Je marchais d'un pas rapide dans la rue pour rentrer chez moi, après une soirée bien arrosée avec mes amis comme chaque samedi soir, lorsque je sorti mon téléphone pour regarder l'heure qu'il affichait. Il était trois heures et trente huit minutes. Super, au moins j'avais eu le temps de dessaouler un peu pour pouvoir rentrer sans risque et être a peu près consciente pour ne pas me coucher dans ma baignoire comme l'autre fois . Mes pieds me faisait horriblement mal, les treize centimètres de talons pour une soirée où l'on dansait et où l'on saute partout c'était vraiment pas adaptée, mais c'était tellement beau que je ne pouvais jamais y résister! Mes yeux voulaient se fermer, là sur le chant, je luttais pour arriver le plus vite possible chez moi et enfin m'étaler sur mon lit et dormir jusqu'à treize heure le lendemain! J'avais entre temps remis mon téléphone dans la pochette qui me servait de sac ce soir, je le ressortie donc pour envoyer un message à une amie, en lui demandant si elle voulait qu'on se voit le lendemain. Sans me douter que j'étais guetter depuis que j'étais sortie de la boite de nuit, j'étais toute naïve et je pensais ne rien craindre jusqu'à ce que deux mecs me bloquent contre le mur. Ce qu'ils voulaient c'était pas me violer, bien loin de là. En fait, ils voulaient juste mon sac et tout son contenue. Moi comme une idiote, je résistait, je tenais plus à mon sac qu'à ce qui le remplissait. Je fini par comprendre que je ne pouvait rien contre eux quand ils m’eut bien tabasser. En effet, je me réveillait dix minutes plus tard, par terre au beau milieu de la nuit et de la rue. La première chose qui me vint à l'esprit fut de courir au Metro City dont je n'étais pas loin pour pouvoir aller demander de l'aide. Il me fallu cinq minutes pour y arriver tellement j'avais peur de me refaire agresser. J'entrais dans le bar et demandait à voir Alvaro, c'était la seule personne que je connaissais bien et en qui je pouvais avoir confiance..

Une musique qui bouge, bruyante. D’excellentes danseuses, de très beaux corps, belles jambes ainsi que fesses. Je l’avoue, voilà ce que je regardais durant mes heures. En même temps, pourquoi je n’en profiterais pas non plus ? Je suis censé rester cloitré derrière ce bar, à seulement servir des gens. Mais après tout, ce n’est pas plus mal que ça. Je suis payé pour regarder des jolies femmes se trémousser sur la piste de danse, pas mal. Ici, je n’ai pas d’horaires fixes. Je peux très bien travailler seulement l’après midi, ou encore juste le soir, ou la nuit, ou toute une journée. Ca varie très souvent ; selon leur besoin mais aussi selon mes envies. C’est ce qui est bien : je peux refuser un quelconque horaire si ça ne me convient pas. C’est ce qui est bien lorsqu’on est étudiant. On peut refuser, tout en prétendant ne pas pouvoir à cause de nos études. Bien que si je refuse c’est plutôt pour me faire une petite journée surf, mais dans ces cas là j’évite d’aller sur la plage même où se situe le bar. Je ne suis pas si bête que ça pour me faire démasquer aussi facilement. Bref, ce soir j’avais accepté de travailler jusqu’à quatre heures du matin. J’étais donc derrière ce comptoir depuis dix neuf heures. Bien sur j’avais eu quelques pauses, d’une demi-heure, ce qui est largement suffisant. Durant toute cette fin de journée, j’en avais vu des gens. Que ce soit des australiens, des étrangers ou même des habitués. D’ailleurs, on commençait à pas mal me connaitre ici. Le si beau Barman de Metro City. Je sais que je suis très beau garçon, le nier serait tellement stupide. Je le sais, et je vis avec. Des fois j’en abuse, mais sinon je reste tout simplement moi-même. Ô combien de fois j’ai pu draguer des clientes. C’est tellement bon. Derrière ce comptoir, je vous assure, je me sens si … puissant. Comme si être barman était un truc méga stylé ! Bon, ben apparemment ça plaisait aux filles, et c’était l’essentiel. Je débutais ma dernière heure de travail. Après ça, je comptais rentrer pour pouvoir me reposer. Mais en une heure, il peut s’en passer des choses. Je vis arriver une très jolie blonde, qui s’approchait de plus en plus du bar. Oh, mais c’est qu’en plus elle est