PRENOM/PSEUDO ϟ ECHE (a) J'AI DÉCOUVERT LE FORUM GRACE A ϟ TOP SITE, il me semble (a) PRESENCE EN SEMAINE ϟ 6/7 ou 5/7, ça dépend du vent (a) Aussi souvent que possible ! COMMENTAIRE/SUGGESTION ? ϟ Mais c'est un très beau forum que voilà 8D TU VEUX UN BISOU ? ϟ OWAI. Et plus si affinités... If you know what i mean (a) Et désolé pour les gros mots dans ma ficheuh. Mais c'est Ek', c'pas moi.

A PROPOS DE VOUS ϟ
PAF.
PAF, ce n'est pas paf le chien, c'était le bruit du paquet de cigarettes vides que je recevais assez violemment sur le crâne, alors que ma tête était elle-même plongé dans les entrailles d'une voiture, sous le capot. Ledit paquet après avoir ricoché sur ma tignasse rasée tomba sur le moteur que je réparais, devant moi. Sérieusement. Je n'avais pas vraiment de doute quant à l'auteur de cette violente agression.

« Hé, crétin...
Oui, le crétin, c'est moi. Votre humble narrateur présent pour vous conter la magnifique (?) histoire (?) de ce sale type qui venait de me faire mal. Parce que je souffrais. Je me relevais légèrement et je l'observais debout à côté de sa foutue moto, une clope aux becs, les mains crasseuses, le chiffon sur l'épaule, les bras crasseux aussi - parce qu'il porte une sorte de chemise sans manches assez moche - avec son saloperie de sourire narquois aux lèvres. Ce type me faisait flipper juste en me regardant. Arrête de me regarder, arrête de me regarder, arrête de... *hum* bon, il allait me dire quelque chose.

« Vas m'acheter d'autres clopes. »

Je tendais l'oreille pour entendre l'« esclave ! » qui se lisait distinctement dans ses yeux de sales mecs. Il n'avait même pas crier, en réalité, mais j'avais perçu comme un ordre direct du Tout-puissant, en fait tout le monde l'aurait interprété comme ça. Echtach n'a pas besoin d’élever la voix pour qu'on remarque qu'il vous insulte à moitié, c'est tout un art. Et puis mon œil dérapa sur deux jolies donzelles, sûrement des clientes du garage, qui violaient du regard mon agresseur. Non, s'il vous plait, ne tombez pas dans le panneau. Je savais que j'aurais du faire de la muscu et ne pas me raser la barbe aussi. Comme lui. Pourquoi ce type attire les femmes sérieusement ? Ces gros bras là ? C'est de la décoration ! Mais je devais avoué que j'étais aussi naïf que les demoiselles que je matais, au début. Sans être sexuellement attiré par lui, son attitude de rustre pouvait rassurer, même amuser. Mais quand j'ai commencé à travailler tous les jours avec lui, je peux vous assurez que cet homme est un... démon ?

Parce qu'il est comme ça, le Echtach. En plus d'avoir un prénom impossible à prononcer correctement pour moi, pauvre Australien moyen. Quelle idée d'être irlandais, vous m'direz. Je crois bien que ces origines sont assez complexes, en fait. Enfin, il est surtout « Irish. » quoi. J'essayerais d'aborder ça dans un autre chapitre. Oui parce que je ne suis pas doué pour raconter des histoires. Surtout que je m'y connais pas trop en Echtach. Il fallait demander aux vieux patron du garage, il le connait mieux et... bref. Je continue.

Pousser par son regard de psychopathe ambulant et mon instinct de survis, je me suis finalement écarté de la carcasse que j'essayais de réparer et je me suis retrouvé devant lui. Ce bougre me regardait de haut. Ok, j'étais plus petit que lui. J'étais pas musclé et quand je transpirais, ça me rendait pas sexy, moi. Je voulais lui crier le fond de ma pensée ! De retourner fêter la Saint-Patrick chez lui - voilà que je devenais xénophobe à cause de lui - Mais je voulais pas me battre. J'étais encore jeune, j'avais vingt deux ans, merde ! Et lui, avec ses trente ans dans deux mois, il avait plus rien à perdre. Le duel à mort, non merci. Il repartit donner des coups de chiffons à sa bécane.

Et moi, j'étais sur le trottoir, devant le garage avec l'impression de m'être encore fait avoir.

Ma rencontre avec Echtach, c'était il y a un an. . Et comme dans mes vieilles habitudes, je m’étais réveillé en retard, pour le premier jour de mon nouveau boulot. J’allais bosser dans le seul garage qui avait accepté ma maigre expérience de mécanicien.

Bref. Me précipitant à la vitesse de la lumière sur le lieu de mon nouvel emploi, je fis très vite la rencontre d'un vieil homme plutôt intimidant. C'était le patron. Et un gros « meeeeeeerde » résonna dans mon crâne. Il me gratifia d'un « enfin là, tu commences bien pour ton premier jour toi! Presque aussi en retard qu'Echtach à son premier jour. »

Merci de me faire remarquer que j’étais dans la merde, ce que je savais pertinemment déjà. Et le fait que j’étais en sueur, au bord de l’arrêt cardiaque pour avoir couru comme un malade mental était la preuve de ma détresse non ?
Et puis, je ne savais absolument pas qui était cet Echtach. Son chien ?

