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TROIS CANDIDATURES AUX POSTES D'ADMINISTRATEURS ONT ÉTÉ RETENUES.
Félicitation à Echtach Oshenn, Oxana J. Stevens & Anna L. Huntington

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 ECH ► Désolé ... c'était ta moto ?

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Gwenaël S-R Sullivan
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MessageSujet: ECH ► Désolé ... c'était ta moto ?   ECH ► Désolé ... c'était ta moto ? EmptyMer 7 Mar - 16:25


« Oups désolée ! C'était ta moto ? C'est pas grave t'es mécano ! »


Gwen’ était là sur ces cahiers de cours. Plein de cours. Plein de livre. Plein de chose à faire. Elle avait bientôt finie. Il était onze heures du matin et elle y était depuis sept heures. Aujourd’hui elle n’avait pas de cours, les professeurs étant en réunion ou un truc dans le genre. Du coup elle s’était levée tôt pour pouvoir finir ses devoirs et s’avancer un peu partout. Gwen’ était peut-être quelques fois tête en l’air et gaffeuse, mais elle restait une élève sérieuse très sérieuse même. Ce fut sur les coups de midi qu’elle finit enfin tous ses devoirs. Elle eut juste le temps de préparer à manger, qu’Ethan rentra à la maison. Ils mangèrent en amoureux. Et Ethan repartit au boulot. Elle en profita pour faire un peu le ménage. Elle s’éclatait à faire le ménage à vrai dire. Parce qu’elle prenait ça plus pour un amusement qu’une corvée. Elle mit la musique à fond et elle dansa, chanta tout en effectuant les tâches ménagères. Elle avait trouvé le moyen de transformer une tâche pas forcément agréable en quelque chose d’agréable. Néanmoins ce n’était pas sans casse. Oui en heure, la belle avait réussis à briser un cadre photo, tant pis elle en rachèterait un, puis elle avait fait tomber leur petite télévision en voulant faire la poussière, elle allait se faire taper les doigts par Ethan, elle avait aussi réussis à se cogner la tête, parce qu’en voulant dépoussiérais le tapis par la fenêtre, elle s’était prise la fenêtre sur la tête. Enfin en une heure elle avait réussis à faire la totale.

Finalement, elle laissa de côté, balai, chiffon et partit à la douche. Elle s’habilla ensuite d’un slim gris foncé, d’une tunique blanche avec un arbre et une fée. Oui Gwen’ était assez fantaisiste comme fille. Et ce tee-shirt faisait partit de ses préférés. Elle enfila une paire d’escarpins noire, elle se tressa les cheveux sur le côté. Mis une petite veste. Pris son sac à main, ses clés de voiture et partit vers le garage de Echtach. Déjà un sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle adorait tellement allée faire son emmerdeuse auprès d’Echtach. C’est que la belle en profité en plus. Elle savait qu’il ne pouvait rien lui faire du coup elle s’amusait. Elle s’amusait avec ses nerfs. C’était Gwen’, gamine, enfantine et elle en avait tous les mauvais côtés. Elle arriva enfin sur le petit parking. Non ce n’était vraiment pas le jour pour elle de prendre la voiture. Elle vit une moto. Elle se dit que cela allait être beaucoup plus facile pour se garer avec une moto à côté. Mauvaise idée. Marche arrière. Boum, Bam, Badaboum --- aie beaucoup de bruit --- puis le silence. Une grimace apparut sur les lèvres de Gwen’, elle regarda par son rétroviseur, la moto était par terre, pas dans un super bon état. Et elle vit aussi arriver Echtach, qui n’avait pas l’air si heureux que ça. Elle sortit de la voiture. Elle s’approcha de la moto. Et elle dit à l’attention d’Echtach :

« Ta moto hein ? Je suis vraiment désolée ! Ce n’était pas fait exprès ! »

Au vue de son regard, il se fichait pas mal qu’elle l’est fait ou non exprès. Elle allait certainement en prendre pour son grade. Elle précisa néanmoins, avec des petits yeux innocents en quête de pardon :

« Echtach, tu es mécano non ? Tu vas pouvoir réparer à mes frais en plus hein ça te vas ? »

Petit sourire. Et sans le faire exprès – ou si qui sait – elle avait mal prononcé son prénom. A vrai dire elle l’écorchait tout le temps au grand malheur d’Echtach.
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Echtach Oshenn
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MessageSujet: Re: ECH ► Désolé ... c'était ta moto ?   ECH ► Désolé ... c'était ta moto ? EmptyMer 7 Mar - 20:13

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Seriously ? REALLY ?

C'était bien d'écouter de la musique bruyante à fond. Avec des écouteurs. Du bon vieux métal qui déchire les tympans, ouais, c'était définitivement bon. Et ce que je faisais actuellement n'était pas très passionnant, alors je rendais le tout plus festif. Je refaisais une beauté à la carrosserie de cette voiture de sport, qu'on m'avait confié y'a deux heures. Avec un pistolet puissant, un truc de professionnel, you know. Je devais repeindre tout le côté gauche en noir, en y mettant tout un tas de couches de différentes cochonneries chimiques pour protéger la peinture. Et c'était foutrement toxique. C'est avec une classe totale, que je portais un masque qui couvrait ma bouche et mon nez. On pouvait très certainement entendre le bruit de la musique qui s'échappait de mes écouteurs à l'autre bout du garage, mais au pire, je m'en foutais. Ça ferait de la bonne musique pour les clients. J'entendais un fond sonore parasite, comme si quelqu'un gueulait. J'allais pas commencer à m'occuper des autres, alors je restais dans mon coin, avec ma peinture, ma voiture et mon pistolet. Et comme je m'emmerdais, je m'amusais à mettre le tuyau entre mes deux cuisses, en visant la voiture. Ouais, je pissais de la peinture. Avec beaucoup une putain précision, en plus. J'assurais. « T'aimes ça, hein ! Chaudasse ! » Je ne me rendais pas compte que je criais comme un porc. Parce que la machine qui s'occupait de balancer la peinture faisait un boucan d'enfer et que ma musique me rendait sourd. Mais après tout, personne ne viendrait me faire chier. Je stoppais quelques secondes mes mouvements de bassins sans équivoque, pour aérer mon torse, secouant légèrement ma chemise. Même type de chemise sans manche que d'habitude. Renouveler ma garde-robe ? JAMAIS. « Hé, j'ai besoin de faire de la place dans le garage là, va bouger la Ford. Dans le parking. » J'pensais entendre encore quelque chose de pas très net. Je tournais la tête et je voyais le patron du garage. Mon patron adoré. J'avais toujours le tuyau d'arrosage entre les jambes, mais bon, il avait l'habitude. « QUOI ? Que je prenne qui dans l'parking ? » Mon patron baissa la tête, les mains sur les hanches, en soupirant. Je comprenais vraiment rien à ce qu'il pouvait me dire. Il s’avança vers moi, et appuya sur le bouton OFF de la machin à peinture, tout en me disant d’enlever mes écouteurs. Enfin, ce que j’interprétais alors qu'il tapotait son oreille avec son doigt. Je m'exécutais, comme un salarié modèle. J'en profitais pour abaisser mon masque de protection en plastoc, c'était pas vraiment pratique pour parler. Il pendait sagement à mon cou. « T'es vraiment con, Echtach, tu le sais ? » Voilà que je me faisais insulter. Et que je pouvais pas dire grand chose parce que c'était mon patron. Ah. Non. Attends. J'avais oublié que je m'en tamponnais de la hiérarchie. « Hein ? Va te faire mec ! Je bosse là, tu vois pas ? » En fait, il s'avérait qu'il était là, entrain d'essayer de se faire entendre depuis quelques minutes et que je ne l'avais même pas remarqué.

Finalement, je posais mon pote le pistolet à peinture et je sortais du coin douche pour les voitures, m’avançant vers la Ford à déplacer. Je soupirais, en observant mon patron retourner à glander derrière son bureau. Sérieux, il se touchait toute la journée ce mec. Et pourquoi me demander à moi ? J'étais pas le seul employé. Enfin bref, je montais dans la berline familiale et mis le contact. Marche arrière rapide et contrôlée, le cou cassé pour pouvoir regarder derrière moi, au cas où j'écraserais quelqu'un en sortant du garage, ça me ferait des dollars en moins sur mon salaire. J'étais sortis sans encombre et je garais la voiture sur le petit parking du garage, juste à côté. Une fois arrêté, je coupais le contact et posais mes deux mains sur le volant. Je ne savais pas pourquoi. Mais je prenais deux secondes pour inspirer et expirer doucement et longuement.

BOUM. -ceci est le bruit d'une voiture qui percute une moto.-

Putain.

