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CARACTERE ϟ

Souriante ► elle a toujours le sourire. Elle passe son temps à sourire. Pour elle un sourire ne coûte rien et ça fait toujours plaisir. Alors elle sourit. Et quand son beau sourire n’inonde pas son visage c’est qu’elle ne va pas bien.

Pleine de vie ► elle est hyperactive, plein de vie. Encore toute innocente. Elle est toujours active et déteste ne rien faire. Elle déteste s’ennuyer. Alors elle bouge elle montre qu’elle vit. Elle vit tout simplement. Profitant de chaque instant de la vie.

Enfantine ► c’est encore une petite fille. Elle s’émerveille devant si peu. Elle adore les vitrines à noël. Elle adore faire des blagues de gamin. Elle regarde encore les dessins-animés. Une vraie peter pan. Certain dise qu’elle a le « syndrome de peter-pan » et qui sait ces peut être vrai …

Sensible ► elle pleure toujours devant les films. Qu’importe elle trouve toujours le moyen de verser une petite larme voir ce transformer en vraie fontaine. Et la vie l’a rend aussi très sensible. Et elle a souvent la larme à l’œil tout en gardant un beau sourire.

Mystérieuse ► elle reste assez évasive sur son passé. Elle ne veut pas en parler. Et en parlera qu’aux gens qu’elle jugera de confiance. Elle reste sur son mystère. Et laisse les gens s’interroger sur elle.

Peureuse ► Téméraire mais pas courageuse. Ça pour partir à l’aventure, pour faire les choses elle y va. Mais elle se rend bien vite compte qu’elle a peur. Et qu’elle est sacrément peureuse. Une balade en forêt peut très vite devenir comique avec elle et sa peur des insectes ou du noir. Et tellement d’autre chose encore.

A l’écoute ► C’est une très bonne oreille. Les gens peuvent se confier à elle sans aucun souci. Elle écoute et elle a une épaule assez grande pour que la personne puisse pleurer dessus et déverser tous son blues.

Maladroite ► c’est une vraie gaffeuse/maladroite/malchanceuse. Tous ce que vous voulez, mais en tout cas, aucun assiette ou verre survit à son passage. Elle a le truc pour ce prendre les pieds partout. Marcher dans les flaques d’eau sans le faire exprès. Manquer de ce faire renverser. Ce prendre les arbres. Glisser sur une peau de banane. Enfin la total.

Artiste ► elle adore tous ce qui a attrait à l’art. La peinture, la sculpture, la musique, le cinéma, tout, tout, tout. Elle est artiste elle-même. Elle joue de la musique, chante et fait des dessins. Elle adore réellement cet univers.

Têtue/Jalouse/Mauvaise perdante ► elle est aussi têtue qu’un âne et c’est dur de lui enlever une idée de la tête. Elle est très jalouse mais évite de le montrer même si elle est. Mauvaise perdante elle déteste plus que tout perdre.



A PROPOS DE VOUS ϟ



John et Eleana, était âgés respectivement de dix-huit ans et vingt ans quand Eleana tomba enceinte. John assuma mais ce n’était pas ce qu’il voulait. Il aimait Eleana et il restait juste pour ça – pour elle. Quand neuf mois plus tard, leur petite fille, vint au monde. Il connut un moment de réveille. Il était papa. Et il avait la femme qu’il aimait plus tout à côté de lui, en bonne santé. Et une petite fille qui lui ressemblait tellement. Si petite et déjà si belle. Ils avaient décidés de l’appeler Gwenaël Snow-Riley. Ils étaient les heureux parents d’une merveilleuse petite fille. Le temps passa. Ils se marièrent. Leur petite fille grandissait vite. Trop vite. Ce lien qu’il avait réussi à créer avec Gwenaël, se dégradé de semaine en semaine. Plus la petite grandissait, moins il l’a supporté. Elle était bruyante et trop active pour lui. Il n’arrivait pas à travailler. Et Eleana était trop occupée à lui pardonner tout. Gwenaël et son père, une histoire impossible. Gwen’ sentant cette distance de son père. Elle ne l’approchait plus et elle doublait son amour pour sa mère. Elle ne l’a lâchée plus. Gwenaël rentra à l’école primaire et son père lui accorda encore moins d’importance. Et Eleana se mit à travailler. Il était temps pour elle de reprendre le travail. Gwenaël voyait sa maman courir partout. L’emmener à l’école, venir la rechercher, lui faire faire les devoirs, faire à manger, faire le ménage. Et John, son père qui restait là sans rien. Il ne s’occupait même pas d’elle, alors qui l’aurait pu. Un soir, elle entendit ses parents se disputer. Eleana reprochait à John de ne rien faire, de ne pas faire attention à leur petite fille. Que bientôt il allait devenir un inconnu pour Gwenaël. Elle n’avait pas tords. Gwen’ ne connaissait même plus son papa. Gwen’ retourna dans sa chambre, elle ne supportait pas de les entendre ce disputer ainsi. C’était trop dur. Elle était peut être petite mais elle comprenait.

