TROIS CANDIDATURES AUX POSTES D'ADMINISTRATEURS ONT ÉTÉ RETENUES. Félicitation à Echtach Oshenn, Oxana J. Stevens & Anna L. Huntington |
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| WTF dudes ! ϟ Echtach and Samuel | |
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Camille Ferguson ♔ HABITANT DE PERTH
POSTS : 242 PSEUDO : serah AVATAR : Joseph Morgan CREDITS : Me & Tumblr QUARTIER : Résidence Universitaire
| Sujet: WTF dudes ! ϟ Echtach and Samuel Mar 6 Mar - 21:46 | |
| Sincelery, guys what the fuck ! J'ai débarqué comme à mon habitude au garage où bossait mon bon alcoolo préféré. Sans invitation, ni même rendez-vous, j'avais pris cette habitude depuis que je passais mes nuits de débauches cloué au comptoir d'un bar dans le centre ville avec monsieur je change de chemise une fois par mois. Mon amitié avec Echtach c'était à la fois improbable et si simple pour moi. J'aimais tout le monde et tout le monde m'aimait. Ouais, mes chevilles ça va, merci ! Pourtant connaissant le caractère du mécanicien, je m'attendais à m'en prendre une quand il a découvert ma tendance à jouer pour les deux équipes. Mais je suppose que ma phrase ce soir là, avait du le faire rire : « Et, ouais, je suce des queues parfois. Cela te défrise les poils du cul ? Mais, rassures toi, mec ! Je te sucerais pas. Je m'occupe pas de celle qui ont un morceau de cheddar moisie collée au bout du gland ! » Et, depuis, je comptais plus les murges en sa présence, cela devait pas le déranger tant que cela de trainer avec une " Tarlouze " comme il aimait m'appeler affectueusement ? Moi, je le kiffais car il permettait sans honte de glisser vers mes plus sombres penchants. C'est pour cela que je venais de débarquer ici, mon énorme sandwich au bec. J'avais bien l'attention de m'en taper une bonne ce soir, alors que je devais normalement réviser avec Samuel pour nos examens le lendemain. Mais, après tout, pourquoi bosser quand on va crever à la fin ? J'avais donc inventer un mensonge pour libérer ma soirée. Après tout, il n'y avait aucune chance que mon Sammy l'apprenne, si ? Je mangeais tellement comme un morfale que j’inondais ma chemise de la moitié de mon repas. La tuile ! Passant devant la chemise d'Echatach - posée dans un coin. Je m'essuyais sans honte dessus. Il n'était pas à cela prêt, je vous rassure ! Je suppose qu'il devait bosser dans un coin alors je faisais entendre ma voix : « Bon, le pue du slip ! Ce soir tu me réserves ta soirée. Cela va tellement faire mal que tu vas rentrer avec un putain de mal de cul ! » Je commençais à défiler entre les voitures en pleine réparation, cherchant un visage ou un corps, mais surtout pas avoir l'impression de parler dans le vide. |
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Echtach Oshenn A D M I N I S T R A T E U R
POSTS : 199 PSEUDO : èche (a) AVATAR : Norman Reedus. Sisi (a). CREDITS : me & tumblr QUARTIER : northbridge. MY ROLE PLAY CARD TOPICS:
| Sujet: Re: WTF dudes ! ϟ Echtach and Samuel Mar 6 Mar - 23:44 | |
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HOLY SHIT
Je ne savais même pas pourquoi je m'étais cassé les couilles à me déplacer la première fois. Parce que cette saloperie de pick-up aussi vieux que la Pape se trouvait encore dans ce foutu garage. Ouais, voilà ce que j'avais sous les yeux, alors que je sortais des chiottes. C'est dingue les sentiments humains. La vie, en fait. Il n'y avait même pas cinq minutes, j'étais le plus heureux des mecs. Assis sur le trône, entrain de lire mon magasine de gonzesses chaudasses préférés et préparé à délivrer mon divin message organique sur le monde. Et là, j'avais juste envie de vomir à la gueule de tout ce qui passait devant mes yeux. J'étais foutrement remonté. Ça devait être encore cet idiot qui ne savait pas réparer sa caisse sans faire appel à mon génie mécanique. Je me demandais s'il pouvait se laver les miches tout seul, aussi. Peut-être qu'un jour, il viendrait vers moi avec son rouleau de papier-cul et me demanderait de l'essuyer. Et merde, j'avais mis au moins une heure à remettre cette poubelle ambulante d'aplomb pour qu'il puisse repartir de chez lui, la dernière fois. Il me devait soixante minutes de ma vie et quarante dollars. J'allais récupérer mon fric, bordel. Je m'avançais vers le pick-up, qui n'avait pas l'air en si mauvais état. Je m'essuyais les mains sur le bout de tissu qui squattait mon épaule, parce que me laver les mains avec l'eau dégueulasse qui sortait du robinet des toilettes, c'était sans moi. Je préférais attraper la gastro. Ou la filer aux autres. Je fis le tour de la camionnette, fixant la carrosserie, pour vérifier que Samuel n'avait pas emboutis une voiture, un chien ou une grand-mère. Il m'apportait que des emmerdes ce gars. Mais bon, je devais reconnaître qu'il savait picoler et puis bon, il était Irlandais. Et je savais, par expérience, que les Irlandais étaient des putains de dure à cuirs.