Un frisson me parcourra l'échine presque instantanément après avoir entendu ce vacarme. J'ouvrais la porte du véhicule, sortais en regardant autour de moi, cherchant d'où le bruit de tôle fracassé pouvait venir. Et là. Je vis une voiture. Bizarrement, je me souvenais avoir laisser ma moto à l'endroit où se trouvait maintenant les roues arrières de l'automobile. « Qu'est-ce que c'est que ce bordel...Oh putain. Ne me dis pas que... » Je refermais la porte de la Ford et m'écartais légèrement d'elle, pour pouvoir mieux observer la chose horrible qui venait de me traverser l'esprit. Ma moto. Non. Si ? Peut-être. C'est pas possible. J'avançais et mes mains se rejoignirent devant ma bouche, comme si je priais. Ouais, je priais ce putain de Jésus Christ pour que ma Harley chérie n'ait rien. Désastre. Infamie. Mes mains se retrouvèrent successivement sur mon visage brutalement, pour essayer de me réveiller. Sur mes yeux, pour ne pas voir la réalité. Et elles finirent le périple sur mon crâne, dans ce qu'il me restait de cheveux, pour les arracher. La criminelle sortit de l'arme du crime, avec un sourire désolé dont je me serais bien passé. Je savais que j'aurais du noyer cette gamine dans le fleuve d'à côté depuis la première fois qu'elle avait débarqué.

« Ta moto hein ? Je suis vraiment désolée ! Ce n’était pas fait exprès ! »
Sans déconner. Heureusement qu'elle ne l'avait pas fait exprès ! J'étais à deux doigts d'exploser. Je fis deux pas en avant, puis un en arrière et je repassais une nouvelle fois une main sur mon visage, en la laissant trainer quelques secondes sur ma bouche. Parce que j'étais What the fuck, quand même. Ma moto était à terre, très certainement abimée. Je m'approchais, prenant bien le temps d'esquiver cette garce juvénile, pour constater les dégâts. « Ouais, c'est ma putain de moto que tu viens de renverser. C'est quoi ton problème au juste ? Apprend à conduire. Repasse ton permis. J'sais pas moi ! » Je parlais vite et mal. J'étais foutrement énervé. Légèrement courbé, je tournais ma tête dans la direction de.. comment c'était son nom déjà ? Aucune idée. J'avais que des insultes en tête. « Putain, quand j'dis que les femmes, ça doit pas toucher un putain de volant. » J'étais à présent accroupi, m'assurant que rien de grave n'était arrivé aux entrailles de ma bécane.

« Echtach, tu es mécano non ? Tu vas pouvoir réparer à mes frais en plus hein ça te vas ? »

J'entendais dans sa voix son saloperie de sourire et sa tête de chaton. Je détestais les chatons. Et pour couronner le tout, elle avait écorché mon prénom. Au même moment, je constatais que c'était plus de la tôle froissée qu'autre chose. Ma chère moto était abimée. Mais rien d'irréparable. Non mais sérieusement ? Je passais des heures à la rendre toute belle, à lui lustrer le pot d'échappement pour qu'ensuite, une nana qui conduit s'amène et brise tout mon boulot. Respirer. Je devais respirer. Je me redressais, en fixant d'un regard meurtrier la gamine. « T'es toujours dans mes pattes toi, hein. Putain, j'peux pas saquer les pisseuses dans ton genre. » J'esquissais un maigre sourire, qui se voulait totalement narquois. « T'inquiète que tu vas payer les frais de réparations. T'auras un supplément sur la note pour connerie aggravé. » Je crachais les mots et regardais ma pauvre moto, à terre. Puis mon yeux retournèrent sur la criminelle. Ouais, je te juge là.


Dernière édition par Echtach Oshenn le Jeu 8 Mar - 1:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ECH ► Désolé ... c'était ta moto ?   ECH ► Désolé ... c'était ta moto ? EmptyMer 7 Mar - 21:07


« Oups désolée ! C'était ta moto ? C'est pas grave t'es mécano ! »


Boum … Sa voiture avait touché la moto. Et en plus ce n’était pas la moto de n’importe qui ! C’était la moto de celui qu’elle adorait embêté et qu’elle prenait un sacré plaisir à emmerder d’ailleurs. Elle avait compris que c’était la sienne quand elle l’avait vue arriver, de façon pas trop, très happy quoi. Non c’était plus des envies d’assassinat que montrait sa tête. Cela ne pouvait pas être une autre moto, non c’était évident la sienne à lui. Quand il fut sur le lieu du crime . Gwen’ savait qu’elle allait s’en prendre plein la gueule, c’était même la plus grande des évidences. Elle s’excusa et précisa qu’elle n’avait pas fait exprès, un sourire désolée posé sur ses lèvres. Il fit deux pas en avant, puis un en arrière puis il passa sa main sur son visage. Il m’esquiva et rejoignit sa moto. Si elle avait été un gars, elle était sûre qu’elle serait déjà plus du tout de ce monde. Avec un rythme rapide et énervé. Oui parce que c’était évident qu’il l’était , il dit : « Ouais, c'est ma putain de moto que tu viens de renverser. C'est quoi ton problème au juste ? Apprend à conduire. Repasse ton permis. J'sais pas moi ! » . Une petite grimace barra le visage de Gwen’. Elle avait eu son permis au bout de la cinquième fois et après plus de soixante heures de conduite et six moniteurs différents dans trois auto-écoles différentes. Ça c’était le parcours de Gwenaël pour avoir son fichu permis de conduire. Quand elle avait eu son permis elle avait été tellement contente.

Il tourna la tête vers elle et dit « Putain, quand j'dis que les femmes, ça doit pas toucher un putain de volant. » . Je soupirais. Toujours les femmes qui revenait. Gwen’ était assez féministe dans son genre et défenderesse des droits de la femme. Pas toutes les femmes n’étaient aussi pas douées qu’elle au volant. Donc il ne fallait pas en faire une généralité. Gwen’ mis ses poings sur ses hanches. Alors que lui était accroupi près de sa moto. Gwen’ répliqua « Ah ça va hein ! Espèce de macho que tu es ! Les femmes ne sont pas toute pareilles ! ». Gwen’ ne savait pas être méchante. Elle restait dans l’innocence de l’enfance. Une gamine. Mais c’était justement ce qui énervait. Les petites phrases par-ci par-là. Et rire aussi. Tout dépendait des enfants. Gwen’ avait oubliée de grandir. Elle avait ce qu’on pouvait appeler ‘ le syndrome de peter-pan’. Il y avait ceux qui si faisait et ceux que non. Echtach faisait partie de ceux qui ne la supporter pas.

Gwen’ pris un petit sourire. Histoire de dire, ouais bah ce n’est pas si grave que ça, t’es mécano quoi ! Tu pourrais réparer ta moto. Gwen’ proposait même de tout mettre à ses frais. Même si elle ne coulait pas sous l’or. Elle pouvait se permettre de lui payer ça au moins c’était la moindre des choses. Ce mois-ci elle ne s’achèterait pas une paire d’escarpins ce n’est pas si grave. Gwen’ prenait la vie comme elle venait. Après ce qu’elle avait vécu, rien n’était grave pour elle. Il finit par se redresser et d’un regard pas si peu aimable voir même meurtrier il dit : « T'es toujours dans mes pattes toi, hein. Putain, j'peux pas saquer les pisseuses dans ton genre. » . Gwen’ fronça les sourcils. Aller il repartait avec ses insultes. Elle ne s’en offensait plus mais bon elle ne pouvait quand même pas s’empêcher de réagir. Il y aurait de quoi s’inquiétait d’ailleurs s’il n’y avait pas la moindre réaction. Il rajouta « T'inquiète que tu vas payer les frais de réparations. T'auras un supplément sur la note pour connerie aggravé. » . Gwen’ tapa du pied. Enfin son talon fendit une petite pierre en deux, ce qui fit un très léger crac. D’ailleurs chose qu’elle n’avait encore jamais cassé – touchant du bois – c’était bien ses chaussures, ses beaux talons, jamais elle ne l’est avait cassé, elle espérait que ça puisse durer.

Elle reprit enfin la parole « Connerie aggravé ! Ca va quand même, ce n’est pas ma faute si on m’a faite maladroite ! ». Puis un grand sourire se dessina sur ses lèvres et elle rajouta « Puis hein tu vas pas en faire tout un plat ce n’est qu’une moto hein ! Ce n’est pas la fin du monde après tout ! Ce n’est pas comme si j’avais écrasée un gamin – d’ailleurs merci mon Dieu ça m’est pas encore arrivé – puis je sais que tu m’aimes pas ! ». Elle se retenait de tirer la langue. Parce qu’elle savait que ça n’aggravait que les choses. Elle s’adossa à sa voiture et poursuivit « Ce que tu ne comprends pas c’est que ça m’amuse de traîner avec toi ! Parce que à dire vrai moi je t’aime bien & toi non, donc ça m’amuse ! ». Un sourire assez provocateur se dessina sur ses lèvres. Plus il lui montrerait qu’il ne pouvait pas la squatter plus elle s’en amusait.

