Sujet: GWEN ϟ Sais-tu faire le poète sans les mains ? Dim 26 Fév - 19:50
Dix-neuf heures, l'horloge pointe ses aiguilles vers le bas et dégage soudainement un bruit strident, comme si une meute de vache, avec des cloches accrochées à leur cou venait d'entrer dans la pièce au galop. Puis de nouveau, le silence regagna la pièce, la replongeant dans un ennuie fade et inquiétant. C'est ainsi qu'apparue, dans un coin de la pièce, sortant de sa chambre, Bérénice, toute vêtue de blanc. Elle était habillée d'une longue robe blanche descendant en dessous de ses fines chevilles avec des touches de dentelles au niveau des épaules, omoplates et partant de la taille jusqu'en bas du jupon. Ses chaussures compensées étaient à peine devinables mais on pouvait tout de même apercevoir une silhouette fine et enjouée. Pour rajouter une touche d'originalité à la tenue, Bérénice avait ajouté tout un tas de bijoux et de breloques tandis qu'à l'inverse, son visage restait naturelle, très peu maquillé et ses cheveux emmêlés tombaient délicatement le long de son dos. Si je viens de prendre le temps de vous détailler la tenue vestimentaire de Bérénice, c'est pour souligner le contraste entre la douceur, la maturité et l'air posé qu'elle dégage et ce que l'on remarque quand on ajoute du mouvement à ce physique : des yeux ressemblant à des fusils et semblant désabusés, une bouche faisant grise mine, dont le sourire n'avait pas du souvent s'afficher et une allure pressée et désinvolte.
En réalité, Bérénice s'était préparée pour rejoindre à vingt heures Gwenaël au Brass Monkey. Le Brass Monkey est un bar proposant un divertissement artistique, un spectacle et comme Bérénice et Gwenaël sont friandes d'arts, elles se retrouvent souvent là-bas. Cet endroit représente presque à leurs yeux une sorte de repère. Elles commencent même à connaître les employés de la maison et les artistes qui s'y produisent. Sur le chemin, malgré son visage impassible, Bérénice avait une pointe de joie dans le fond de son cœur car elle appréciait énormément ces moments avec Gwen, son amie d'enfance retrouvée. Elle se demandait souvent si ses retrouvailles avec Gwen étaient une coïncidence. C'est vrai que les chances pour que deux amies qui perdent contactes se retrouvent quatorze ans plus tard à l'autre bout du monde, dans la même ville, sont faibles, voir nulles.
Arrivée devant le Brass Monkey, Bérénice entrouvrit les portes et se dirigea spontanément vers le bar, balayant rapidement du regard la salle pour voir si Gwenaël était déjà présente. Apparemment non, et doublant la file de personne qui attendait de commander au bar, Bérénice s’arrêta devant le serveur, fière et arrogante, sans même s'excuser au près des autres et elle s'exclama « Une bière s'il vous plait ! ». Elle plongea son regard dans celui du serveur, comme pour l'hypnotiser et ne fit pas attention à la foule derrière qui s'énervait. Quant au serveur, il sourit, amusé, habitué à voir la même chose à chaque fois que Bérénice venait ici. « Tiens bébé ! Tu as de la chance que ce sois toi, sinon je t'aurais fait sortir... T'abuses quand même ! » dit-il en lui tendant sa bière, à moitié rieur. Bérénice, elle, attrapa sa bouteille, lui fit un clin d'oeil et se dirigea vers la table la plus proche de la scène, tout en défilant devant la clientèle agacée avec un air hautain.
Bérénice s'installa à la meilleure table selon elle, qui lui était presque réservée car si des personnes avaient eu le malheur de s'y être installés, Bérénice n'aurait pas hésité à les sortir. C'était sa table, peu importe si les autres la pensent capricieuse. Assise en tailleur, les gens la regardaient comme un ovni mais sans prêter attention, elle ouvrit sa bière et vérifia son portable pour voir si Gwen avait cherché à la joindre.