« Hé, trou du cul, t'es où ? T'as encore pété la courroie de distribution ou quoi ? Sérieux, tu m'casses les burnes ! » Évidemment, je venais de gueuler comme un malpropre dans le garage, effrayant au passage le seul client que j'avais dans mon champ de vision. Parce que je savais que c'était son pick-up. Et putain, s'il me l'avait laissé là, sans rien me dire, j'allais lui en foutre une. Je tirais sur la ceinture de mon froque qui était entrain de se faire la malle, et je finis par soulever le capot de cette garce, pour voir ce qui n'allait pas. Pour que la tôle mécanique ne me retombe pas dessus, je mis en place la béquille, afin de maintenir le tout ouvert. Courbant l'échine, montrant très certainement la raie de mon cul à qui voudrait passer derrière moi, je commençais à lui tripoter le moteur. Quelques secondes après, je croisais mes avant-bras en poussant un long soupire d'agacement. J'étais quand même mieux, assis sur mes chiottes. Et je serais de meilleure humeur avec une bière et une nana entrain de se trémousser devant moi. Il fallait que j'aille dans un club de strip-tease pour me calmer. Merde.
« Bon, le pue du slip ! Ce soir tu me réserves ta soirée. Cela va tellement faire mal que tu vas rentrer avec un putain de mal de cul »
Putain. Cette voix qui puait l'homo, j'aurais pu la reconnaître avec du salamis coincé dans les oreilles. Je cherchais du regard ce sale bâtard qui avait osé gueuler plus fort que moi. Non mais où va le monde ? Personne n'a le droit d'être plus malpoli que moi. C'était mon rôle depuis que j'étais sortit des cuisses de ma mère. Finalement, je repérais sa sale tignasse mal lavée qui dépassait du toit du pick-up, en face. J'avais peine à le voir, à cause du capot ouvert. C'est bien, mon bras droit était prêt à foutre une raclée à quiconque s'approchait. « T'crois vraiment que j'ai envie de perdre mon temps avec une folle dans ton genre ? Retourne sucer des queues dans la rue, tarlouze. » J'avais fait un pas de côté, sur ma gauche, m'écartant légèrement du véhicule, pour me mettre bien en face de lui et comme à mon habitude, mon visage était sacrément sérieux. J'avais même accompagné mes paroles d'un mouvement rapide de la tête, en direction de la rue. C'est nettement plus drôle d'insulter ses potes en y mettant un peu de mise en scène. J'étais un putain d'acteur en fait. « Et pour le défonçage de cul, attends un peu ma poule, y'a un mec avant toi sur la liste. » Pause de quelques secondes. Une main dans l'autre, je faisais craquer mes doigts, sacrément dégueulasses, d'ailleurs. Avant l'épisode des toilettes, je venais de passer une heure et demie à nettoyer ma moto. Le cambouis, ça tâche sévère. Y'a bien que toi qui me fout pas en rogne, ma Harley. Je tournais la tête, me mordillant légèrement la lèvre inférieur sous la colère, les yeux rivés sur le moteur de l'engin. « Ce putain de Sam', il va la sentir passer. » |
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Samuel O'Malley ♔ HABITANT DE PERTH
POSTS : 284 PSEUDO : RYKSHAW AVATAR : ZACH ROERIG CREDITS : DIXIPEARL QUARTIER : NORTHBRIDGE
| Sujet: Re: WTF dudes ! ϟ Echtach and Samuel Mer 7 Mar - 21:21 | |