Elle fit deux pas dans la direction d’Echtach. Regarda la moto puis le regarda lui et dit « Tu veux que je t’aide à la ramasser ? Faut que je finisse de garer ma voiture & du coup faudra aussi que tu répares la mienne. La climatisation ne marche plus et ta moto à fait bobo du coup à ma tuture ! Et je veux assister à tout ! Donc je reste docteur des voitures ! Et évidemment tout à mes frais ! ». Nouveau petit sourire. Gamine oui, c’est tout ce qu’elle était. Et croyait moi, là il n’était pas prêt de la voir partir. Elle n’allait pas le lâcher de sitôt. Elle trouverait toutes les excuses et les prétextes possible pour rester et s’amusait.
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MessageSujet: Re: ECH ► Désolé ... c'était ta moto ?   ECH ► Désolé ... c'était ta moto ? EmptyJeu 8 Mar - 3:20

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Seriously ? REALLY ?

C'est que j'y tenais à cette moto. Pourquoi ? J'avais mis trois mois de salaires dedans. J'avais la classe dessus. Elle était jolie. Elle m'aimait. Je l'aimais. On sortait tous les deux pendant des heures et des heures sans que je me lasse d'elle. Parfois, elle grommelait un peu mais aussitôt, j'allais m'occuper d'elle, voir ce qui n'allait pas. Bref, cette bécane, c'était ma meuf. Et personne n'avait le droit de toucher ma propriété. Je me souvenais encore de ce gamin qui s'était amusé à monter dessus, s'excitant sur le guidon, alors que j'étais entrain d'acheter des clopes. Ne pouvant pas frapper un gosse, j'en avais retourné une à son père, lui demandant de mieux élever son fils. Il ne faut pas toucher ma Harley, c’est tout. Je ne faisais plus trop attention à la gaffeuse d'à côté, mes yeux étaient rivés sur la blessée. Une énième fois, je me penchais par dessus. Ma main droite parcourrait les tuyaux, turbines, et autres objets métalliques, m'assurant que tout était en place. Mon premier diagnostique était fait ; juste de la tôle abimée, définitivement. Le reste, ça se vérifiait avec le moteur crachant sa puissance. Je venais de lui expliquer qu'elle allait largement cracher le fric, avec du bonus, pour m'avoir cassé les burnes. Sa réaction, je m'en balayais les steaks, alors qu'elle venait de frapper le sol légèrement du pied. Je l'avais vexée ou quoi ? La remarque sur les femmes ? Ah non. Elle m'avait déjà sortit un commentaire bidon pseudo féministe en me traitant de macho, un peu avant. J'assure que j'essayais de respecter les femmes. Mais quand je voyais ce qu'une d'entre elles arrivait à faire avec une voiture, la vingtaine à peine passée, je pouvais pas m'empêcher de penser qu'elles devaient rester dans une cuisine. Pour la sécurité de tous.

« Connerie aggravé ! Ça va quand même, ce n’est pas ma faute si on m’a faite maladroite ! » C'était pas de sa faute non. Je devais donc aller tabasser ses parents. Cool. De la violence gratuite. Je n'avais pas pu retenir un petit ricanement, accompagné d'un sourire sarcastique et d'un léger mouvement de tête.« Puis hein tu vas pas en faire tout un plat ce n’est qu’une moto hein ! Ce n’est pas la fin du monde après tout ! Ce n’est pas comme si j’avais écrasée un gamin – d’ailleurs merci mon Dieu ça m’est pas encore arrivé – puis je sais que tu m’aimes pas ! » C'est qu'elle en sortait des conneries la gamine, et avec un débit impressionnant. Enfin, je devais lui reconnaître son esprit de déduction quant à l'amour inexistant que je lui portais. J'avais peine à tout enregistrer, alors que mes yeux la suivait du regard, elle, la bougresse qui venait de s'adosser à sa voiture. Je baissais la tête, la secouant de droite à gauche, les mains sur les hanches. Exsqueeze me, mais je n'étais pas d'accord. « Qu'une moto ? » Mon regard retourna sur ma Harley puis revint à la jeune pécheresse. « QU'UNE MOTO ? » Ma voix venait de monter d'un coup, je contrôlais pas vraiment le volume de mes paroles quand j'étais énervé. Enfin, pas plus que d'habitude. « Putain, t'aurais écrasé un gosse, ça aurait été ton problème. Là, c'est de MA putain de moto qu'il est question. » En crachant ça, je pointais du doigt la bécane touchée au sol, en insistant bien, au cas où elle ne l'avait pas encore bien vue puis mon doigt s'écrasait sur mon torse. C'était la mienne. Je n'avais même pas relevé ces derniers mots. Sur le fait qu'elle m'aimait bien. Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu, hein. C'est pas comme si on me clamait tous les jours un amour sans égal. Que des femmes s'allongeaient devant moi pour prouver leurs obéissances. J'y croyais pas. Parce que je savais. On me l'avait dit. J'étais un gros con. Alors je haussais un sourcil en la regardant, parce que je sentais qu'elle allait m'en sortir une bonne, encore.

« Ce que tu ne comprends pas c’est que ça m’amuse de traîner avec toi ! Parce que à dire vrai moi je t’aime bien & toi non, donc ça m’amuse ! » AH. C'est qu'elle essayait de me provoquer, la pisseuse. Je n'étais déjà pas assez en rogne, pour elle. Ce n'était pas dans mon habitude de frapper les petites filles, mais elle, elle commençait réellement à me chauffer. Et pas dans le bon sens du terme. C'était vrai. J'avais l'habitude de son comportement insupportable d'enfant. Elle venait plusieurs fois par mois, me chercher des crosses à sa façon. Et moi, je répliquais avec des insultes, des gestes dans le vent. Je ne l'avais jamais encore atteint physiquement. Mais attention, un accident est si vite arrivé. « T'aimes quand je t'insulte ? T'aimes quand je te dis de dégager en gueulant ? Sérieux. » Je me tournais vers elle, pour l'avoir en face de moi. « T'es une saloperie de maso ou quoi ? Y'a des endroits spéciaux pour les gamines comme toi. » Je pensais à un club de sado-masochiste, hein. Suite à mes mots, elle s'avança vers moi. Par pur réflexe défensif, je reculais d'un pas pour me rapprocher de ma moto. Ne la touche plus, femme monstre ! Ma bécane juste à mes pieds et la fille maladroite devant moi. J'étais le rempart qui protégeait ma sainte Harley contre le démon.

M'aider à la ramasser ? Il ne me fallût pas énormément de temps pour répliquer. Deux secondes, en fait. « Garde tes mains pleines de vernis à ongle rose et qui puent le parfum loin de ma moto. » Je fis une pause, le temps de pivoter la tête légèrement. « Et c'est pas comme si j'avais pas assez de force pour remettre debout ma propre moto, crétine. »

Elle avait toujours un sourire collé sur le visage. « Faut que je finisse de garer ma voiture & du coup faudra aussi que tu répares la mienne. La climatisation ne marche plus et ta moto à fait bobo du coup à ma tuture ! Et je veux assister à tout ! Donc je reste docteur des voitures ! Et évidemment tout à mes frais ! » Non. Non. Non. Je ne pouvais pas. Je me retournais, sans dire un mot, mon regard traduisait suffisamment mes pensées. Va te faire foutre. J'attrapais la poignée de la bécane et je tirais dessus, d'un coup sec, pour que le monstre se soulève de quelques centimètres. Presque aussitôt, je saisissais l'autre poignée, qui était désormais à ma portée. Je tirais le tout une nouvelle fois vers moi, crispant mon visage, parce qu'elle n'était pas légère quand même. Une fois de nouveau sur ses deux roues, j'apposais la béquille qui permettait à la Harley de se tenir droite, sans mon aide. Je vérifiais l'état du côté qui avait mangé le sol, en contournant le tout. Rayé, rayé et rayé. « Allez, dégage maintenant. Je t'enverrais la facture, avec tout mon amour. » Ma tête était baissée, concentrée sur la moto, et j'avais fait un bref mouvement du bras, qui l'invitait à s'en aller. Du vent, merci. Je posais une main sur la selle. La tapotant. Comme si je voulais la rassurer. « Et compte pas sur moi pour ta voiture. Va faire chier quelqu'un d'autre » Elle devait partir. Pendant que j'avais mon self-control. J'espérais qu'elle allait comprendre le message. Elle était pire qu'une tâche d'eau de Javel, cette fille. Elle ne partait jamais. Et elle souriait tout le temps. Moi je ne faisais que lui répondre sèchement, en tirant une gueule d'enterrement. Je ne vois pas ce qu'il y avait d'amusant à trainer à mes côtés. Et merde. J'avais envie d'une bière. Fallait bien que ma frustration aille quelque part.
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MessageSujet: Re: ECH ► Désolé ... c'était ta moto ?   ECH ► Désolé ... c'était ta moto ? EmptyJeu 8 Mar - 13:09