Gwenaël S-R Sullivan ♔ HABITANT DE PERTH
POSTS : 643
PSEUDO : Lilie
AVATAR : Lily Collins
CREDITS : Belispeak
Sujet: Re: GWEN ϟ Sais-tu faire le poète sans les mains ? Lun 27 Fév - 10:39
« La véritable amitié résiste au temps qui passe »
« 'Cause baby, you're a firework. Come on show 'em what you're worth. Make 'em go, "Aah, aah, aah". As you shoot across the sky. Baby, you're a firework Come on let your colors burst. Make 'em go, "Aah, aah, aah"You're gonna leave them all in awe, awe, awe »
Gwen’ était heureuse ce matin, elle chantait. Elle profitait de ne pas avoir cour, pour ranger la maison et faire de l’ordre. Mais du ménage sans musique, c’était comme s’assoir pour dîner … bah sans le dîner. Gwen aimait la musique et ça se voyait. Elle chantonnait toujours un petit air. Et ce matin-là, quand à la radio, il mire la chanson de Katy Perry – Firework , et bien la jeune femme se mit à chanter et à danser avec son adorable balai. Oui Gwen’ était d’humeur joyeuse ce matin. Pourquoi ? Peut-être parce que ce soir elle avait rendez-vous avec son amie d’enfance, la jolie Bérénice. Le temps était passé et les deux jeunes filles n’avaient pas rajeunit mais pourtant là à Perth elles s’étaient retrouvées. Le monde était vraiment petit. Gwen’ habitait sur les côtes bretonne et Bérénice à Paris, le destin avait vraiment voulue qu’elles se retrouvent toutes les deux ici. Rien n’avait changée. Tout était resté intact. Comme à leurs huit ans. Même si les années avaient eu raison de leurs contact et leurs vie avait filé, leurs caractère s’était forgé. Malgré tout ça, quand elles s’étaient retrouvées, rien n’avait vraiment changé. Elles avaient retrouvées leur lien d’autre fois. Comme quoi l’amitié, la vraie amitié, résiste à tout même au temps qui passe.
Alors que la belle était toujours en train de danser avec son balai et que la bombe dépoussiérante lui servait de micro. Sur un air de MJ – Smooth Criminal. Ce fut à ce moment-là qu’Ethan se décida à rentrer. Car oui il était déjà bien midi. Et la belle n’avait pas vue le temps passer. Elle entendit :
« Et bien la puce, quel concert que tu me fais là ! »
Elle s’approcha de lui avec sa bombe dépoussiérante à moitié morte de rire. Et le pria de chanter avec elle. Il se prit au jeu et le fis. L’entraînant dans une danse. Un duo rapide. Ils éclatèrent de rire. Puis Gwen partit faire à manger. Ils mangèrent. Et Ethan repartit au boulot. Et Gwen’ entreprit de faire ses devoirs. Un peu de sérieux. Sur les coups de dix-neuf heures. Elle rangea les bouquins et se hâta dans sa chambre. Alors que le petit chaton qu’elle avait trouvé tous récemment la suivait avec ses petites pattes. Gwen’ se mit à sourire. Elle s’habilla, d’une robe rouge arrivant à mi- genoux, avec des dessins blancs. Elle avait une façon de s’habiller qui était assez original, enfantin et adulte à la fois. Elle se tressa sa chevelure brune sur le côté. Se maquilla très légèrement les yeux. Mis une toute petite touche de gloss sur ses lèvres. Enfila une paire de ballerine rouge. Elle adorait les ballerines, elle en avait de toutes les couleurs, de toutes les formes. Et elle alla vers le Brass Monkey. Elle appréciait ce lieu et y aller avec la belle Bérénice. En se retrouvant elles s’étaient découverte leur passion pour les arts. La musique spécialement. Un univers qui les avait encouragés à les rapprochés un petit peu plus. Elle arriva finalement sur leur lieu de rendez-vous, légèrement en retard. Comme toujours. Elle entra. Elle arriva à un moment où il n’y avait que deux personnes dans l’attente pour prendre un verre. Elle attendit, comme elle le faisait souvent. Et quand fut son tour deux minutes plus tard, elle prit un petit verre de vodka orange, légère. Ce qui voulait dire beaucoup plus de jus d’orange que de vodka. Elle rejoignit Bérénice qui était assisse à cette table. Une table que Gwen’ appréciait, tous comme Bérénice. Gwen’ arriva toute souriante. Posa son verre sur la table. Et s’approcha de Bérénice elle lui fit la bise et dit toute pétillante :
« Salut la belle ! Désolé je suis un peu en retard ! Tu vas bien ? »
Elle s’assit en face de la belle Bérénice. Et commença bu une petite gorgée de son breuvage.