Le temps passa. Et un accident arriva. Un événement qui brisa le quotidien. Qui brisa la vie de famille. Alors que John aurait dû rentrer à la maison, ce soir-là il ne rentra pas. A la place ce fut un homme de la police qui arriva. Et qui annonça à Eleana le décès de son mari. Gwen’ était là derrière cette porte d’entrée. Et entendit tout. Même si elle n’avait pas eu un très bon contact avec son père. C’était son papa. Elle se mit à pleurer. Eleana la serra dans ses bras et toutes les deux pleurèrent cet homme perdu. Eleana annonça en même temps à sa fille qu’elle était enceinte. Elle se demandait comment sa maman allait pouvoir gérer le décès de John, cette grossesse qui aurait dû un événement heureux. Et elle, petite fille qu’elle était. Elle s’inquiétait pour sa maman. Du haut de ses neuf ans. Son petit frère vit le jour sept mois plus tard. Gwenaël occupa une grande place dans l’éducation de son petit frère. Dans la vie de son petit frère. Elle prit très vite des responsabilités tout en gardant son âme d’enfant.




« Les enfants vous êtes prêt à partir ? C’est bon ? »
« Oui mam’ et Samy aussi ! »

Eleana, Gwenaël qui avait maintenant seize ans et Sam aussi appeler Samy, le petit frère de maintenant sept ans. Ils avaient à se reconstruire de jour en jour. Et aujourd’hui ils avaient une vie calme et paisible. Joyeuse même. Avec le souvenir de John. Eleana avait loué une maison au bord d’un lac. Pour faire plaisir à ses enfants et prendre un peu de repos aussi. Tous ce petit beau monde grimpèrent dans la voiture et c’était partit. Trois heures plus tard ils arrivèrent. Quinze jours ici. Gwen’ était contente. Elle voulait depuis un long moment avoir ces vacances-là. Elle prit son petit frère et l’emmena à sa chambre. Durant six jours ils s’amusèrent comme des fous. Comme jamais elle ne s’était amusée dans sa vie. Elle passait un moment merveilleux. Des souvenirs extraordinaires. Elle redécouvrait sa mère et la joie de son petit frère, la passionnée. Mais à l’aube du septième jour, sa mère rentra précipitamment dans sa chambre et lui demanda paniquée :

« Gwen’!!! Samy est avec toi ? »
« Non maman pourquoi ? »
« Parce que je l’ai trouvé nulle part dans la maison ! Il n’est plus dans la maison Gwen’ !!! »

La panique envahit Gwen’ aussi. Elle se leva précipitamment. Et commença à fouiller dans la maison avec une nouvelle fois sa mère. Puis elle prit l’initiative :

« Maman part par-là ! Vers le nord et je prends le sud. Si on le trouve on crie ! Ok ? »

Ok. Elle prit la direction du Sud. Elle courait et appeler son petit frère. Et d’un seul coup, son cœur s’arrêta presque, là au milieu du lac, elle vit quelque chose flottait. La panique l’envahit et un mauvais sentiment monta en elle. Elle plongea dans le lac sans réfléchir et quand elle arriva à ce qu’elle avait vue. Les larmes coulèrent le long de ses joues. Elle ramena le corps froid de son petit frère sur la rive. Elle cria :

« SAMY JE T’EN PRIS REVEILLE TOI !!! REVEILLE TOI !! SAMYYYY !!! MAMANNNNNNNNNNNN !!!!! »

Elle ne savait pas quoi faire. Elle s’en voulait. Elle aurait dû le surveiller. Sa mère arriva peu de temps après. Sa mère ne réagit pas de suite, elle était calme. Très calme. Elle appela la police et les pompiers. Gwen’ n’avait jamais vue sa mère aussi. Alors qu’elle savait que Samy était déjà très loin.