« Oups désolée ! C'était ta moto ? C'est pas grave t'es mécano ! »


Comme il s’énervait pour une moto. Ce n’était qu’une moto après tout. Ce n’est pas comme si c’était un être humain. A vrai dire Gwen’ ne comprendrait jamais l’effet que les motos, les voitures et tout ça avait sur les hommes. Il l’est chouchouté comme si c’était vivant et tout ça. Ethan lui aussi tenait à sa voiture comme à la prunelle de ses yeux. C’est pourquoi ils avaient deux voitures. Une pour elle et une pour lui. D’une parce qu’ils travaillent dans des endroits différents et avait besoin de deux voitures donc et de deux parce qu’Ethan n’avait pas confiance en Gwen’ pour les voitures et d’un côté il n’avait pas tort. Mais bon, elle ne comprenait réellement pas l’intérêt que les gars portait à ses choses métalliques et pas facile du tout à manœuvré et manipuler. Néanmoins Gwen’ n’admettras jamais réellement qu’elle est nul au volant. Elle reconnaîtra qu’elle est maladroite, qu’elle donne beaucoup d’argent dans les garages. Mais elle ne dira jamais explicitement qu’elle est nulle avec un volant. Enfin, Gwen’ lui fit donc part de son avis, quant à sa réaction, face à ce petit accident, elle parlait vite, sortant les mots comme il lui venait. Ni colère, ni rien. C’était juste son hyperactivité qui ressortait comme toujours. Puis elle nota, juste pour le certifier, qu’il ne l’aimait pas. Elle le savait depuis le premier jour et ça n’avait cessé d’augmenter. Elle en jouait, elle le provoquait, c’était son amusement. Mais à trop jouer avec le feu, elle risquait un jour de s’en brûler. Mais enfin on n’en était pas là. Apparemment en employant le terme « qu’une moto » il l’avait pas trop apprécié « Qu'une moto ? » . Il regarda sa Harley et répéta d’un ton beaucoup plus élevé qui fit grimacer Gwen’ et après on disait que les filles hurlaient tout le temps « QU'UNE MOTO ? » . Gwen’ hocha la tête, oui ce n’est qu’une moto mon pote. Il poursuivit « Putain, t'aurais écrasé un gosse, ça aurait été ton problème. Là, c'est de MA putain de moto qu'il est question. » . Gwen’ avait compris que c’était SA moto à lui. Si elle ne le savait pas bah maintenant elle le sait quoi. Elle répliqua alors d’un ton calme « Calme toi Ech’ ! Tu sais qu’être trop énervé fait qu’on a des cheveux blancs beaucoup plus tôt et ton pauvre cœur ne tiendra pas longtemps si tu t’énerves toujours comme ça ! Donc zeenn c’est réparable ! ».

Un joli sourire comme il détestait tant. Gwen’ lui avait dit qu’elle l’aimait bien. Oui parce qu’y la faisait rire et l’amusait. Et Gwen’ adorait ça. Elle était appréciée de la plupart des gens, alors tomber sur une personne qui ne pouvait réellement pas la saquer, ça c’était nouveau pour elle. Et à vrai dire ça l’amusait. Parce que ça énervait Ech’ de l’avoir dans les pattes et pour Gwen’ c’était très plaisant. Elle lui raconta que ce qu’il ne comprenait pas c’était que ça l’amusait de traîner avec lui, parce qu’elle, elle l’aimait bien et pas lui, donc c’était amusant. Provocation. Oui Gwen’ essayait de le provoquer. Le jour où il arrêterait de lui montrer qu’il ne l’aimait pas. Qu’il ne démarrerait plus au quart de tour, qu’il ne s’énerverait plus après elle, là ça ne serait plus amusant, et elle arrêterait de venir le voir. Il n’y aurait plus de quoi s’amuser. Alors que là oui. Il répliqua « T'aimes quand je t'insulte ? T'aimes quand je te dis de dégager en gueulant ? Sérieux. » . Il se tourna vers elle et continua « T'es une saloperie de maso ou quoi ? Y'a des endroits spéciaux pour les gamines comme toi. » . Gwen’ hocha la tête et dit d’un ton toujours calme alors qu’un petit rire sortait de sa bouche « J’aime pas forcément, mais ça me fait rire comment tu le dis, comment tu fais ! Tu devrais te voir c’est trop marrant ! C’est clair que ça ne fait pas toujours plaisir ! Mais je m’en suis pris des insultes dans la tête ! Mais toi c’est différent t’es comique quand tu le fait, avec tes gestes, tes mimiques et tout et tout ! ». Elle laissa échapper un nouveau petit rire et rajouta « Puis je suis comme ça qu’avec toi ! ». Bim ! Enfin à ce point-là en tout cas elle l’était qu’avec lui. Car elle adorait enquiquiner les gens, mais à ce point c’était réellement qu’avec lui.

Gwen’ fit un pas en avant et lui par contre recula. Pour protégeais sa moto certainement. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Comme c’était mignon, comme il l’a protégeais. Trop chou. Elle proposa de l’aider à la ramasser. Elle n’en avait pas vraiment envie, mais par simple politesse et parce qu’elle savait que ça allait le faire réagir au quart de tour. Et elle n’avait pas tort : « Garde tes mains pleines de vernis à ongle rose et qui puent le parfum loin de ma moto. » . Comme c’est mignon. Surtout qu’elle n’avait pas de vernis. Oui elle s’attardait sur les détails et alors ?! Il poursuivit « Et c'est pas comme si j'avais pas assez de force pour remettre debout ma propre moto, crétine. » . Gwen’ haussa les épaules. Elle n’en doutait pas. D’ailleurs elle dit avec un petit sourire, elle était très souriante comme fille « J’en doute pas Monsieur plein de muscle ! »

Elle l’informa dans la foulée, qu’il fallait qui lui répare sa voiture aussi. Elle l’informa que sa climatisation ne marchait pas et du coup les blessures d’aujourd’hui aussi à voir et réparer. Et bien elle posa bien le fait qu’elle voulait rester pour assister au tout. Il se tourna vers elle, son regard voulait tout dire. Pfff même pas peur, elle prit un air je m’en foutiste. Et le regarda relevé sa moto. Toutes les étapes pour la remettre comme il fallait. Il contourna la moto, pour voir l’état du côté où elle était tombée. Là c’est clair, il n’allait pas l’aimer, enfin encore moins l’aimer, la pauvre Gwen’. Il dit avec des mouvements du genre allez c’est bon j’ai plus du tout besoin de toi « Allez, dégage maintenant. Je t'enverrais la facture, avec tout mon amour. » . Comme c’était mignon, avec ton mon amour, Gwen’ ne brocha pas d’un poil. Elle regarda Echtach, en train de tranquillement observer sa moto et tapota la selle, comme pour la rassurer. Gwen’ était là genre « comme il aime sa moto, trop mignon quoi ! ». Bon c’était assez ironique. Elle fit non de la tête et il poursuivit « Et compte pas sur moi pour ta voiture. Va faire chier quelqu'un d'autre » . Oh c’était blessant. Elle fit un regard genre super offensé, super triste, ce qui n’en était rien évidemment. Comédie. Elle savait que parfois elle prenait des risques, beaucoup de risque à le chercher ainsi. Elle en était parfaitement conscience. Qu’à force de chercher elle allait le trouver et elle s’en souviendrait toute sa vie, enfin si ce jour-là elle s’en sortait vivante évidemment. Mais aujourd’hui on n’en était pas là. Elle fit une nouvelle fois non de la tête et dit « Tu ne peux pas refuser de réparer ma voiture ! Ça serait vraiment bête que tu te retrouves sans travail ! Je peux être très convaincante quand je le veux ! Et puis comme ça tu auras plus de temps pour t’occuper de ta moto chérie ! Vous êtes trop chou tous les deux ! Tu ne lui aurais pas donné un prénom par hasard ? ». Elle se souvenait que certaine personne donné des prénoms à leur tas de ferrailles. Ma foi si ça leur faisait plaisir. Gwen’ jouait vraiment. Elle était en plein dans le jeu et sans le savoir Ech’ jouait avec elle. Le but était de l’énerver et l’emmerder. Alors en lui montrant tout ça, il rentrait dans son jeu à elle. Une sacrée boucle. Elle posa une main sur la moto d’Ech’, qu’elle retira néanmoins fort rapidement. A vrai dire elle l’avait même pas fait exprès, en faisait un pas en avant, elle avait faillit – discrètement – de se manger. Sourire … une nouvelle fois encore. C’était une boite à sourie cette Gwen’.
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MessageSujet: Re: ECH ► Désolé ... c'était ta moto ?   ECH ► Désolé ... c'était ta moto ? EmptyJeu 8 Mar - 22:07

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Seriously ? REALLY ?