| J'étais comme un couillon au milieu de mon salon, la main sur le front, essayant de me rappeler ce que je voulais faire. Je me retournai et me remémorai ce que je venais juste de faire. J'avais mis ma pommade peau sèche, je mettais lavé les mains, j'avais pissé un coup et … Et je ne savais pas. C'était bien ça le problème, ce que je voulais faire avait un lien avec ce que j'avais oublié de faire. Tout ça me semblait trop compliqué à comprendre et je capitulai en lâchant un « Et puis merde » avant de me diriger vers le canapé. Je m'y couchai. Mon canapé était minuscule et ma tête tombait dans le vide. J'adorai sentir la pression augmenter dans ma tête à mesure que le sang s'y accumulait, ou du moins, c'était ce que je pensais qui se passait quand je faisais ça. Une question de pression ou de gravité, enfin. Ça me détendait et j'en avais besoin. Les examens approchaient dangereusement et je n'avais pas révisé un seul de mes cours, comme d'habitude. J'étais partisan de la révision de dernière minute. Je n'étais pas du genre à faire un planning de révision et de le suivre à la lettre en me tirant les cheveux. J'avais tout de même demandé à Camille de passer ce soir afin de m'aider à éclaircir des cours que je ne comprenais pas. Et je n'avais pas couché depuis une semaine. J'étais sur les nerfs à cause des examens et en manque. Je fermai les yeux, bien décidé à faire un somme avant d'essayer de rassembler mes cours quand mon portable, posé sur la table basse, vibra. J'essayai de l'attendre en restant couché mais mes bras étaient trop courts. Je levai la jambe, la pliai et utilisa mon pied nu pour faire avancer le portable un peu plus. Tout ce que je parvins à faire fut de perdre l'équilibre et de tomber sur le parquet. « Couillon » dis-je en riant. J'allais devoir remplacer ce canapé. Je me relevai, attrapai mon portable et consultai mes SMS. Je ne peux pas venir ce soir. Sobre. Efficace. Ce salaud décommandait notre rendez-vous. J'appuyai sur le bouton répondre, tapai mon message et l'envoyai. Connard. Sobre, efficace. Mon envie de réviser s'évapora. Je tombai une fois de plus sur mon canapé. J'avais prévu une soirée sympathique : une salade que je venais de préparer attendait dans le frigo, une bouteille de vin rouge était dans le fraiseur et je ne me rappelai plus ce que j'avais fait d'autre. Je n'avais plus qu'une image en tête : le bordeaux. Je me levai, me dirigeai vers la cuisine, attrapai le pinard et me versai un verre à ras bord. C'était vendredi et je n'avais plus rien de prévu pour la soirée. Camille pouvait moisir dans son coin.
Je bus le vin d'un trait, posai le verre dans l'évier et ne gardai que la bouteille. Je me trainai jusqu'au balcon et regardai ce qu'il se passait dans la rue. Une vieille sortait son chien sur le trottoir d'en face. Un gamin faisait du vélo. Mon pick-up était mal garé. Et c'était à peu près tout. Je bus plusieurs autres gorgés de vin et rentrai chez moi. Je ne pouvais pas rester à rien faire un vendredi soir. Je repartis vers mon canapé trop petit, pris mon portable et consultai mon répertoire. Pas lui. Pas lui. Pas lui. Pas elle. Ni lui. Je continuai, comme cela, jusqu'à tomber sur un prénom qui me plaisait. C'était pourtant évident. Pourquoi n'avais-je passé à ce crado ? Echtach. Pas besoin de prévenir, le simple fait de me voir allait le rendre heureux. Je finis la bouteille, attrapai ma veste et mis mes chaussures. J'eus du mal pour les chaussures. Ma tête commençait à tourner pour de bon. La situation me fit rire bêtement et s'est en ricanant comme un con que je sortis de mon appartement. Je décidai d'être con jusqu'au bout et descendis les escaliers en sautant les marches quatre par quatre. Une fois devant ma voiture, je l'ouvris et me posait derrière mon volant.