Sujet: Re: GWEN ϟ Sais-tu faire le poète sans les mains ? Lun 27 Fév - 11:54
Regardant sa montre du bout du regard, l'air légèrement ennuyé mais d'un calme légendaire, Bérénice semblait avoir arrêté le temps pour quelques minutes: plusieurs secondes où elle ne bougeait plus, fixant la scène vide. Comme à son habitude, Bérénice était arrivée en avance, peut-être un peu trop. Toujours assise en tailleur sur sa chaise, elle attrapa ses chevilles pour les pousser vers elle dans l'unique but de resserrer ses jambes et de rentrer plus facilement sur cette chaise. Alors, malgré une petite musique qui détendait la salle, Bérénice entendit des pas légers et amples, à peine devinable, et elle se tourna vers le fond de la salle pour observer une mine radieuse et naturelle que nous proposer, ce soir-là, Gwenaël. A ce moment, Bérénice esquissa un petit sourire devant ce personnage haut en couleur. On aurait cru que Gwenaël avait fait le plein d'énergie, de soleil ou avait pris des drogues durs. Bérénice avouait être régulièrement fascinée par cette joie de vivre qu'elle n'avait presque jamais connu. Pas que Bérénice soit malheureuse, mais elle n'était pas heureuse non plus. Bérénice, attrapa alors sa bière, la releva comme pour faire un toast, la tendit en direction de Gwenaël en accompagnant le geste d'un clin d’œil puis reposa cette petite bouteille sur la table. Bérénice buvait toujours sa bière à la bouteille, et le verre donnait par le barman restait vide, sur la table, si souvent que le serveur ne lui donnait même plus de verre. Puis, Bérénice qui s'était montrée si patiente jusqu'ici devint irritable en voyant Gwenaël faire la queue, même pour deux personnes, cette attente lui parut interminable. Pourtant, Bérénice lui avait dit si souvent de passer directement, mais cette dernière, têtue comme une mule, restait à attendre derrière la file, il arrivait même qu'elle se mette à discuter avec les autres au grand désespoir de Bérénice. Gwenaël arriva alors à sa table, et délicatement et sagement s'installa près de Bérénice. Quant à BB, elle restait muette, regardant, même dévisageant son amie. En effet, la jeune blonde avait le tic de dévisager tout le monde, tuant son entourage d'un regard noir et perçant. Une fois installée, Gwenaël lui dit « Salut la belle ! Désolé je suis un peu en retard ! Tu vas bien ? » d'une voix mielleuse, spontanée et respirant la gaieté. Bérénice, si pointilleuse, s'accrocha à cette voix qui semblait donner du baume au cœur. Mais cette dernière, beaucoup moins sympathique répondit d'une voix désabusée et pressée: « Ouai merci ! Toi aussi apparemment... Pour ton retard c'est pas grave, j'étais en avance. Comme d'habitude ! » dit-elle en buvant une gorgée de sa bière. Le spectacle allait sans doute commencer dans dix minutes, Bérénice en profita pour poser quelques questions à Gwenaël, sur sa vie, son bonheur. Tout en lui parlant, elle jouait avec sa bouteille, faisant le tour de l'embouchure avec son index. « Tu sais, en t'attendant, je repensais à la fois où enfant, j'avais essayé de t'initier au surf sur les petites vagues de Bretagne. Enfin, j'pensais surtout au moment où tu es tombée de ta planche et que ta tête n'est pas réapparue pendant quelques minutes. Je me souviens que j'étais paniquée, alors que toi, tu me faisais une blague, et que t'as tête sortit après un moment de l'eau tout en riant. » et les yeux vers le bas, revisionnant ce passage, un microscopique soupçon de sourire se dessina et ses yeux semblaient s'accrocher à un souvenir plutôt plaisant. Puis, elle revint à la réalité et lâcha comme un bouledogue, comme pour se préserver d'un quart d'heure sentimental, ces quelques mots « Enfin bref, Quoi de nouveau ? Tes amours ? »
Gwenaël S-R Sullivan ♔ HABITANT DE PERTH
POSTS : 643
PSEUDO : Lilie
AVATAR : Lily Collins
CREDITS : Belispeak
Sujet: Re: GWEN ϟ Sais-tu faire le poète sans les mains ? Lun 27 Fév - 12:53
« La véritable amitié résiste au temps qui passe »