Je sentais la pression sanguine de mon cerveau diminuer, ma respiration ralentissait. Je me calmais petit à petit. J'étais comme ça, moi. Je piquais des crises de colère et il fallait un certain temps pour que je trouve mon état normal. Ce coup-ci, c'était plus rapide que d'habitude. Peut-être parce qu'il y avait plus de peur que de mal, pour ma bécane. Comme venait de me le faire remarquer Gwenaël. Ah. Je me souvenais enfin de son prénom, le brouillard d'insultes de mon esprit commençait à s'estomper doucement, c'était bon signe. Pour elle. Mais le problème, c'est que le gamine ne semblait pas vouloir ni partir, ni se la fermer. Qu'est ce que je devais faire ? Lui jeter ma moto à la tronche ? La menacer de mort ? Une mort cruelle et douloureuse. Oui, c'était réparable. Oui je devais faire attention à mon rythme cardiaque. Blahblah. Répliques de gonzesses habituelles. Fais attention. Ne te blesse pas. Même si tu m'engueules. Mais surtout pour sa vie à elle. Elle s'en foutait de jouer avec mes nerfs ainsi ? Comment elle pouvait avoir des amis ? Qui voudrait trainer avec une pouffiasse maladroite qui joue les innocentes ? C'est ma vision d'elle. « Calme toi Ech’ » Il fallait qu'elle arrête de jouer la bonne copine avec moi. Je ne l'aimais pas. Je ne l'appréciais pas. Je n'aimais pas trainer avec. Et je ne supportais pas quand elle m’appelait par mon petit surnom. « Arrête de m'appeler comme ça, gamine. » Un ton froid. Sérieux. Comme si je me préparais à commettre un meurtre. J'avais la tête légèrement baissée et mes yeux, quant à eux, fixés sur Gwenaël. J'avais l'attitude du parfait psychopathe quoi. J'avais décidé de ne plus trop faire attention à elle, m'agenouillant derrière ma moto. De cette façon, je ne voyais plus qu'une moitié de chieuse, c'était déjà moins énervant. « Tu devrais te voir c’est trop marrant ! C’est clair que ça ne fait pas toujours plaisir ! Mais je m’en suis pris des insultes dans la tête ! Mais toi c’est différent t’es comique quand tu le fait, avec tes gestes, tes mimiques et tout et tout ! »

Comique. J'étais comique ? Ok donc là, je ne captais plus vraiment le bordel. Soit j'étais sacrément con pour ne pas me rendre compte que j'avais des talents d'humoristes cachés, soit cette gamine avait trop fumé de la pelouse du jardin de sa grand-mère pour avoir les idées claires. « Puis je suis comme ça qu’avec toi ! » Elle devait se droguer, c'était la seule explication. Je savais quand j'étais drôle. Quand je balançais des répliques dégueulasses. Quand je rotais à la gueule des vieilles, bourré, une bonne bière dans la main, dans la rue. Quand je touchais les seins d'une fille en criant « POUET POUET » comme un détraqué et en riant comme un cochon. Ou quand je faisais semblant d'enculer un de mes potes, en simulant un orgasme. Je levais les yeux vers elle, ouvrant légèrement la bouche, continuant de tripoter ma bécane pour vérifier que tout était en ordre. Je devais avoir une sale tête là. Peut-être même que c'était drôle à voir ? LA TU PEUX RIRE. « ... Si tu veux rire, va voir un putain de clown. » Ma main s'enfonçait autant qu'elle le pouvait dans les entrailles de ma Harley. Heureusement qu'elle n'insistait pas, la gamine. Je lui avais dit de rester loin de ma moto. Elle avait obéis et n'avait pas bougé d'un iota. Mais elle n'était pas partit pour autant. Je la zieutais du coin de l’œil, elle ne semblait pas ravis par ma très généreuse et polie demande de s'en aller. Ce qui me fait bien évidemment esquisser un sourire, avec un bref rire moqueur.

Fin de la séance de tripotage mécanique. Je me relevais et levais la jambe droite pour enfourcher la moto, m'aidant du guidon pour garder un certain équilibre. Enfin sur elle. Je me sentais aussitôt rassuré. Je tournais frénétiquement la poignée d’accélération, sans m'attendre à avancer, comme je n'avais pas mis le contact. C'était un réflexe de motard. « Tu ne peux pas refuser de réparer ma voiture ! » Mon sourcil droit se levait aussitôt. Je venais bien d'entendre ce que je venais d'entendre ? « Ah parce qu'il y a une loi qui m'interdit de ne pas aider les chieuses en détresse ? » Mon bras se plia et je posais une main sur ma cuisse, toujours du côté droit. Gwenaël était à droite de ma moto, oui. Je pivotais la tête, ne cachant pas la ride qui se creusait au coin de mes lèvres. J'avais hâte d'entendre la suite. « Ça serait vraiment bête que tu te retrouves sans travail ! Je peux être très convaincante quand je le veux ! Et puis comme ça tu auras plus de temps pour t’occuper de ta moto chérie ! Vous êtes trop chou tous les deux ! Tu ne lui aurais pas donné un prénom par hasard ? » Elle me menaçait non ? J'étais pas débile. Si je réparais pas sa saleté de voiture, elle allait me faire virer ? Comme si mon patron en avait à carré. Mais elle avait des boules, la gamine quand même. Je devais lui reconnaître ça, au moins. Mais j'aimais vraiment pas qu'on me menace. Vraiment pas. Avant que je ne puisse bouger, elle posa sa main sur la selle de ma Harley, juste derrière mon cul. Elle essayait de me distraire ou quoi ? Je me levais, descendais et je me retrouvais pile en face d'elle. J'étais très près d'elle. Vraiment très près. Tu sais ce que c'est l'intimidation ? C'est ça. Je la regardais, me cassant la nuque, ma tête baissée. Elle était plus petite que moi. Son champ de vision devait se réduire à mon menton. Ou à mon cou. D'ailleurs, j'avais toujours le masque de protection contre les émissions toxiques de la peinture de toute à l'heure qui pendait autour. « C'est une menace, gamine ? » Mes yeux ne cessaient de la dévisager. Je pouvais faire sacrément peur quand je m'y mettais. J'étais si près qu'elle pouvait sûrement sentir ma transpiration. Miam.

Elle m'exaspérait. Et la claque était à deux doigts de partir. Je m'écartais pour rejoindre ma moto. Pendant que je cherchais les clés de la bécane dans les poches de mon pantalon et que je tournais le dos à la saloperie de bonne femme, mon regard dévia sur sa voiture. Ouais, c'était aussi de la tôle froissée. Et de la peinture rayée. Et sa foutue climatisation. Ça lui couterait rien à faire réparer dans un autre garage. Peut-être que juste pour l'entuber, je pourrais lui arranger le tout, en la faisant payer un max'. J'arrachais le masque de protection qui squattait mon cou, parce qu'il commençait à me casser les burnes, lui aussi. Et je l'envoyais sur Gwen', je lui jetais littéralement à la tronche. C'est pas comme si c'était une pierre mais le geste voulait tout dire. Bien sûr que non j'allais pas réparer sa foutue voiture. Qu'elle reste bloquée sur ce parking à vie et qu'elle se fasse manger par des rats. J'étais de nouveau de pétard. Je l'avais toujours été, en fait. « Des gros rats puants, ouais. » Je pensais à voix haute, marmonnant alors que je venais enfin d'extirper mes clés de ma poche. Je les serrais dans ma main, en fermant le poing. Je devais me passer les nerfs sur quelque chose. « J'ai faillis oublier. » Je me retournais brutalement, fis deux pas vers la pisseuse et lui offrait mon plus beau majeur, en guise d'honneur. « Tu peux t'la mettre où je pense, ta clim' ! » Voilà qui était mieux. Je rangeais mon bras d'honneur et retournais quelques pas en arrière, ma Harley m'attendait sagement. J'allais l'emmener directement à l'intérieur du garage, pour m'en occuper immédiatement.
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MessageSujet: Re: ECH ► Désolé ... c'était ta moto ?   ECH ► Désolé ... c'était ta moto ? EmptyVen 9 Mar - 11:35