(…) Le garage d'Echtach n'était pas loin. Une fois arrivée, je garai mon pick-up derrière son Harley et le cherchai au milieu des épaves qu'il gardait dans son entrepôt. L'endroit était dégueulasse, mal ordonné et une odeur d'essence me donna encore plus le tournis. Je ne trouvai pas la Tâche et en conclus qu'il était sûrement en train de couler un bronze. J'en profitai pour aller à l'épicerie qui se trouvait pas loin. J'avais besoin de bouffer quelque chose pour faire passer l'alcool et il était hors de question que je prenne quelque chose du frigo d'Ech. Il mangeait de la merde et le lui avait dit plus d'une fois. Je traversai la chaussée déserte. Je crus reconnaître une silhouette familière au bout de la rue, mais mes yeux me faisaient sûrement défaut. J'entrai dans l'épicerie, saluai la vendeuse et me dirigeai vers le rayon des gâteaux. J'attrapai ce qu'il passait sous mes mains. J'aime absolument tout, à part la bouffe d'Echtach. Je repartis voir la vendeuse, lui souris, fit mon généreux en lui disant de garder la monnaie et sortis de l'épicerie avec deux boîtes de sablés et un paquet de madeleines au chocolat. J'avais la dalle.
Je traversai à nouveau la rue en attaquant la première boîte de sablés. Deux à la fois, je mâchai énergiquement. J'essayai d'en mettre un troisième dans la bouche et comme il rentrait facile, j'en mis un quatrième. Ces sablés étaient minuscules, mais délicieux. J'entrai dans le garage. Le capot de mon pick-up était ouvert et j'en conclus qu'Echtach s'était déjà mis au travail. Brave bête. « Ce putain de Sam', il va la sentir passer. » Je souris. « Avec toi j'aurai du mal, t'en as une minuscule ». Je pouffai de rire. Le vin faisait encore ses effets. Je m'approchai d'Echtach. Il était penché sur le moteur et Camille le regardait. Je mis un autre sablé dans la bouche avant de comprendre. J'écarquillai les yeux afin de m'assurer que je venais de voir la gueule de Camille. Mais qu'est-ce qui foutait là, ce con ? Je regardai successivement Echtach, la tête dans mon capot puis Camille, qui me regardait, aussi surpris que moi. Echtach, Camille. Echtach ne savait pas pour moi et Camille et ce con allait tout révéler le moment où il allait commencer à jaser. J'enfonçai mon doigt dans ma poitrine, puis le pointai vers Camille avant de le passer plusieurs fois devant ma gorge, essayant de lui faire comprendre que Echtach ne savait pas pour lui et moi. « Salut » me contentai-je de dire lorsque Ech se redressa, mes yeux toujours rivés sur Camille. « J'ai euh... j'ai apporté des gâteaux ». Mais qu'est-ce qu'il foutait ça, ce con !? |
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Camille Ferguson ♔ HABITANT DE PERTH
POSTS : 242 PSEUDO : serah AVATAR : Joseph Morgan CREDITS : Me & Tumblr QUARTIER : Résidence Universitaire
| Sujet: Re: WTF dudes ! ϟ Echtach and Samuel Jeu 8 Mar - 15:16 | |
| Echtach, c'était le comble du mauvais-goût. Le Picasso du vulgaire, un roi quoi pour moi. Je l'aimais et il fallait bien cela pour supporter ses insultes qui savaient fuser comme des lames de rasoirs. Mes proches qui l'avaient souvent entendus : surtout grâce à ces magnifiques messages vocaux où il était à moitié torché. Ils ne comprenaient pas notre amitié, pour ma part c'était de l'humour. Comme ces mots qui volèrent jusqu'à moi, comme une bonne petite claque quand je m'approchais de la voiture qu'il était entrain de retaper. « T'crois vraiment que j'ai envie de perdre mon temps avec une folle dans ton genre ? Retourne sucer des queues dans la rue, tarlouze. » Tiens, elle me faisait furieusement penser au pick-up de Samuel. Je me démontais pas et je lui faisais face, son visage sérieux en pleine joute contre le mien. Je lui imposai ce regard sombre et colérique comme si j'allai lui en mettre une. J'écartai les jambes et je posai mes mains sur mes hanches pour me donner plus d'assurance. J'avais pas peur de lui. C'était peut-être ce qu'il aimait chez moi ? Il pouvait être crade, mal se