accompagnée de toute une bande de copines. A peine me voient-elles qu’elles me lancent toutes un regard qui veut tout dire. C’est bon, je vais être dans leur pensée toute la soirée. La blonde arriva pour prendre commande, tout en me faisant la conversation en même temps. Elle était intéressée, je le voyais. Si seulement elle savait que je rentre très souvent dans le jeu, pour aucune destination plausible. La pauvre. On était en pleine conversation lorsque je vis Estrella débouler… mais je rêve où on venait de la battre ? Sans même accorder un quelconque regard à la blonde, je vins à la rencontre de la miss, et la pris dans mes bras. Ma main se glissa dans la sienne. Je hélai un collègue pour lui demander de me remplacer au bar pendant quelques minutes. J’emmenai mon amie à l’arrière du bar, à l’endroit de mon espace à moi. C’était censé être un vestiaire commun, mais j’y avais pris place. Dorénavant s’y trouvait un matelas par terre, ainsi qu’une petite table, avec de quoi boire et de quoi manger. J’installai Estrella sur le matelas, et vint m’asseoir à ses côtés. « Tu veux me raconter ? » Je demandais, car même si elle était venue vers moi, cela ne voulait pas dire pour autant qu’elle voulait en parler. Elle avait peut-être voulu tout simplement d’une bonne compagnie, ne pas se savoir seule. Et pour rien au monde je voulais l’obliger à quoique ce soit.

Pour moi la famille passe avant tout, et ensuite les amis. Tout en bas de la pyramide se trouve celles qui veulent quoique ce soit avec moi, sexe, amour. Après tout, qu’est ce que je peux en avoir à cirer de ces filles-là ? Je n’en ai tellement rien à faire que je n’ai même pas remarqué le bout de papier où la blonde m’a laissé son numéro. Il finira surement à la poubelle, comme tous les autres. Estrella était là, dans un mauvais état, et elle passait avant elles toutes. Quoique, si Harper arrivait elle aussi, avec des ennuis, je ne saurais surement pas qui prendre sous mon aile, mais je choisirais surement ma sœur. Parce que tout simplement, elle est ma sœur. J’ai promis à mon père de veiller sur les deux femmes de la famille. Bon, ce n’était peut-être pas une promesse directe, mais je la lui ai faite lors de son enterrement, et ça compte. De telles promesses, ça se garde. Bien qu’en ce moment il y a un froid entre Harper et moi, elle sait tout de même que je serais toujours là pour elle. Tout comme Estrella le sait aussi, et c’est surement pour cette raison qu’elle est venue me voir moi. Enfin… peut-être qu’elle a tenté de voir quelqu’un d’autre avant moi… non mais attendez, elle n’a ni sac, elle n’a rien. Elle qui ne sort jamais sans rien. Bon d’accord, la situation s’éclaircissait peut-être un peu. Même si elle me disait qu’elle ne se souvenait de pas grand-chose, voire rien. Elle était sous le choc, ça se voyait. Je sais être là, même si de temps en temps j’ai du mal à trouver quoi dire, ou faire. Je me levai, lui donnai de quoi boire. Ouvrit mon casier, et en sortit des céréales. Je lui tendis tout ça. Ce n’était pas que je ne voulais pas rester avec elle, mais je devais tout de même m’occuper des clients pour ma dernière heure. Je regardai l’heure, il ne me restait que vingt minutes. Elle allait pouvoir survivre vingt minutes sans moi, non ? Je sortis aussi de mon casier une petite couverture, si elle souhaitait se reposer sur mon matelas. Après tout, je ne finis jamais à quatre heures pile poil. « Ma belle, je reviens dans vingt minutes, quand mon service est terminé. Tu peux manger, boire, te reposer. Ici c’est chez moi, donc chez toi aussi. Je reviens le plus vite possible » Je n’aimais pas plus que ça l’idée de la laisser seule, mais je ne pouvais faire rien d’autre. Je serais juste à côté. En sortant, je lui éteignis la lumière, et lui lança un petit bisou. De retour du côté de mon bar, je retrouvais enfin le papier où la jeune fille avait laissé son numéro, avec son prénom. Elles n’étaient plus là. Cool, je pouvais jeter en paix. Le papier se retrouva à la poubelle. Je pouvais maintenant être tout entier aux autres clients. Tout en continuant à regarder les danseuses. A peine deux minutes plus tard, j’allais la voir, en lui demandant si ça allait.