« Oups désolée ! C'était ta moto ? C'est pas grave t'es mécano ! »


Il fallait qu’il se calme, parce que sinon sa pauvre santé n’allait pas le mener bien loin. Bon Gwen’ devait bien reconnaître aussi qu’elle jouait beaucoup avec ses nerfs. Donc elle n’était pas non plus innocente dans l’histoire mais il n’y avait pas de quoi monter sur ses grands chevaux de suite hein. Du coup Gwen’ lui conseilla de ce calmé en l’appelant par un petit surnom. Elle préférait comme ça, c’était plus amical. Et puis au moins elle n’écorchait pas son surnom plutôt diminutif, alors que son prénom elle n’arrivait jamais à le prononcer correctement. Elle se mêlait les pinceaux tout le temps. Du coup elle préférait utiliser le diminutif. Mais apparemment lui n’était pas trop de cet avis. D’un ton froid et sérieux. Il lui conseilla d’arrêter de l’appeler comme ça. Ok ! Rentré d’une oreille sortit de l’autre. Il avait une posture assez meurtrière, psychopathe. Gwen’ aimait traîner avec Echtach. C’était son plaisir. Et à vrai dire elle ne prenait rarement en compte ce qui lui disait. Elle était peut-être complètement folle et suicidaire. Mais peut-être qu’elle avait aussi envie de voir que quelqu’un ne l’appréciait pas. Qu’il n’y avait pas que sa chère maman qui ne pouvait plus la saquer mais que quelqu’un d’autre extérieure à sa famille ne pouvait pas non plus. Elle avait peut-être besoin de ça oui. Gwen’ n’était pas une fille trop tranquille parfois, si un psychologue passait par là il pouvait l’enfermer ça c’est sûr. Gwen’ s’en fichait pas mal. Elle profitait c’est tout. Et faisait comme elle l’entendait. Juste pour en rajouter un peu plus dans l’assiette, elle lui dit qu’il était marrant, comique. Qu’il fallait qu’il se voie pour comprendre. Ses mimiques, ses gestes, comme il énonce ces insultes. Ça faisait bien rire Gwen’. Puis elle tenait à préciser qu’elle était comme ça qu’avec lui.

Parfois les gens étaient comiques et ils ne le savaient même pas. Ou alors Gwen’ faisait ça uniquement pour l’énerver un petit plus ! « ... Si tu veux rire, va voir un putain de clown. » . Un petit rire s’échappa de ses lèvres. Elle ne supportait pas les vrais clowns, c’était effrayant à vrai dire. Elle répondit « Encore une fois c’est différent ! Les clowns sont payés pour faire rire toi non donc c’est beaucoup plus marrant ! ». Un énorme sourire se dessina sur ses lèvres. C’est vrai les clowns étaient payés pour ça, pour faire rire. Elle ne l’est aimée pas. Ech’ lui n’était pas payé pour ça, du coup c’était cent fois plus marrant. Puis en dirait que c’était naturel chez lui. Gwen’ restait loin de sa moto. A vrai dire elle avait compris qu’il tenait à sa moto, et que déjà sa vie tenait qu’à un fil, alors si en plus elle s’amusait à s’approcher de sa moto, alors là elle était morte dans la seconde qui suivait. Du coup elle restait posée contre sa voiture.

Il voulait que je m’en aille, elle ne voulait pas. Elle n’était pas là encore depuis longtemps. Elle ne pouvait pas partir maintenant. Non ! Non ! Non ! Il se posa sur sa moto. Fallait avouer, ils formaient tous les deux, une belle équipe. Elle se mit à rire, comme ça, à cette pensée. Elle s’arrêta vite. Monsieur refusait de lui réparer sa voiture. Bien ! Il ne pouvait pas refuser. Et elle lui dit sans préavis. Son sourcils se leva et il répliqua « Ah parce qu'il y a une loi qui m'interdit de ne pas aider les chieuses en détresse ? » . Elle hocha la tête. Le bras d’Echtach se plia et il posa sa main sur sa cuisse droite. Il pivota la tête vers elle. Tandis que la belle, le menaçais en quelque sorte. Oui c’était ou il réparait sa voiture ou elle ferait en sorte de le faire virer. Gwen’ ne le ferait jamais, elle n’était pas méchante. Et elle ne se le permettrait jamais. Elle voulait juste qui lui répare sa voiture. Alors oui elle le menaçait. Mais elle ne mettrait jamais sa menace à exécution. Elle était trop gentille pour ça. A vrai dire elle n’aurait même pas le courage d’aller voir le patron et le lui dire. Peureuse. Elle adorait provoquer et menacer mais elle ne mettait pas à exécution. Elle n’avait que la parole rien d’autre. Gwen’ faillit se cassait la figure en faisant un pas, mais discrètement, elle ne voulait pas qu’il est une autre raison de dire quoique ce soit. De ce fait sa main se posa sur la selle de sa moto juste derrière ses fesses. Gwen’ la retira fort rapidement. Il se leva et lui fit face. Elle releva légèrement la tête. Parce que oui il était grand par rapport à elle. Il essayait de l’intimider. Oui Gwen’ pouvait avoir peur. Là d’ailleurs son cœur s’accélérait, mais elle ne le montrerait jamais. Elle savait cacher sa peur dans ce genre de situation. Il lui dit « C'est une menace, gamine ? » . Il était vraiment très très près d’elle. Elle répliqua enfin en disant « M’appelle pas gamine ! Et oui c’est une menace ! Allez quoi faut pas le prendre mal non plus ! & tu sais que les douches ça existe ? »

Il recula, il trouva les clés de sa chère moto. Il arracha le masque qu’il avait autour du cou et lui jeta dessus. Cependant elle eut le réflexe que tout être humain a en générale dans ce cas-là, elle mit la main. Faisant ainsi tomber le masque parterre. Les paroles c’étaient une chose mais après les gestes sans était une autre. Elle grimaça. Elle entendit qu’il parlait de rats ? What ? De rats puants. Maintenant il commençait à parler à voix hautes. Elle dit alors doucement néanmoins « Tu parles à voix hautes ! C’est le début d’une maladie tu le sais ? ». Ce qu’elle disait c’était n’importe quoi. C’était juste histoire de dire quelque chose.

Puis soudain il dit « J'ai faillis oublier. » . Il se retourna brutalement, s’approcha d’elle. Et lui offrit son plus beau majeur. Comme c’est romantique. Gwen’ portait sa main à sa bouche, retenant le fou rire qui lui venait. Et il lui dit « Tu peux t'la mettre où je pense, ta clim' ! » . Il rangea son majeur et Gwen’ fit des yeux de peuchère. Il se tourna et retourna auprès de sa moto. Gwen le suivit au pas et dit « Allez Echtach ! ». D’un coup elle fit un « O » avec sa bouche. Elle avait bien prononcé son prénom. Et heureuse elle dit « Allez fait pas ton mauvais gars-là s’il te plaît ! Première fois que je prononce correctement ton prénom ! Ça se fête non ? ». Elle se mit entre sa moto et lui. Barrière et répéta « S’il te plaît ! S’il te plaît ! Tu me répares ma voiture ! Je reste avec toi juste le temps de voir comment ça se passe, comme tu fais ! Et après pouff comme par magie, je disparaîtrais de ta vie ! Je reviendrais plus te voir ! Je ne serais plus qu’un mauvais souvenir dans ta vie ! Alors s’il te plaît ?! ». Regard du chat botté. Non jamais elle le laisserait tranquille. Mais elle avait dit d’un ton très sérieux et honnête. Allait-il tombé dans le piège ? Elle rajouta « Si tu le fais pas, je viendrais tous les jours sans exception et je serais dans tes pattes à chaque seconde tels ton ombre ! ». Elle hocha sérieusement sa tête, pour bien appuyer ses dires. Oui ! Oui ! Chaque seconde de chaque minute, de chaque heure. Enfin pas autant mais façon de dire quoi. Derrière lui comme son ombre.
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MessageSujet: Re: ECH ► Désolé ... c'était ta moto ?   ECH ► Désolé ... c'était ta moto ? EmptyDim 11 Mar - 19:44

ECH ► Désolé ... c'était ta moto ? Tumblr_lzxhpxSHUh1r2exuao1_500
Seriously ? REALLY ?