Gwen’ c’était une fille pleine de vie. Enfin il y avait des jours où au contraire elle était dans un état désastreux. Avec elle c’était ou tout ou rien. Blanc ou noir. Jour ou nuit. Mais là elle était pleine de vie, joyeuse, pétillante. Avec une envie de s’amuser. De profiter de sa vie. Et ses jours-là elle en profitait. Le fait qu’elle avait rendez-vous avec son amie d’enfance, n’y était pas pour rien. Elle arriva d’ailleurs un peu en retard, comme d’habitude. Elle entra dans ce lieu, et son sourire se grava sur son visage quand elle vit à cette table la belle Bérénice. Gwen’ attendit derrière les personnes déjà présentes pour prendre son breuvage. Bérénice lui avait répété plusieurs fois de doubler tout le monde. Mais Gwen’ ne pouvait pas. Elle n’y arrivait pas. Elle respectait. Et même parfois au grand dam de Bérénice, elle se mettait à discuter avec les gens qui attendaient. C’était tous Gwen’ ça. Et c’est là aussi qu’on voyait le contraste entre les deux demoiselles. Mais qu’importe. Gwen’ appréciait Bérénice comme au premier jour, comme quand elle avait huit ans. Quand enfin elle eut son verre. Elle rejoignit la jolie Bérénice impatiente. Une fois installée. Elle prit le temps de s’excuser du retard et de prendre des nouvelles. Avec une joie sans nom. Une joie qui se voyait comme le nez au milieu de la figure. Et Bérénice y répondit comme elle en avait l’habitude d’un ton pressée et désabusée, Gwen’ y était habituée à présent :
« Ouai merci ! Toi aussi apparemment... Pour ton retard c'est pas grave, j'étais en avance. Comme d'habitude ! »
Elle hocha la tête. Oui elle aussi allée bien. Bérénice toujours en avance, Gwen’ toujours en retard. Elle se laissait toujours débordé par mille et une chose du coup, les minutes passées et elle était toujours en retard. Le spectacle allait bientôt commencer. Et Gwen’ s’impatientais de voir ce qu’il y allait avoir ce soir. Elle but une gorgée de sa vodka. Bérénice s’amusait avec sa bouteille. Et elle observait ce geste, en se disant qu’elle, elle l’aurait déjà renversé tout partout sur la table. Maladroite comme elle était. Bérénice rappela un bon souvenir que Gwen’ écouta, en revoyant toute les images, la scène dans sa tête :
« Tu sais, en t'attendant, je repensais à la fois où enfant, j'avais essayé de t'initier au surf sur les petites vagues de Bretagne. Enfin, j'pensais surtout au moment où tu es tombée de ta planche et que ta tête n'est pas réapparue pendant quelques minutes. Je me souviens que j'étais paniquée, alors que toi, tu me faisais une blague, et que t'as tête sortit après un moment de l'eau tout en riant. »
Gwen’ lâcha un joli rire. Oui elle se souvenait de ce moment-là. Elle en avait bien rigolée d’ailleurs. Toutes les deux d’ailleurs en avait ensuite bien rigolés. C’était les instants joyeux de son enfance. Car la suite ne l’était pas forcément. Disons que ses meilleurs souvenirs d’enfance étaient sans aucun doute avec Bérénice. Les images lui revinrent en tête. Et en observant Bérénice, elle vit un petit sourire apparaître sur ses lèvres. Gwen’ saisit ce moment comme un souvenir de plus. Bérénice sembla revenir à réalité aussi vite qu’elle s’était plongé dans les souvenirs de leur enfance. Gwen’ n’ayant même pas eu le temps de répondre. Qu’elle enchaîna :
« Enfin bref, Quoi de nouveau ? Tes amours ? »
Je savais que Bérénice n’était pas super sentimental. Alors je laissais ce souvenir me rendre encore plus joyeuse et je répondis à ses questions :
« Pas grand-chose de nouveau tu sais ! Je continue mes études ! J’y passe toujours beaucoup de temps ! Je suis en couple avec Ethan, faudra que je te le présente un jour ! Ça fait trois ans ! A vrai dire sans lui … je ne serais pas là aujourd’hui ! »
C’est vrai sans Ethan elle serait déjà six pieds sous terre. Il lui avait sauvé la vie dans tous les sens du terme. Gwen’ en posa ses yeux sur Bérénice elle lui retourna la question :
« Et toi alors la belle ! Tu me racontes quoi de beau ? Les amours et tout et tout je veux tout savoir ! »
Gwen’ lui offrit un joli sourire. Curieux. Elle était très curieuse. Le monde s’agitait autour de nous. Ce qui prédisait que le début du spectacle n’était pas bien loin.