J'avais pour ainsi dire, très mal à la tête. J'avais du me cogner en tombant ou je n'sais quoi encore. Ce qui était sur, c'est que je n'avais pas eu de chance ce soir là, et la seule chance que j'avais peut-être eu, c'était de ne pas être morte et d'être actuellement en sécurité. Alvaro devait partir, il n'avait pas encore fini son service et il ne lui restait plus qu'une vingtaine de minutes. Il me donna le nécessaire en cas de besoin, boisson, nourriture, couverture.. bref je ne pensait pas vraiment avoir besoin de manger ou de boire mais plutôt de dormir un peu le temps qu'il revienne. Je lui lançait un petit sourire de réconfort, comme pour lui signifier que ça allait déjà un peu mieux, avant qu'il parte. Il me fallu cinq minute, et j'étais déjà endormie et bien parti pour attendre qu'Alvaro revienne de ses vingt minutes de boulot. Je ne m’aperçus même pas qu'il était venu voir si tout allait bien, mais il le vit de ses propres yeux, j'allais très bien. Ou disons, mieux dans tout les cas. Avant de m'endormir, je pensais déjà à la sale fin de nuit que j'allais passé, pourtant même avec mon mal de tête et la musique qui carburait à fond de l'autre coté du mur, je n'eut pas de mal à m'endormir, loin de là (aa) .

J’étais venu pour rien ; elle s’était endormie. Et bien dis donc, il lui avait fallut seulement quelques minutes pour tomber dans les bras du grand Morphée. Ce n’était pas que je ne voulais pas d’elle, mais ça m’arrangeait pas mal. Je pouvais ainsi continuer à travailler tranquille. Je pensais terminer vingt minutes plus tard, seulement j’étais resté travailler encore une heure, et j’avais même proposé de faire la fermeture. Ainsi, je pourrais avoir le bar rien que pour moi, ou plutôt Estrella et moi. Nous n’allions rien faire de bien méchant. D’ailleurs si on me laissait faire la fermeture, c’est qu’on avait plutôt confiance en moi, non ? Ils avaient plutôt raison de me faire confiance, depuis ces quatre mois que je bosse comme un fou parmi eux. J’en ai bien le mérite. Une fois la fermeture faite, je retournai auprès de mon amie qui ne s’était toujours pas réveillée. Elle s’était endormie d’un seul coup apparemment, même pas eu le temps de mettre sur elle la légère couverture que je lui avais laissé. Je la couvris, car même s’il ne fait jamais très froid dans ce pays, dans ce bar il ne fait pas extrêmement chaud non plus, et encore moins la nuit. Je pris le paquet de céréales et allai m’asseoir sur une table, loin de mon amie pour manger tranquille. Car manger des céréales, ça fait beaucoup de bruits. Croyez-moi, je m’y connais en céréales. Après seulement quatre petites minutes, je revins à ses côtés, et cette fois-ci, je me couchai près d’elle. La prenant dans mes bras. Je n’osais pas la réveiller. Et puis à quoi bon ? Elle s’était endormie, tel un bébé. Je ne voulais pas la déranger. Elle semblait être en paix lorsqu’elle dormait. Mais vu ce qu’elle venait de vivre ce soir, un cauchemar ne saurait tarder. En tout les cas, elle pouvait compter sur ma présence. Cette nuit-là, je ne comptais pas la laisser seule. Alors qu’elle dormait extrêmement bien, c’était plutôt moi qui eu du mal à m’endormir. Je m’inquiétais trop pour elle. Je sentais son parfum. Ou alors c’étais la