Elle se foutait de ma gueule la gamine. Je le voyais bien sur son visage de poupée barbie. Même quand j'essayais de lui faire peur, de la menacer, elle avait toujours un rictus imprimé sur la face. Je savais que certaines personnes avaient le sourire facile, ce qui n'était bien évidemment pas mon cas. Je préférais tirer une sale tronche à longueur de journée. Généralement, ça m'évitait de me taper des chieurs, puisque mon expression n'était pas du tout une invitation à communiquer. Tout ce qu'elle avait fait depuis quelques minutes, depuis que je m'étais mis à lui gueuler dessus comme un barbare, c'était de me sourire. Ou de pouffer de rire. En sortant des répliques ennuyantes et énervantes.
Définitivement, cette gamine me sortait par les yeux. Fallait pas croire, j'aimais bien les gosses. Ils me faisaient rire quand ils foutaient le bordel partout, tout en emmerdant leurs parents. J'avais presque une impression de devoir les protéger. Un peu comme un grand-frère. Ça ne me dérangeait jamais. Mais le genre de Gwenaël, qui ouvertement, se comportait comme une enfant juste pour essayer de m'amadouer ou pire, de me foutre en rogne, je supportais pas. Enfin, normal. Qui le supporterait, sincèrement ? « M’appelle pas gamine ! Et oui c’est une menace ! Allez quoi faut pas le prendre mal non plus ! et tu sais que les douches ça existe ? » De nouveau vers ma moto, je laissais un petit sourire paraître. Elle n'avait pas froid aux yeux. Peut-être qu'au fond, c'est pour cela que je ne la chassais pas plus que ça. Ouais, parce que si j'avais vraiment voulu qu'elle se casse, elle serait déjà rentrer chez elle, en pleurant. Je pouvais être encore plus connard que d'habitude, si on me cherchait vraiment. Je réalisais, au moment où mes mains empoignèrent ma bécane, que je jouais au jeu qu'elle avait mis en plus depuis quelques temps. Certes, je gueulais, je donnais des coups dans le vide et j'insultais. Mais je ne l'avais jamais réellement foutu dehors, quand elle venait au garage. J'aurais pu un nombre incalculables de fois la prendre par le col, la trainer dehors et l'envoyer manger le trottoir. C'était violent mais je ne la frappais pas, directement. C'était donc ok niveau principe. Encore cette fois-ci, j'aurais pu la pousser dans sa voiture, brutalement et lui dire de se barrer. J'avais envie. Tout ce que je faisais, c'était l'inciter à s'imposer, à piailler et à m'énerver. J'étais con. Con. « Tu parles à voix hautes ! C’est le début d’une maladie tu le sais ? » Elle se décollait de sa voiture. Je savais qu'elle allait me suivre là. Je me préparais à pousser ma bécane, en la faisant rouler jusqu'à l'intérieur du garage. Je ne préférais pas allumer le moteur dans le parking et qu'elle me lâche d'un seul coup. Je devais vérifier que tout allait bien avant. Et retaper la carrosserie abimée. Parce que c'était une honte, ces rayures. Je tournais la tête, pour regarder la gamine qui se trouvait derrière moi. Et d'une voix basse, comme si je soufflais à peine mes mots, je me jouais d'elle, et de sa précédente phrase idiote. « Excuse, je vais parler comme ça alors. » Je me raclais la gorge, pour feindre une déclaration importante de ma part, le tout en chuchotant. « Va te te faire foutre. »

Je commençais à marcher, accompagné de ma bécane que je faisais avancer sans trop de peine à mes côtés. Le bruit de la béquille se rétractant se fit entendre, ma tendre Harley me suivait comme il faut. Cependant, le parasite me suivait. Je le sentais me fixer, de derrière. Comme une psychopathe perverse mangeuse d'hommes. C'est qu'elle allait me bouffer ! « Allez Echtach ! » Je soupirais, levant les yeux vers le ciel devant un spectacle si agaçant. Elle était pour moi, comme une saloperie de sonnerie énervante, celle du réveil le matin. On essaye de le frapper pour l'éteindre, mais ça ne marche pas. Et on doit le supporter encore et encore. Son allez echtach, sonnait dans mon crâne, comme si elle me l'avait répéter un million de fois. Je répondais sèchement, tout en continuant d'avancer, me rapprochant de l'entrée du garage. « Non. Casse-toi. » J'ignorais le reste de ses paroles, avec des boules quiès imaginaires coincées dans les oreilles. J'étais saoulé. Elle me faisait chier. Vraiment. Je surmontais une petite bosse, qui fit jouer les suspensions de ma moto et arrivais non loin de la grande porte de l'entrepôt de voiture, là où je passais la plupart de mon temps à réparer des trucs, bidouiller des machins et lustrer ma sainte Harley. Je stoppais mon chemin, apposant à nouveau la béquille de ma moto au sol, pour la faire tenir seule. Parce que les portes étaient fermés. J'allais appuyer sur l'interrupteur d'à côté mais une fois retourné, prêt à reprendre ma route, une petite fille me bloquait le passage. Devenez qui. Non, sérieux. On devine. « S’il te plaît ! S’il te plaît ! Tu me répares ma voiture ! Je reste avec toi juste le temps de voir comment ça se passe, comme tu fais ! Et après pouff comme par magie, je disparaîtrais de ta vie ! Je reviendrais plus te voir ! Je ne serais plus qu’un mauvais souvenir dans ta vie ! Alors s’il te plaît ?! » Je la fixais, en laissant un long soupire s'extirper de ma bouche. Mon regard était clairement putain, tu m'les brises. J'allais encore l'envoyer sur les roses, avec mes belles insultes toutes fraîches. Ma bouche s'ouvrait, mais rien n'eut le temps de sortir. «Si tu le fais pas, je viendrais tous les jours sans exception et je serais dans tes pattes à chaque seconde tels ton ombre ! »

Frustration. Maximum. Je crois que j'allais véritablement péter une durite. Pour me déstresser et ne pas lui arracher la gorge, je fouillais rapidement la petite poche de ma chemise sans manche, histoire de me choper une clope. Ouais j'avais vraiment une seule et unique cigarette dans cette poche. Avant de devoir repeindre la voiture d'avant, je voulais m'en fumer une. J'avais été interrompus et je l'avais mise ici, bien au chaud. Une fois entre mes doigts, je sortais le briquet qui dormait dans la poche arrière de mon futale. J'en profitais pour tirer sur ma ceinture, remontant le froque qui faisait son fugitif. Si je faisais rien, on allait encore m'accuser de montrer mon cul pour effrayer les gens. J'allumais le bâton de nicotine, rangeais le feu à sa place et fixais la gamine en face de moi. Une taffe. Un souffle de fumée devant moi. Sur elle. Je plaçais la cigarette au coin de ma bouche, histoire de pouvoir parler. « T'es déjà ma putain d'ombre non ? T'es déjà tout le temps derrière moi, crétine. J'vois pas la différence que ça m'ferait. » Je passais en force, la poussant avec mon bras, sans trop y aller fort, tout de même. Et je me retrouvais à nouveau vers ma bécane, posant mes mains sur les poignées, la cigarette toujours active. Gwenaël était entre moi et l'entrée garage. Si je l'écrasais - bien que sans avoir mis le contact à la harley, ça paraissait chose difficile - ça serait peut-être la meilleure des solutions. « Bouge avant que je t'écrases. Morpion. »Décidé à ne pas la laisser gagner, je posais mes deux fesses musclées sur la selle de ma moto, mettais les clés dans la serrure et je tournais le tout, en exerçant une grande pression sur la petite pédale à droite du motocycle, grâce à mon pied.
Et la Harley cracha toute sa puissance, dans un bruit qui pouvait être assourdissant, quand on avait pas l'habitude. Finalement, elle avait l'air un très bon état, ma chérie. Je tournais la poignée, intensifiant le vrombissement du monstre, toujours en face de la gamine. Je maintenais les freins enclenchés, pour ne pas l'écraser. Mais étant donné qu'elle me saoulait, je faisais des petites feintes, laissant la moto avancer de quelques millimètres, lâchant les freins d'un seul coup. Je riais. Je m'amusais à lui faire peur. Mais je n'étais pas si psychopathe que ça. Pas tant que ça. Finalement, je reculais, m'aidant de mes jambes et je réussissais à la contourner proprement, en donner un coup d'accélération rapide, pour entrer dans l'entrepôt.

