TROIS CANDIDATURES AUX POSTES D'ADMINISTRATEURS ONT ÉTÉ RETENUES. Félicitation à Echtach Oshenn, Oxana J. Stevens & Anna L. Huntington |
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Knox Abberdeen ♔ HABITANT DE PERTH
POSTS : 25 PSEUDO : nou_ille AVATAR : Josh Beech CREDITS : apokalypto
| Sujet: Fucking BITCH Ven 2 Mar - 8:36 | |
| J'suis quoi, moi, hein ? Un bouche trou gold ? Un bouche trou platine ? On m'sort du sac quand personne n'est assez bon rodéoman pour tirer le plus d'avantage possible. J'suis quoi moi ? Un tapis qu'elle foule de ses pieds dès qu'il lui vient l'idée subite de repointer sa tronche de chienne, une fois baisée par un trouduc mate, tout comme elle ? Son pater, sa mater, j'ai toute la tribu sur l'dos. Dégage. Back Off, j'ai mieux à faire. D'ailleurs qu'est-ce que tu crois ? Tu crois que j'suis resté chaste à prier le petit Jésus en attendant que tu reviennes la bouche en Q pour me dire que j't'ai manqué ? Quand on manque à quelqu'un c'pas comme ça qu'on fait, non. On ne toque pas à la porte à 7 heures du matin pour dire : SEURPRISEEEEE alors, ça gaz, ça roule ? Damn, je ne suis pas en pâte à modeler, bouffonne. Pas en pâte à fixe, tu décolles et tu recolles comme bon te semble. J'suis pas un sticker écrit " pigeon ". Tu n'décores pas ton joli p'tit cul dès que mamzelle a envie de manger une part de gateau au fromage blanc. Yogurt, bitch. C'la couleur de ma peau, si t'es parents sont pas content qu'ils aillent chier un pétard ailleurs que dans mon périmètre. Si tu es écoeurée de t'faire un peau pâle, va-y avec eux, vous pourrez chanter " Hakuna matata ", c'est dans vos cordes. Evidement, ces mots ne sont pas prêt de sortir de ma bouche. Evidement, j'vois pas pourquoi je n'arrête pas de penser à cette conne. Evidement, je perds un temps considérable à rabacher combien, au fond, ouai, elle me manque. Mes yeux se portent sur l'eau, j'attends que l'collègue finisse de faire cuir ses beignets. J'attends, pendant que tous mes vêtements s'imprégnent de la ragoutante odeur de friture. Mes vêtements, ma peau, mes cheveux. Genre, s'avez pas c'qu'elle disait, l'autre briseuse de cul ? 'Parait qu'elle kiffait, 'parait qu'elle avait l'impression d'se " faire " un donuts ambulant. Les impressions, moi aussi, j'en ai. Tout d'suite, sous ce soleil de plomb : j'ai envie de la griller. Portée direct sur le soleil, en orbite à deux mètres et la laisser se calciner façon méchoui. Miam, miam. Peut être que je serais triste DEUX SECONDES et après, j'irai m'en trouver une autre. Peut être que " l'autre" en question ne sera pas comme elle. Peut être que je regretterai le modèle original, peut être que je deviendrai fou MAIS au moins, j'aurai eu ma revanche. Point, virgule. L'collègue travaille rapidement so rapidement je me retrouve à devoir longer la côté. Bordel, j'commence à hair la plage, hair l'odeur d'iode, hair le sable, hair le soleil, hair Kadey. J'finis par hair TOUS ce que j'aimais. C'est flippant. Navrant. Je deviens amer. Merci la mer, la mère McConnasse. Merci à tous ceux qui m'ont sucé jusque la moelle. Dans ce monde, il n'y a que ma nièce qui m'aime comme je suis. Tatoué comme une merdasse, blanc comme une fesse et pas poli. J'avance, tel un mulet chargé de diverses pitences sur une route désertique quelque part en afrique, je joue les aventuriers en tongues ( classe de chez classe). J'entends une voix sèche, je pile trop fort. Mes yeux se plantent sur elle, elle ose, qu'elle belle fioriture. Elle ose venir sur mes plats de bandes pour pisser dur, elle et son nouveau toutou. L'homme porte-clé, damn, je lui enfoncerai bien un beignets profond dans l'gossier. Sauf que de là où je suis posté, il faut bien avouer, son nouveau gars en jette. C'sûr, il n'est pas tatoué, c'sûr, il n'est pas albinos, c'sûr, j'pourrai aller m'rendormir seulement, nan, je suis peut être un blancs mais j'suis épicé ! J'arrive à pas d'velours : « Des beignets ? On en a pour tous les goûts : connard, batard, fils de chien et même : bande de cons. Alors ?»