Sujet: Re: GWEN ϟ Sais-tu faire le poète sans les mains ? Lun 27 Fév - 21:23
« Pas grand-chose de nouveau tu sais ! Je continue mes études ! J’y passe toujours beaucoup de temps ! Je suis en couple avec Ethan, faudra que je te le présente un jour ! Ça fait trois ans ! A vrai dire sans lui … je ne serais pas là aujourd’hui ! » dit la jeune fille aux cheveux tressés en face de Bérénice. Cette dernière se retenait de lever les yeux aux ciels. Elle trouvait ça irrésistible mais n'y croyait pas pour un sous. Oui, parce que Bérénice, la cerise sur le gâteau, ne croit absolument pas en l'amour. Peut-être parce qu'elle n'a jamais connu ce sentiment mais le résultat est le même: devant une femme amoureuse, elle a presque l'impression de parler avec un étranger. Mais ce qui retenu l'attention de Bérénice fut le mot "trois ans", trois ans qu'elle n'avait jamais rencontré le fameux Ethan dont Gwenaël lui parlait si souvent. Bérénice s'en voulait presque, comme si elle avait échoué dans son devoir d'amie. « Ah ouai quand même ! ça fait un petit moment tout de même. Faudrait peut-être que je le voie, histoire de donner ma bénédiction. ». Évidemment, Bérénice plaisantait en parlant de bénédiction, mais c'était sa façon habituelle de parler: des phrases crues et franches. Et puis, si jamais le fameux Ethan était jugé comme ne méritant pas son amie, Bérénice ne se gênerait pas pour le critiquer ouvertement et faire en sorte de les séparer. Bérénice allait presque jusqu'à se demander si justement, si elle ne l'avait jamais vu ce n'était pas à cause de son caractère. Peut-être Gwenaël avait-elle honte d'elle ? De toute évidence, Bérénice voyait en Gwenaël une femme heureuse, et "amoureuse" peu importe la définition de ce dernier mot. Bérénice observait le détail des lèvres de Gwenaël, dont les commissures remontaient légèrement vers le haut, et ses yeux, dont le regard rêveur laissait imaginer beaucoup de choses. Bérénice, pessimiste, s’imagina un court instant, que dans la seconde Ethan rompait avec Gwenaël, cette dernière serait sans doute effondrée. Cette image réconforta Bérénice: pas pour la souffrance qu'aurait Gwenaël, mais sur le fait que l'amour: ça craint ! « Et toi alors la belle ! Tu me racontes quoi de beau ? Les amours et tout et tout je veux tout savoir ! » dit Gwenaël pour relancer la conversation, comme une formule de politesse où le mot amour vint écorcher les oreilles de Bérénice. Comment pouvait-on associer le mot amour avec Bérénice ? C'est invraisemblable. Mais Bérénice resta de marbre, comme si elle était normalement constituée et que le mot amour pouvait aussi s'adresser à elle. « Quoi de neuf ... T'es au courant des activités qui se passe à la plage en ce moment ? Et bien demain, j'ai une compétition de surf. Normal. » dit-elle presque blasée alors qu'en réalité son cœur était déjà tout excité à l'idée de surfer, de sentir l'eau sur sa peau et d'escalader des vagues. « Sinon mes amours, comme tu dis... », un petit rire moqueur sorti de sa bouche même si elle essaya de le contrôler « Pas grand-chose. Tu sais moi ... J'ai pas réellement envie de ça en ce moment. ». Bérénice essayait de ne pas offenser Gwenaël en insultant l'amour car elle savait à quel point c'était une valeur importante chez la plupart des gens. Niveau romance: garçon et fille, puisque Bérénice est bisexuelle, elle s'offrait uniquement quelques aventures d'un soir, pour une partie de jambe en l'air.