comporter avec les filles, roter, et péter. Tout cela, je m'en fichais. Je sais que cela pourrait paraitre étrange de dire que j'aimais Echtach pour son intérieur, car cela devait être aussi crade dedans que dehors, mais j'aimais son côté brute de décoffrage, son côté naturel qui emmerde les conventions. Alors, j'avais aucune honte à lui répondre dans les blancs des yeux. « Comme ta mère quoi ! C'est fou ce qu'on peut discuter quand je fais le trottoir avec elle. C'est vrai que tu t'es pissé dessus jusqu'à tes douze-ans ? » Je le défiais. J'aimais ça. Malgré, mes penchants, j'étais un mec, un vrai et j'avais des corones. Je me posais sur le coin du pick-up et je mangeais un nouveau bout de mon sandwich tout en l'écoutant d'une oreille. « Et pour le défonçage de cul, attends un peu ma poule, y'a un mec avant toi sur la liste. »
Mes yeux se mirent à pétiller. J'adorais quand mon Echtach se mettait en rogne. C'était comme à la télé, les mauvais show où cela finissait en baston généralisée. Je me souvenais d'une de nos soirées où un mec n'avait pas voulu tenir la porte à mon mécano. Il n'avait même pas eu besoin d'ouvrir la bouche, mon pote lui en avait balancé une bonne en pleine figure. Je savourai donc de savoir qu'on avait pu l'énerver. « Ce putain de Sam', il va la sentir passer. » J'avançai un prochain sourire car ce Sam allait passer un mauvais quart-d'heure. Bien sûr, j'étais bien loin de penser que c'était MON SAM. Le monde était vraiment petit car en quelques secondes, la voix chaleureuse de mon meilleur pote arriva pour me chatouiller les oreilles. « Avec toi j'aurai du mal, t'en as une minuscule » Je suis resté très con. Ma bouche grande ouverte sur mon sandwich. J'avais quand même utilisé comme excuse que j'étais chez mes parents pour la journée pour l'éviter. Tout cela m'arrangeait pas du tout. Je passais pour un menteur et un abruti. J'ai eu soudain le besoin de parler, d'ouvrir ma grande gueule pour retrouver un peu de mes couilles qui venaient de rouler sous le moteur. « C'est clair. Je confirme ! Bah, les filles avec lesquelles je t'ai branché, elles confirment. C'est comme la soupe populaire, l'attente est interminable, il y a des bêtes au fond du bol et en bouche cela à un goût de rat faisandé.» Normalement, j'aurais dû exploser de rire, mais j'étais plutôt angoissé, cherchant le regard de Samuel. Est-ce qu'il m'en voulait ? Et, comment, il connaissait Oshenn ? J'étais encore sous le choc de cette rencontre, mais j'en perdais pas mes bonnes habitudes. Je m'approchai pour rouler une de ses énormes pelles que j'avais le secret à mon Sam' quand je sentis ses doigts pointer dans ma direction. Je m'arrêtai net. Je levai les bras au-dessus de ma tête. J'avais fait quoi de mal ? Je comprenais rien. « Salut » Il me faisait la gueule ? J'articulai en sa direction sans pourtant prononcer un mot : « Qu'est ce qu'il y a, ma couille ? » Je terminai par grommeler dans ma barbe et j'envoyai ma main en avant, l'air de dire : Va te faire foutre ! Je comprenais tout à fait ce genre de plan qu'il était entrain de me faire. Je connaissais ce regard pour l'avoir vu sur pas mal de potes. Mon Sammy avait honte de moi. Il voulait qu'on fasse comme si on se connaissait pas. L'enculé ! Je m'éloignai des mes comparses et j'allai mettre mon cul sur le bureau d'Echtach aussi crade que sa blouse. Je ramassai un magazine de cul et je commençai à le feuilleter. Je dévoilai même la playmate du mois au centre de l'ouvrage qui s'étalait sur quatre pages tout en sifflant. « J'ai euh... j'ai apporté des gâteaux » Je pestais dans mon coin ne pouvant me retenir de l'ouvrir encore une fois. « C'est bien mon Echtach ! Tu t'es trouvé une petite cuisinière. Et, c'est moi la tarlouze...» Je sautai de mon estrade et comme un petit lutin je revins sur le champ de bataille. O'Malley voulait faire comme si je le connaissais pas. Très bien ! C'est la guerre qu'il veut ? C'est la guerre qu'il aura ! Je m'approchai de Samuel et je tendis ma main comme si c'était la première fois que nous nous rencontrions. « Salut ! Tu dois être Samuel ! Moi, c'est Camille. Je suis la pute du gros là ! Bah, je te passe les détails. Echtach est timide quand il s'agit de parler de son intimité. » |