douce odeur de ses cheveux, en conséquence son parfum, ou encore un mélange des deux. J’avais toujours aimé ses cheveux. D’un brun si beau. Elle était passée par pas mal de coiffeur, à une coupe allant jusqu’aux épaules jusqu’à des cheveux lui tombant tout au long de son dos. Je préférais ses longs cheveux. Si beau lorsqu’elle se trouve au bord de la plage, avec le vent qui les fait voler, qui lui cache son visage et la voyant donc se battre avec ses cheveux pour tenter bien que mal de les remettre en place. C’est sûr qu’ainsi on pourrait penser que je suis amoureux de cette fille, mais pas du tout. Je tiens tout simplement à elle, un peu trop. J’ai fait mon enfance en sa présence, c’est surement pour cette raison que je ne me verrais pas sans elle. Tout comme je ne me verrais pas sans ma sœur. Oh tiens, elle vient de bouger. S’est-elle réveillée ? Elle vient tout juste de se retourner, pour m’imposer son si joli visage en plein devant le mien. Je posai mon front contre le sien, et fermai les yeux.

A force de la regarder dormir, elle me donna envie de dormir à mon tour. Et c’est ce que je fis. Je m’endormis paisiblement, sans même m’en rendre compte. C’est toujours ainsi, on s’endort sans s’en apercevoir. Tout comme lorsqu’on nous anesthésie. Vous vous dites, ça ne va pas marcher, cette fois je vais réussir à me rendre compte quand est ce que je vais m’endormir, mais jamais. Mais si un jour vous y arrivez, c’est que l’anesthésie n’a pas fonctionné et ne vaut mieux pas qu’on vous opère, sinon vous souffrirez. Bref. Je m’étais endormi dans les bras de la belle. Il fallait l’avouer, j’étais si bien là. Pourtant ce n’était même pas un vrai lit, une vraie couverture, un vrai matelas. Pourtant, je m’y sentais comme dans mon propre lit, qui est soit dit en passant le meilleur. Je ne sus même pas si j’avais rêvé. Mais en tout les cas, je me réveillais. J’avais l’impression d’avoir dormi des heures, mais en regardant l’heure, cela ne faisait que vingt minutes. Cette fois-ci, on était tous les deux éveillés. Je la regardais. Elle en faisait de même. « Comment ça va ? » Elle n’avait peut-être pas spécialement envie d’en parler, mais moi j’en avais besoin. Elle était venue à moi, et ce n’était pas pour rien. Je devais être au courant. Elle pouvait me faire confiance. Elle saurait que ça ne sortirait pas d’ici. Ce fut à mon tour de lui déposer ma main sur sa joue, en la lui caressant, sans même savoir qu’elle avait fait de même avec mon visage durant mon sommeil. Je la ramenai vers moi, la serrant contre mon corps, et lui déposant un baiser sur le front. Y avait ces moments là entre nous, où l’on est si proche. Pourtant, il n’y a rien entre nous. Une simple amitié. Puis après tout, je la connais depuis tout petit, ce n’était pas la meilleure amie d’Harper pour rien. Je ne me verrais tellement pas construire quelque chose avec elle. Je la connais tellement par cœur. Même si on tentait quelque soit, je suis sûr que ça ne fonctionnerait pas. On se taperait sur le système. Puis, pourquoi penser à une telle chose ? Je ne ressens rien, et elle non plus. Il y a juste ces câlins et bisous entre nous, rien de plus. « Tu es tellement jolie » J’aurais peut-être du me taire, non ? C’est du tout moi craché ça !