Gwenaël S-R Sullivan ♔ HABITANT DE PERTH
POSTS : 643
PSEUDO : Lilie
AVATAR : Lily Collins
CREDITS : Belispeak
Sujet: Re: GWEN ϟ Sais-tu faire le poète sans les mains ? Mar 28 Fév - 10:29
« La véritable amitié résiste au temps qui passe »
Trois ans qu’elle était avec Ethan et oui déjà. Il serait peut-être que Bérénice le rencontre. Après tout elle est une amie en qui elle tient beaucoup, et le fait qu’elle aime Ethan était quelque chose d’important. Mais soudain dans sa tête elle se demanda, ce qui se passerait si elle n’aimait pas Ethan. C’est vrai c’était une possibilité. Ethan était un garçon adorable mais qui sait ce qui pouvait se passer. Elle chassa ses idées et vint se poser sur des idées positives. Que Bérénice aimerait Ethan. Elle prêta attention aux paroles de la jeune femme :
« Ah ouai quand même ! ça fait un petit moment tout de même. Faudrait peut-être que je le voie, histoire de donner ma bénédiction. »
Elle se mit à rire. C’est vrai pourquoi elle ne lui avait pas présenté plus tôt. Elle adorait son amie. Et même si elle avait son caractère bien à elle, elle restait une fille qui comptait beaucoup pour Gwen’ et il fallait qu’elle connaisse son petit copain. Gwen’ songeait bien, à ce qu’un jour, Ethan devienne son mari. Et le père de ses enfants. En fait l’occasion ne s’était pas présentée à leur rencontre. Mais Gwen’ réfléchissais déjà à organiser tout ça. Elle montra un beau sourire et dit :
« Je vais organisée ça ! Tu viendras un soir manger à la maison où il est là ! Ta bénédiction est importante ! »
Elle n’avait eu aucune bénédiction de personne. Après tout, sa mère l’avait rayé de sa vie, son père était mort alors qu’elle était gamine. Donc la bénédiction des parents était déjà à oublier. Soudain ses pensées partirent vers le jour où elle allait se marier. Elle n’aurait pas son père pour l’accompagner à l’hôtel. N’est-ce pas là la tradition ? Elle perdit le sourire le temps d’une seconde. Avant de chasser une nouvelle fois toute ses pensées. Et se concentré sur la belle Bérénice. Gwen’ était belle et bien heureuse et amoureuse d’Ethan et ça se voyait parfaitement bien. Gwen’ retourna la question à son amie. Qui répondit :
« Quoi de neuf ... T'es au courant des activités qui se passe à la plage en ce moment ? Et bien demain, j'ai une compétition de surf. Normal. »
Même si Bérénice ne le montrait pas, Gwen’ savait qu’elle était impatiente d’y participer. Gwen’ savait à quel point son amie aimait le surf. D’ailleurs Gwen’ était toute contente pour elle. Et elle le montra :
« Tropp Bienn !!!! Je viendrais te voir !!! Je ne veux pas louper ça !! J’adore te voir surfer ! Ca ce voit que tu aimes ça !! Si tu entends hurler ton prénom ça sera moi ! Mais toute façon je ne serais pas la seule !! »
Gwen’ lui montra son intérêt véritable pour une des passions de son amie. Dans ce genre de compétition, si Gwen’ venait, fallait pas avoir honte. Car elle, elle n’avait pas honte. Elle criait, sautais dans tous les sens, et montrer parfaitement la personne qu’elle soutenait. C’était Gwen’.
« Sinon mes amours, comme tu dis... »
Au vue du rire qu’elle émit. Gwen’ comprit que le mot « amour » était à bannir du vocabulaire. En fait elle n’avait pas fait attention en parlant. C’était juste un retour de question. Pour montrer qu’elle aussi s’intéressait à son amie. Et le mot « amour » n’était pas vraiment son truc. D’ailleurs la phrase qui suit le confirma en quelque sorte :
« Pas grand-chose. Tu sais moi ... J'ai pas réellement envie de ça en ce moment. »
Gwen’ comprenait parfaitement. Chacun avait une façon de penser. Chacun considéré l’amour de sa façon. Alors Gwen’ n’était en rien touché ou quoi, que son amie ne semble pas intéressée par une relation amoureuse. Son sourire était rassurant et elle répondit :
« Tu as raison ! Profite de ta vie ! »
Grand sourire. C’est vrai quoiqu’on dise quand on est amoureux et qu’on pense que c’est la bonne personne. On n’est plus vraiment le même. Il fallait l’avouer. On renonçait à des choses, on sacrifiait d’autre chose. Gwen’ ouvrit la bouche pour dire quelque chose. Mais le présentateur monta sur scène et cria :
« Ladys and Gentleman ! Bienvenue au Brass Monkey ! Je n’ai que quelques mots à dire ! Que le spectacle commence ! En premier, voici un jeune comique ! Bonne soirée à vous tous ! »
La foula cria quand ce jeune homme monta sur scène. Gwen’ posa un regard pétillant sur son amie. Alors que le jeune homme commençait.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: GWEN ϟ Sais-tu faire le poète sans les mains ?