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Echtach Oshenn A D M I N I S T R A T E U R
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| Sujet: Re: WTF dudes ! ϟ Echtach and Samuel Sam 10 Mar - 1:22 | |
| J'avais la tête collée au moteur de ce fichu pick-up. Et je captais pas le pourquoi du comment. Après que ce garage à queue ambulante m'ait gratifié de sa présence indispensable, j'avais automatiquement replongé le nez sous le capot. Peut-être parce que je n'avais pas envie de voir sa tronche de cake, pour le moment. C'est que j'étais énervé. Et que je faisais semblant de réparer un pick-up qui de toute évidence n'en avait pas besoin. Qu'est-ce qu'il foutait là alors ? Pourquoi personne n'est logique dans ce putain de monde. Pour une fois, je n'avais même pas répondu à ma chère tapette, qui semblait vouloir montrer qu'il avait des boules, en plus d'aimer lécher celles des autres. J'affichais simplement un sourire, secouant légèrement la tête devant tant de conneries. Amusé. J'étais amusé, oui. Ça ne me dérangeait pas. J'aimais. J'aimais nos échanges aussi poétiques que subtiles. On insultait nos mères, nos sœurs, nos queues, nos tronches. C'était toujours le concours de celui qui pissait le plus loin avec lui. Et putain, je ne m'en lassais pas. « Avec toi j'aurai du mal, t'en as une minuscule » La douce voix d'un con en plus parvint à mes oreilles, elles-aussi noircies de cambouis. Je me grattais souvent. Et partout. Je ne levais pas la tête, sachant pertinemment qu'il allait ramener ses grosses fesses vers moi. « C'est pas ce que m'a dit ta mère, cette nuit. » Je ricanais. J'avais prévenu que nos blagues étaient limitées, niveau originalité. Je me redressais, pour accueillir avec un regard blasé ce foutu Sam', qui arrivait en titubant, un paquet de gâteau dans les bras. Et en plus, il foutait des miettes partout. Le gay de derrière aussi, avec son sandwich. « C'est clair. Je confirme ! Bah, les filles avec lesquelles je t'ai branché, elles confirment. C'est comme la soupe populaire, l'attente est interminable, il y a des bêtes au fond du bol et en bouche cela à un goût de rat faisandé.» Je m'écartais du véhicule et des deux baltringues, en quête d'un chiffon un peu moins dégueulasse que celui que j'avais sur l'épaule. D'ailleurs, lui, je le surnommais l'essuie-merde. If you know what I mean. Je leurs tournais le dos, le temps d'aller chercher le bout de tissu qui faisait une sieste sur un tuyau, à côté de mon bureau. Bureau. C'était un grand mot. C'était plus une table, avec des magazines pornos dessus, des cadavres de bières et les clés de ma moto. « Au moins, j'ai baisé ces nanas. Et j'ai pris mon putain de pied. J'm'en tamponne le coquillard de ce qu'elles disent tes copines. » J'attrapais le chiffon, tout en souriant légèrement et m'essuyais les mains, essayant d'enlever le cambouis un maximum. Je frottais. Encore. Et Camille posait ses fesses à côté en trouvant de quoi s'amuser. Dire qu'il touchait Jasmine, Cindy et toutes mes autres copines avec ces mains de pédés. J'en aurais presque la chair de poule. Comment j'allais pouvoir arriver à me branler dessus, après ça ?
« J'ai euh... j'ai apporté des gâteaux » Alors que je me penchais un peu, histoire de me rincer l’œil sur mes coquines que la tarlouze matait, je relevais la tête en direction de Sam, toujours planté vers son pick-up, le tout en haussant un sourcil. « Tu t'gares comme un connard dans mon garage et t’amènes des putains de gâteaux ? DE LA PUTAIN DE BIÈRE, mec. » J'avais prononcé la fin de ma phrase en articulant particulièrement et j'avais même ajouté de la gestuelle. Un peu comme un italien. Pour qu'il comprenne qu'il était con. Et que je le prenais pour un con.