Après un peu de temps passé à le regarder, il fini par ouvrir les yeux. Peu chanceuse, je me plongeait alors en pleins dedans, j'avais l'impression de nager dans de l'eau transparente et bleu, un bleu incroyablement beau. Comme la couleur de l'eau, du ciel et peut-être même quelque chose d'autre, mais je ne savais pas exactement quoi.. Je fini par me rendre compte qu'il m'avait pris contre lui encore plus que nous l'étions déjà, puis qu'il m'avait posé une question. J'étais encore dans ma "nage" imaginaire de laquelle je ressortie aussitôt. J'attendis quelques minutes avant de lui répondre que tout allait bien, et que ce n'était qu'une mauvaise passe, que j'avais été sotte de sortir mon téléphone à cette heure de la nuit ou le danger règne. Je n'avais pas tord maintenant, pourtant on ne pouvait pas en dire la même chose de tout à l'heure. Lorsqu'il me fit un bisou sur le front, je me sentais devenir rouge tomate, et j'avais une envie folle de l'embrasser, de partir en courant et de me cacher sous ma couette. Mais raisonnable que je suis, je ne le fit bien sur pas. Puis il me complimenta alors, en disant que j'étais "jolie" . Cette fois, j'étais bel et bien gênée, mais cela ne devait surement pas se remarquer. Pour changer de sujet, je lui fis un petit sourire en guise de remerciement, puis enfin je changeai de sujet. « J'ai envie de passer une bonne fin de soirée. Tu me fais un open-bar personnel? » J'enlevais alors la couverture qui me couvrait, puis me leva, en remettant ma robe que j'avais enlevé juste avant de tombée dans les bras de Morphée. Jusque là, il n'avait surement pas remarquer que je portais juste des sous vêtements, mais de tout façon, il m'avait déjà vu plusieurs fois nu lorsque nous étions petit. Enfin prête, je lui tendit la main pour qu'il se lève à son tour.

Je savais que j’aurais du me taire. Juste après lui avoir dit qu’elle était jolie, elle me demanda de lui faire un open bar privé. Je pouvais la comprendre. Elle devait savoir à quel point elle est jolie. Tout comme moi je sais que je suis beau, si quelqu’un me le disait, je ne saurais pas quoi dire. Parce qu’à force, les « merci » c’est lourd. C’est bien beau de remercier la personne, mais franchement qu’est ce qu’on s’en fout. Je comprenais donc qu’elle souhaitait passer à un autre sujet de conversation. Seulement, j’hésitais. Non pas que je ne veuille pas lui faire plaisir, au contraire. Seulement, si on venait à l’apprendre je pouvais perdre mon job. Même si je payais tout ce qu’on allait prendre. Il était plus de quatre heures du matin, et elle voulait boire. Après ce qu’elle venait de vivre cette soirée, je la comprenais. Je ne pouvais pas lui dire non. Et puis alors lorsqu’elle se leva, je remarquai enfin qu’elle était en sous vêtement. Je ne l’avais même pas remarqué. Ca ne me dérangeait pas plus que ça, mais bon… On avait si proche dans ce semblant de lit. Cela pouvait prêter à confusion. Et puis ce corps était si parfait. Mes yeux ne la quittèrent pas, même pas lorsque sa robe fut remise. Je devais être resté ainsi durant quatre minutes, super. En plus, elle devait l’avoir remarqué. Mince. Je me relevais à mon tour. On se retrouva bien vite dans la salle, j’allumai une simple petite lumière, mit un petit fond de musique. Je n’allais pas me casser la tête, je mis la radio. La musique qui passait à ce moment là était une des rares chansons douces qui me plaisait, Michael Jackson – Earth Song. Cette chanson est si belle. Je me rapprochais donc d’Estrella pour l’attraper par la taille et me coller contre elle. Ce petit moment, je voulais qu’il débute ainsi. C’était si beau. « J’aime être en ta présence… j’ai toujours aimé d’ailleurs ». Une fois que la musique prit fin, je lui déposai un baiser sur le front, et lui dit « Merci ». Merci de m’avoir fait passer un si bon petit moment, de m’avoir accordé cette danse. Il avait tellement de chose pour quoi la remercier. Mais la soirée venait tout simplement de commencer. La musique suivante fut une de Britney Spears - I wanna Go. C’est donc en bougeant sur le rythme de la chanson qu’il remplit deux verres de vodka pure, pour lui offrir un par la suite.