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Kadey F. McCoy ♔ HABITANT DE PERTH
POSTS : 15 PSEUDO : Bon.Iver AVATAR : Emmy Rossum CREDITS : Ladygagathe
| Sujet: Re: Fucking BITCH Mar 13 Mar - 9:07 | |
| Couches expédiés, enfilés, biberon gobé, ménage fait, je m'envole, planche sous le bras. « M'man j'y vais ! » Je lui laisse pas le temps de répliquer quoique ce soit, je sors et claque la porte. Ras l'cul de faire la nanny alors que la reine mère gobe ses cachets pour dépressif et reste devant sa téloche pendant que son unique fille s'occupe de la maisonnée. Mes frères m'ont manqué certes mais flash info : j'ai une life. Certes, elle ressemble à rien si ce n'est à un champ de bataille, un champ de ruine. Sans le blanc, c'est terne et moche. Sans le tatoué, y'a pas de feux d'artifice. Je suis en congé sans solde, je suis en vac. Plus de bordel, plus de merde, plus de feu mais je m'ennuie ferme, c'est un fait. La petite vie bien rangée, c'est c'qu'il voulait pour moi le commandant en chef, le paternel mais moi, c'est pas ce que je voulais. Il est pas gras le Kealan, il sent pas donut, il est sain comme un fruit qu'on bouffe au petit déjeuner, peut-être un peu trop sain. Je sais pas. Il rentre bientôt dans son pays, les vacances ont une fin et quand il veut parler de « notre » avenir, je change souvent de sujet parce que le nous, il ressemble à une grosse blague, à du vent, le genre de vent en pleine gueule, celui qui te fait tirer une sale gueule avec les joues en forme de voile à bateau : glamour. Le Kealan il me prend en grippe et me choppe dans la rue, il se cache dans un bosquet m'attendant ou quoi ? Sourire se voulant sincère sur la gueule, je le salue. Il se penche vers moi et me tape un kiss sur les lèvres. Je grince des dents en silence et je reprend le chemin vers la plage, lui, sur les talons. On se tape la discuss' mais ça vole pas bien haut, comme à chaque fois. Si au pieu ça vole bien, le reste du temps, je reste un peu trop proche du sol, parfois je le bouffe. Je me fais les dents sur le bitume presque. Ma main libre se retrouve vite assaillie par l'ennemi déguisé en allié. Je pipe pas mot et je la garde sa main, ça pourrait toujours servir, au pif, ca comble les trous, ça comble l'absence. L'absence de l'autre glandu gras comme frite. La plage, je soupire. A peine revenue et je ne peux déjà plus m'en passer. Les plages de la nouvelle-zélande n'ont rien à voir avec celle de l'Australie, tout comme les requins mais on va passer sur ce détail. On élu domicile sur le sable chaud, je largue le fardeau d'un « Je vais m'faire quelque vague, je reviens » Et je me tire. Y'a vraiment que sur les flots que j'arrive à plus ou moins faire le vide dans ma tête et je crois que y'a vraiment besoin en ce moment. On dit que l'eau de mer a des propriétés bénéfiques pour nettoyer l'âme, moi, je dis que le Knock, faudrait le noyer dans la mer et le laisser comme casse-croute pour les requins mais pas sûr qu'ils veuillent bien de lui, ils font gaffe à leurs lignes les requins et je les comprend. Je glisse sur les vagues, je me ramasse des gamelles mais je m'enfous, je m'amuse ou presque. Debout sur ma planche, les gens sur la plage ressemblent à des fourmis, je pourrais les écraser en levant l'index et dire que quelque part par là traine LE vendeur de donut à la con, quelque part, quelque part. Peut-être affuté de ses putes en chaleur qui demandent qu'à se faire farcir comme ses vulgaires donuts infâmes qu'il vend. Quand j'ai assez bu la tasse à mon goût, je quitte les flots pour retrouver la mer calme, le néant en faite. Mes pieds s'enfoncent dans le sable brûlant et je me laisse tomber sur la serviette que le Kealan a disposé pour ma petite personne. Trop aimable, trop attentionné. C'est pas le Knock qui aurait fait ça. Ma planche plantée dans le sable nous offre un répit face à soleil qui commence déjà à faire sécher l'eau de mer sur ma peau. Welcome home. Ce petit moment aurait limite était paradisiaque si au loin je n'apercevais pas le yéti version anorexique qui se ramène avec ses beignets fourrés à la merde. Un grognement dans la gorge, une bataille entre mes deux consciences et le diablotin gagne, comme à chaque fois que Knock se trouve dans les parages. « Blanc du cul, t'as baigné dans la crème solaire petit ou quoi ? Tu reflète le soleil Edward II ! » C'est plus une insulte pour Edward en passant. Le coton-tige, il met pas de temps pour répliquer. Il plante ses cros comme un requin blanc, ouais requin blanc, c'est bien ce qui lui correspond bien à ce glandu. Tiens, où est sa traînée de groupie ? Celles qui lui collent au cul comme des moucherons sur le cul plein de merde d'un hippopotame ? Fuck. « On en veut pas de tes beignets pourris ! Va donc intoxiquer qui veut bien mourir d'une chiasse foudroyante » Kealan tourne un visage surpris vers moi. Je sens le reproche. Il a pas l'habitude de me voir parler le va-chier-mais-bien. J'suis nickel chrome avec lui, je suis comme mon pater veut que je sois. Limite s'il me réprimerait pas d'envoyer chier un pauvre vendeur de donuts. Le pauvre, s'il savait que c'est mon ex et que le tatouage qui me crame les côtés lui est dédié, il le rangerait son sourire trop chaleureux. Range-le, tu vas te faire bouffer. « Mange-en un ! Ca ferait du bien à cette plage » Crac. V'la. Et pour enfoncer le clou, je me niche dans les bras de Kealan. Ca c'est pour la rousse qui m'a accueillit à ta porte le jour où je suis rentrée. Je l'ai bien dit, Kealan, il peut servir parfois. J'suis méchante. Pauvre Kealan. Il est gentil pourtant. Ses bras se referment sur moi alors que je lance un regard noir à l'allumé. Il prend racine ou quoi ?
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