Profitant de n'être pas trop loin du réfrigérateur spécial employé de l'entrepôt à voiture cassée, je fis les trois pas vers lui et l'ouvrit. Mes yeux s'arrêtèrent instinctivement sur la dernière canette de bière survivante. Ô toi, ma sauveuse. Ma griffe l'empoigna brusquement, je l’écrasais à moitié avec mes doigts, comme un homme. J'appuyais sur la languette de métal, créant une ouverture pour y foutre mes lèvres, déshydratée. J'avalais une gorgée. Je faisais durée le moment alors que mon œil dévia sur Camille, toujours très concentré sur une énorme image de femme à poil. Je sentais qu'il allait l'ouvrir. Une sorte de don que j'avais développé en le côtoyant dans les bars. « C'est bien mon Echtach ! Tu t'es trouvé une petite cuisinière. Et, c'est moi la tarlouze...» J'éloignais la bière de ma bouche, ayant pratiquement tout bu en une gorgée. J'avais soif. Une de mes mains lâcha la précieuse canette et se positionna derrière la tignasse de mon ami gay préféré. Simple réaction de ma part. Efficace. Je lui faisais comprendre l'affection que je portais à ces dernières paroles en le frappant, une petite tape amicale. Enfin, une petite tape amicale à ma manière. J'étais sûr que j'arriverais à le faire voler, en ajoutant un peu plus de force. Je me marrais. Je continuais à boire. Et il se levait pour rejoindre l'autre péquenot qui s'en foutait plein la bouche. De sablés. Des sablés dans la bouche.
« Salut ! Tu dois être Samuel ! Moi, c'est Camille. Je suis la pute du gros là ! Bah, je te passe les détails. Echtach est timide quand il s'agit de parler de son intimité. » Je soupirais. Cette politesse, c'était tellement gay. Je posais le désormais cadavre de la bibine sur la table. Désolé petite bière. Je t'aimais. Je t'ai engloutis comme un porc. In nomine Patri. Et Fili. Spiritus Sancti. « Wowowowowo ! » Les bras en avant, les mains frottant un mur invisible devant moi, je fis un petit sprint, vitesse lumière, vers les deux gamins, histoire d'empêcher l'irréparable. Arrivé vers eux, quelques pas après, je donnais une claque, sans douceur, sur la main que tendait Camille. Comme la mère qui plante une fourchette dans la mimine de son gosse pour ne pas qu'il touche aux cookies fraichement sortit du four. Ça s’appelait l'apprentissage par la douleur. Je trouve cette méthode d'éducation très efficace. Et je me retrouvais du côté du bouffeur de gâteaux, face au démon. « Tu crois que j'vais te laisser lui transmettre ta tarlouzittude, mec ? » Je passais un bras autour du cou de mon protégé, ricanant comme un vieux beauf. « Il est pas très futé, mais c'est pas encore un suceur de bite, comme toi. Alors pas touche ! » Je me sentais comme le rempart qui défendait en vers et contre tout la virilité de Samuel. Je me sentais puissant et protecteur. Sus à l'ennemi. Euh. Wait. Pas dans CE sens-là. Je profitais de cette proximité avec le propriétaire de ce foutu pick-up pour me venger, en resserrant mon étreinte, l'obligeant à se coller contre moi. Contre mon torse. Tu kiffes, j'espère. |
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Samuel O'Malley ♔ HABITANT DE PERTH
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| Sujet: Re: WTF dudes ! ϟ Echtach and Samuel Sam 10 Mar - 20:49 | |
| QUEL MERDIER. J'étais paniqué. Je n'avais jamais dit à Echtach que j'étais bisexuel et avec Camille dans les parages, ma couverture était grillée. Totalement grillée. J'étais dans la merde. Echtach allait comprendre qu'il y a anguille sous roche. Il était comme mon frère, putain, comment étais-je censé lui dire que je me tapais des mecs sans le décevoir ? Même s'il était indulgent – il avait Camille dans son cercle d'ami, apparemment – il se sentirait forcément trahi. Je ne voulais pas qu'il le découvre par quelqu'un d'autre que moi. J'attendais le moment propice à ce genre de révélation. J'attendais depuis deux ans. Ça prend longtemps ces conneries. L'autre problème, c'était Camille. Il s'est toujours accepté tel qu'il est, lui. Comment pouvais-je en faire autrement devant lui ? Je lui avais donc dit que j'étais à cent pour cent à l'aise avec mon penchant homosexuel. Mais c'était complètement faux. Ma famille n'était pas au courant et je ne voulais absolument pas qu'elle le sache. D'ailleurs, elle croyait que j'avais une petite amie. J'avai demandé à une copine de me filer une photo pour