Il fut emmené et là quand tous fut calme, Eleana craqua. Craqua complétement. Gwen’ était allongée sur un lit d’hôpital, sous calmant. Et sa mère dans un état pas croyable aussi. Il s’était noyé. Samy s’était noyé. Il était mort. Comme John. Juste partit. Il était juste partit.

On rentra à Dinan. La maison silencieuse. Le cœur lourd. Aucune des deux ne parlaient. Et ce fut ainsi durant un très long mois. Puis les langues se sont déliées. Les accusations aussi, les reproches. C’était la faute de Gwen’ d’après sa mère. Déjà qu’elle s’en voulait, qu’elle sombrait de plus en plus à chaque jour qui passé. Sa mère en rajouté et l’accusé. Gwen’ commença à faire deux trois bêtises. Et puis à dix-huit ans. Elle arriva au fond du gouffre. Deux ans plus tard. Oui deux ans plus tard. La relation avec sa mère s’était aggravée. Rien n’allait. Elle s’en voulait. Elle ne se pardonnait pas. Elle se fichait de la vie et de tout. Elle alla à une soirée et se prit une belle cuite. Et ce soir-là, elle se fit droguée et violée aussi. Quand elle se réveilla le matin et le découvrit. Elle ne dit rien. Elle rentra chez elle. Et garda le silence. Sa mère l’engueula. C’était son boulot. Deux jours plus tard. Eleana présenta un billet aller-retour à sa fille pour l’Australie et lui dit :

« Ton avion part dans deux heures ! Ta valise est faite, juste ici ! si tu dois faire des conneries fait les loin de la maison ! Tu as compris ?! »
Elle prit sa valise et le taxi qui l’attendait, l’emmena en Australie. Elle partit sans dire en revoir à sa mère. Elle avait tellement mal. Son cœur était brisé en mille morceaux. Gwen’ était juste brisée, perdue. Son petit frère, son viole. Elle ne savait plus où elle était, où elle en était, et qui elle était.






Elle est arrivait là seule et perdue à l’aéroport. Elle était à Perth. Elle s’assit là à la sortie de l’aéroport. Qu’allait-elle devenir ? Et là sur ce trottoir, elle se laissa tomber par terre et les larmes quittèrent ses paupières pour venir rouler le long de ses joues. Merde !! Qu’avait-elle fait pour mériter une vie si terrible, si douloureuse. Elle n’était pas méchante. Elle ne demandait qu’a aimé et être aimée. Mais rien. Juste des trous noirs, juste le malheur. Un désastre, l’ouragan de sa vie. Elle sentit des mains sur ses épaules. Elle releva doucement la tête. Et son regard croisa celui d’une personne, un regard comme elle n’avait jamais vue encore. Elle resta un instant silencieuse comme hypnotisée. Il ouvrit la bouche et le cœur de Gwen sauta trois battements :

« Vous allez bien mademoiselle ? »

Quoi lui répondre. Elle n’allait pas lui débiter tout son malheur comme ça de bout en blanc. Elle laissa un instant de silence. Et finit par s’essuyer les larmes d’un rapide revers de main et dit en reprenant un peu. Elle répondit :

« Oui !! Euh .. Hum merci … Euh .. Vous … hum … Vous ne connaîtrais pas un hôtel pas cher s’il vous plaît ? »

Heureusement qu’elle était totalement bilingue. Il lui sourit. Et l’aida à se relever. Il lui répondit en gardant sa main :

« Je vais vous montrer ! Suivez-moi ! »

Elle prit sa valise et le suivit. Ce garçon avait quelque chose. Quelque chose de vraiment très spécial. Il s’arrêta devant un petit hôtel. Et elle comprit que c’était là que leur chemin séparé. Elle lui offrit un joli sourire. Et le remercia infiniment. Avant de partir il lui dit :

« Juste … Je m’appelle Ethan ! »
« Gwenaël ! Mais Gwen ! Encore merci ! »