« Je suis vraiment désolé, désolé ! La grand-mère n’a pas sonné, j’ai dû aider mon réveil à traverser la route et… » Voyant que je m’emmêlais dans mes excuses toutes préparées, il soupira longuement avant de me faire visiter les lieux. Finalement, j'arrivais dans le cœur du bâtiment, là où toutes les voitures se faisaient refaire une beauté. Et je le vis. Entrain de repeindre une voiture, un masque recouvrant la moitié de son visage.

Faut pas que notre héros crève à cause de l'inhalation de peintures toxiques,

Je ne sais toujours pas pourquoi. J'étais peut-être fasciné par lui ? Avec les petites étoiles dans les yeux et tout et tout ? En tout cas, voulant admirer ce qu'il faisait de plus près, je me pris les pieds dans un seau de peintures. Étalé par terre, le vieux patron se foutant légèrement de ma gueule, je vis deux pieds pénétrer mon champ de vision au sol. Je relevais la tête et observais Echtach, dans toute sa splendeur. Il ôta son masque et pendant quelques secondes, il me fixa sans rien dire, sans aucune expression sur son visage. J'avais vraiment peur.

« T'es un crétin, toi hein ? » Il se mit à ricaner dans sa propre mini barbe, tout en s'écartant de mon corps-serpillère, et ce diabolique surnom de crétin me colle encore à la peau.

Finalement après quelques mois, j'étais intégré dans la petite équipe. Moi, le patron et Echtach. Et en apprenant à le connaître, ce sale type n'était si sale type que ça. Enfin, si mais pas tant que ça. Je me comprends. Et notre relation changea lors de ce jour, cette heure de repos dans la salle des sous-fifres.

« Putain, ça m'gratte les couilles depuis ce matin, j'espère que j'me suis pas chopé un truc bizarre. » J'observais Echtach se passer la main lentement sur son entre-jambe, tout en faisant une drôle de tête. Et mes oreilles chastes pleuraient devant tant de... subtilité masculine.

Mais je voulais être son pote moi. Alors je rentre dans ton jeu, manant !
« Tu t'es faite une gonzesse hein ? Elle était bonne ? » J'avais pris un accent de pirate sans m'en apercevoir, essayant de jouer les gros durs. Il me fixa, impassible. Y'avait que moi qu'il regardait ainsi, j'avais l'impression que le monde autour de moi s'effondrait. Il sortit un clope de son paquet, malgré l'interdiction de fumer, et entama sa longue destruction des poumons, devant moi.

« Bien sur qu'elle était bonne, crétin. Mais elle a chopé mon numéro et elle veut me revoir. Ça craint. Elle a même parlé de faire un tour sur ma moto pour aller à la plage, et tout le bordel. » Je souriais, en ricanant. S'il y avait bien un truc que j'avais appris sur Echtach, c'est qu'il détestait s'attacher aux autres et plus particulièrement aux femmes. Il était assez bizarre avec elles. J'avais cru comprendre qu'il était l'ainé d'une fratrie de quatre enfants. Et qu'il avait toujours été le seul homme de la famille. C'était peut-être à cause de ça.

« Tu sais que c'est la fête des pères aujourd'hui ? » J'ai cru que mon heure était arrivé. Je voulais changer de sujet de conversations, parce que ça me m'étais mal à l'aise ses histoires de coucheries. Mais le regard qu'il m'avait lancé suite à ma question était purement meurtrier.

« J'ai pas d'père. J'en ai jamais eu. Mon géniteur nous a abandonné, ma mère et moi, quand on était encore en Irlande. J'avais deux ans, mec. On est partit chez ma grand-mère, ici, à Perth, et m'a mère s'est trouvé un autre mec avec qui copuler. Mais si je vois un jour mon vrai père, je lui arrache les boules. Et putain, tu crois qu'à vingt neuf balais j'en ai quelque chose à carrer de ta foutue fête, crétin ? » monologua-t-il, tout en fûmant.

Ok donc papa, sujet difficile.

Le crétin a écrit:

Echtach qui c'est ?
Pour moi, c'est un type qui n'a pas de règles. Le vieux patron l'a compris aussi d'ailleurs. Il arrive quand il le souhaite au boulot. Mais comme il est doué, personne ne lui reproche. La plupart du temps, il est sur sa moto. Il paraît qu'il fait souvent des petits raids à l'extérieur de la ville, pendant plusieurs heures et même des jours entiers. Il est, à première vue, très con. Ouais. Je le pense toujours d'ailleurs. C'est un mec qui n'aime pas grand chose, mis à part les femmes, les bières, sa moto et les films pornographiques qu'il a dans son étagère. Je le sais parce que j'ai vu sa collection et c'est effrayant. Bref. Je sais pas grand chose d'autre sur son passé. Il aime bien cette épaisse couche de mystère sur lui, je pense. Finalement, j'aime bien le voir maltraiter les clients, insulter les gens, ou les défendre quand il le faut. C'est un homme plus complexe qu'il n'y parait.

Je vais faire une thèse sur ce type en fait.