Je descendais de ma moto, j'enlevais les clés, mettant fin au bruit qui résonnait depuis quelques secondes à l'intérieur. Ça faisait du bien. Et je puais l'essence maintenant. Quel odeur kiffante pour moi. Avec un sérieux à tout épreuve, je me dirigeais vers une boite à outil qui trainait non loin, pris une clé à molette pour retourner vers Gwenaël. « Tiens, maintenant, tu prends ça, tu arrêtes de me casser les couilles et tu vas réparer ta voiture toute seule. Ou au pire tu demandes à un de tes esclaves de le faire, tu dois en avoir non ? Remue tes nichons à un mec en demandant, tu verras, il se fera un putain de plaisir de t'aider. Mais c'est sans moi. » Je lui tendais l'outil. Et je tirais une nouvelle fois dans la cigarette avec mon autre main de libre. Mon ton traduisait mon état ; j'en avais raz le cul.
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Gwenaël S-R Sullivan
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MessageSujet: Re: ECH ► Désolé ... c'était ta moto ?   ECH ► Désolé ... c'était ta moto ? EmptyMar 13 Mar - 17:17


« Oups désolée ! C'était ta moto ? C'est pas grave t'es mécano ! »


Sourire, elle souriait toujours. Gwen’ avait été élevée comme ça. On lui avait toujours dit que sourire c’était gratuit et ça faisait plaisir – normalement – du coup la belle s’était mise à sourire tous le temps, dans sa quête de rendre tout le monde heureux et faire plaisir à tout le monde. Quand elle était gamine et s’entendait encore avec sa maman, cette dernière lui avait dit que ‘sourire c’est la vie’. Alors après ça, Gwen’ voulait que sourire et c’est quelque chose qui lui est resté. Même quand elle était triste, elle essayait de sourire. Quand son petit frère était décédé – par sa faute – elle s’en était voulu plus que raison, et elle avait arrêtée de sourire. Sa maman était venue la voir et lui avait dit, qu’il n’aurait pas aimé qu’elle arrête de sourire, que son sourire donné la lumière aux anges, et qu’elle illuminerait son petit frère en souriant. Revenons au moment présent. Même quand Echtach l’insultait, la menacer et lui faisait peur. Elle gardait sourire aux lèvres. Elle le provoquait, parce qu’elle savait que lui n’était pas adepte des sourires. Un jour elle allait devoir lui apprendre le sourire et lui dire ce que sa mère lui disait peut-être, ça pourrait aider qui sait ! Gwen’ avait réponse à tout, c’est ce qu’on lui avait appris aussi. Toujours répliquer, toujours trouver réponse à tout. Et elle s’amusait de ça avec Echtach. Elle était peut-être ennuyante et énervante, mais elle adorait l’effet que ça avait sur Ech’.

Gwen’ faisait vraiment exprès de se comporter comme ça avec lui. Le jour où il n’entrera plus dans son jeu, là elle arrêtera de lui faire des choses comme ça. Elle l’avait menacé, sans gêne, sans peur. Oui menacé de le faire virer. Gwen’ n’aurait pas les crocs pour le faire, mais c’était une menace quand même. Et Ech’ n’appréciait pas. Mais au fond il disait qu’il ne l’appréciait pas et qu’il voulait qu’elle dégage, mais il ne l’avait jamais réellement fait. Juste des paroles et Gwen’ se fichait pas mal de ses paroles. Le jour où il y aurait eu des gestes, des actions violente, ou quoique ce soit là ça aurait été une autre histoire. Mais là les mots c’était du vent. Il avait fini une de ses pensées à voix hautes, une pensée qu’il aurait pu garder pour lui néanmoins. Du coup pour marquer l’effet, elle avait dit que c’était le début d’une maladie. Des conneries quoi ! Elle quitta sa voiture et le suivre. Après tout elle n’allait pas lâcher le morceau. Il faisait rouler sa moto vers le garage et Gwen’ le suivait à la trace. Un moment il tourna la tête et dit d’une voix basse « Excuse, je vais parler comme ça alors. » . Il se racla la gorge, elle attendait de voir ce qu’il allait dire. Pouvoir dire. Et en chuchotant dit « Va te te faire foutre. » . Quelle gentillesse. Elle n’en perdit pas moins son sourire. Vilain garçon, sa grand-mère ne serait pas fière de le voir parler comme ça. Elle roula des yeux aux ciels. Et d’un geste de la main, fit du genre « je m’en fiche parle toujours, ça m’atteint pas ».

Gwen’ admirait la facilité qu’il avait pour faire rouler sa moto à son côté. Elle le suivait. Il était hors de question qu’elle le laisse tranquille, tant qu’il n’acceptera pas de réparer sa voiture. En plus pour une fois elle avait correctement prononcé son prénom. Elle voulait absolument, qui lui répare sa voiture. Et puis elle adorait faire ça. Le voir galérer pour qu’elle parte et elle tenace restant là, le collant un peu plus à chaque minute. Néanmoins Monsieur n’était pas réceptif aux bonnes ondes que dégageaient Gwen’. Se casser ? Elle ? Jamais, il ne pouvait toujours se gratter. Du temps qu’il alla faire quelque chose. La belle en profita pour se glisser entre la moto et lui. Elle continuait de le supplier. Elle continuerait encore longtemps s’il fallait. Mais son regard disait bien qu’il ne voulait pas d’elle. Réellement, en clair elle le faisait chier. Mais ça, ça elle le savait depuis bien longtemps qu’elle lui faisait chier. Une nouvelle fois elle le menaçait, ou bien est-ce du chantage ? Qu’importe ! Elle savait que ça le frustrer.

Il sortit une cigarette et l’alluma. Mauvais ! Gwen’ ne supportait pas la cigarette et encore moins l’odeur. Elle plissa le nez mais ne dit rien. Et encore moins quand il lui balança la fumée dans la figure. Elle coupa sa respiration le temps que la fumée parte. Et après elle put respirer de nouveau. Une de ses faiblesses, elle ne supportait réellement pas ça. Il la plaça au coin de sa bouche et dit « T'es déjà ma putain d'ombre non ? T'es déjà tout le temps derrière moi, crétine. J'vois pas la différence que ça m'ferait. » . Ah oui ? C’est vrai ça ? Elle fit mine de ne pas comprendre. Puis finalement comme si ça s’imposait dans son esprit elle répliqua « Ah ouais pas bête ! Et bien je serais pire que ton ombre ! Genre je vais nous attacher ensemble ! Ça serait chouette non ? T’imagine toute la journée tous les deux ? Imagine genre 2 secondes ». Elle se mit à rire toute seule. Mais arrêta bien vite quand il la poussa - doucement précisons-le – il se retrouva avec sa moto. Mais elle faisait toujours barrière à l’entrée du garage. Malgré son bouge ou je t’écrase. Elle resta là. Il se posa sur sa moto, et alluma cette dernière. Un gros bruit elle fit. Décidemment elle ne comprendra jamais ces garçons. Plus ça fait du bruit, plus ils sont heureux, parce que ça veut dire plus de puissante. Ça faisait mal aux oreilles et c’était chouette. Elle soupira mais en gardant le sourire. Elle avait presque envie de se boucher les oreilles, mais elle ne lui ferait pas cette joie. Alors elle supportait. Et en plus il insistait. Et il s’amusait à lui faire peur. Elle lui tira la langue. Elle avait juste trouvé cette répartit-là. Gamine. Et ça le faisait rire de lui faire peur comme ça. Elle reculait un peu. Il finit par la détourné sur le côté. Elle lui tira une nouvelle fois la langue.

Elle le suivit à l’intérieur. Enfin le bruit avait cessé. Il alla vers une boite et prit un truc, un machin ou une chose, qu’importe son nom. Et en revenant vers moi avec ce machin il me dit « Tiens, maintenant, tu prends ça, tu arrêtes de me casser les couilles et tu vas réparer ta voiture toute seule. Ou au pire tu demandes à un de tes esclaves de le faire, tu dois en avoir non ? Remue tes nichons à un mec en demandant, tu verras, il se fera un putain de plaisir de t'aider. Mais c'est sans moi. » . Elle attrapa l’outil et le regarda estomaqué. Elle n’était pas comme ça et s’il croyait qu’elle était comme ça alors il faisait fausse route. Gwen’ finit par répliquer « Je fais quoi de ça moi ? Je sais même pas comment ça s’appelle ! Ça s’appelle comment ? ». Elle le regarda interrogative et poursuivit un peu moins enthousiasme et moins souriante : « Tu crois vraiment que je suis comme ça Echtach ? Que j’ai plein de gens à mes pieds ? Qu’il suffit que je montre mes « nichons » comme tu dis pour que j’obtienne ce que je veux ? ». Gwen’ avait perdu son sourire. Elle le regardait comme un chien battu et continua « Enfin bref ! S’il te plaît fais-le-moi ! Je t’en supplie et après je pars pour de bon ! Je te le promets ! ». Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas promis. Elle était sérieuse pour une fois. Elle voulait réellement qu’Echtach le fasse. Elle s’avança vers lui, planta ses yeux dans les siens ouvertement. Posa sa main sur son épaule – oups - et rajouta « Et j’y connais rien en mécanique je vais tuer ma voiture déjà que je crains quand je la conduit ! Et puis t’es un super mécano ! Je t’ai fait un compliment quoi ! Par pitié s’il te plaît !! Au pire ne le fait pas pour moi mais pour ma voiture ? ». Elle espérait sincèrement pouvoir le convaincre.

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