Leur chemin se sépara pour de bon. Elle s’installa dans cette chambre d’hôtel. Et là elle se lâcha réellement. Elle pleura tout ce qu’elle avait. Tout ce qu’elle avait perdu. Tout ce qu’elle avait mal. Pendant plusieurs heures, elle resta assise sur le sol, pleurant toute l’eau qu’elle avait en elle. Elle finit par se lever d’un pied ferme. Elle passa par la salle de bain, se remis correctement et sortit. Il était tard. Elle marcha au bord de l’eau. Et soudain elle s’arrêta. Elle se tourna et regarda l’horizon de la mer. Elle enleva ses chaussures. Et commença doucement à s’enfoncer dans l’eau. Un peu plus à chaque pas. Elle ne se rendit compte que trop tard qu’elle n’avait plus pied. La panique l’envahit. Elle revit son frère étendu sur l’eau. Et se vit dans le même état. Elle se laissa couler. Couler au fond de l’eau. Mais une fois de plus dans la journée, des bras la remontèrent à la surface. Une fois qu’elle fut sur la rive. Elle toussa l’eau qu’elle avait avalée. Et se leva en colère et dit plutôt hurla :

« POURQUOI ? Pourquoi tu m’as remontée à la surface ? Je méritais de couler ! Je méritais de mourir !!! Pourquoi ?! »

Elle se rendit compte que cet homme était Ethan. Deux fois dans la journée. Les larmes retrouvèrent le chemin de ses joues et elle continua alors qu’il essayait de l’enlacer pour la calmer :

« Je voulais savoir ce que ça faisait de se noyer ! De boire toute cette eau !!! Je voulais savoir ce que mon petit a ressenti quand il n’avait plus de souffle sous toute cette eau !!! Je veux savoir ce que ça fait !!! Je veux être lavée à l’intérieure de moi !! Je veux laver toute les mains de ses hommes qui mon touché sans que je le sache !!!! JE VEUX ÊTRE …. Je ne sais pas …. Je veux juste tout oublier …. Je …. »

Elle ne finit pas sa phrase. Elle se laissa tomber dans les bras d’Ethan simplement. Et pleura tout son soul. Pleura encore et encore. Et Ethan resta là. Lui murmurant des mots rassurant à l’oreille. Elle finit par s’endormir sans s’en rendre compte. Et sentit qu’il l’a prenait dans ses bras. Et elle ne se réveilla que bien plus tard dans un lit, mou et douillet. Elle se leva, un mal de crâne affreux. Et marcha. Elle arriva dans la cuisine. Il y avait du café, du pain grillé, de la confiture. Tout ce qu’elle pouvait rêver. Et il y avait Ethan qui apparut. Il lui offrit un beau sourire et dit :

« Ça va mieux la puce ? Tu as bien dormi ? Viens approche ! Assis toi !! Viens manger ! »

Elle s’approcha. S’assit. Et cet instant fut le premier de plusieurs autres en la compagnie d’Ethan. Il me fit visiter la ville de fond en comble. Mais il n’arriva pas à me refaire mettre un pied dans l’eau. Mais son voyage arriva à son terme. A l’aéroport, Ethan l’embrassa. Et elle lui promit qu’elle reviendrait. Et lui, lui promit de l’attendre.









Elle arriva chez elle. Sa mère l’accueillit froidement. Elle s’en fichait pas mal. Deux mois s’écoulèrent. Elle passa son bac avec difficulté mais elle l’eu de justesse. Elle réunit toutes ses affaires. Laissa un mot à sa mère. Elle avait un billet sans retour pour Perth.

Quelques heures plus tard, elle était de nouveau à Perth. Où elle se sentait comme chez elle à vrai dire. Elle s’était découverte une vie ici. Un amour. Une raison d’être en quelque sorte. Une remise à zéro. Il était là, beau comme un chevalier. Elle emménagea chez lui. Une vie de couple qui commençait. Elle avait des moments de doute et d’angoisse. Mais chaque jour il était là pour la soutenir. Il lui redonnait la joie de vivre. Son trop plein de vie. Son sourire. Grâce à lui elle vivait et était heureuse de vivre. Oui il y avait des jours moyens. Mais « ça ira mon amour » disait-il, alors oui ça ira. Elle le croyait dur comme fer.

Aujourd’hui, elle a vingt-deux ans. Elle est étudiante en commerce, communication et ça lui plaît. Elle est avec l’amour de sa vie et pour elle c’est tous ce qui compte. Aucune nouvelle de sa mère et elle s’en fiche pas mal. Elle est heureuse