appuyer mes propos. Je me sentais mal. Soit j'annonçais à Echtach que je me faisais régulièrement des mecs, soit je faisais semblant de ne pas connaître Camille. Que je fasse l'un ou l'autre, j'allais blesser quelqu'un. Camille s'avançait vers moi mais mes gestes paniqués suffirent à l'arrêter. Il ouvrit la bouche et articula quelques mots sans émettre aucun son. Je n'arrivais pas à lire sur les lèvres, même quand la personne en face de moi exagérait chaque syllabe. J'écarquillai les yeux, me montrait du doigt, puis le pointait avant de regarder Echtach qui regardait encore sous le capot de mon pick-up. Camille comprit rapidement que je la jouais incognito. Tant pis, ce serait lui qui serait blessé. Je m'excuserai plus tard sous la douche, vu qu'il refusait encore d'aller sous ma couette pour y faire autre chose que dormir. Camille m'avait tourné le dos et partait vers la table qui servait de bureau à Echtach. Je matais ses fesses. Par automatisme. « C'est pas ce que m'a dit ta mère, cette nuit. » Je déviais rapidement les yeux du postérieur de Camille. Je n'eus pas le temps de répondre à la provocation que Camille et Echtach se crêpaient déjà le chignon. Je me contentais de dire niaisement que j'avais apporté des gâteaux. Echtach se tourna vers moi. « Tu t'gares comme un connard dans mon garage et t’amènes des putains de gâteaux ? DE LA PUTAIN DE BIÈRE, mec. » Il me prenait pour un con. Il aurait pu au moins le faire subtilement, avec classe, mais ce bouseux n'était qu'un rustre. Je n'avais même pas pensé à rapporter de la bière. Le bordeaux était puissant et l'estomac vide, j'avais eu mon compte d'alcool. « Va te faire foutre avec ta bière » lui dis-je en prenant la voix la plus hétéro possible. « C'est bien mon Echtach ! Tu t'es trouvé une petite cuisinière. Et, c'est moi la tarlouze...»
J'étais mal à l'aise. Une partie de moi avait envie de lâcher mes paquets de gâteaux, de m'enfuir comme un lapin et de m'enfermer chez moi, mais l'autre me disait de rester et d'essayer de limiter les dégâts avec Camille. Mon ami s'approcha de moi et en regardant ses yeux, je compris que j'allais en baver. Arrivé à ma hauteur, il me tendis la main. « Salut ! Tu dois être Samuel ! Moi, c'est Camille. Je suis la pute du gros là ! Bah, je te passe les détails. Echtach est timide quand il s'agit de parler de son intimité. » Mon plan était en place. J'allais lui prendre la main, faire semblant que Camille me tirer vers lui pour me faire la bise et lui murmurer quelques mots rapides à l'oreille. Du genre, fait pas le con, je t'expliquerai chéri. Ou bien c'est pas du tout ce que tu crois, ma douce, ne soit pas énervé. Mais au moment où j'allais lui attraper la main... « Wowowowowo ! » L'archange Echtach était arrivé de nul part et empêchait tout contact entre moi et Camille. « Tu crois que j'vais te laisser lui transmettre ta tarlouzittude, mec ? Il est pas très futé, mais c'est pas encore un suceur de bite, comme toi. Alors pas touche ! » Je me mis à rire. J'éclatai littéralement de rire et portai ma main sur mon visage. Je voulais disparaître, m'éclipser comme ce con de Léo dans Charmed. Pourquoi c'était pas aussi simple. Je fermais les yeux, pensant très fortement à mon canapé. J'étais désespéré, alors je pouvais au moins essayer ça. J'étais bourré, alors j'y cru jusqu'au bout, mais quand je rouvris les yeux, Camille était toujours là et Echtach me tenait par le cou. « Echtach » commençai-je, toujours en riant. « Tu me vois sucer des bites ? » Je ne niais pas, je posais simplement une question. « Franchement ». Echtach resserra son étreinte. Ses aisselles étaient collées contre mes épaules et je sentais sa sueur sur ma peau. La sueur d'Echtach. Dégeulasse. Je le poussai, doucement. « Laisse moi lui dire bonjour, quand même ». J'étais encore tout heureux et cela se sentait dans ma voix. « Ils font la bise, les tarlouzes ? » dis-je en prenant mon rôle d'hétéro trop au sérieux. Mais j'avais une idée derrière la tête. Je m'approchai de Camille et lui fit la bise. Première joue. « Je suis désolé je peux pas faire autrement » murmurai-je à une vitesse folle. Deuxième joue. « M'en veut pas m'en veut pas m'en veut pas » lui susurrai-je à l'oreille. « Il sent bon lui au moins » dis-je en me retournant vers Echtach. Camille n'allait jamais accepter ce genre d'excuses. Je devais trouver un moyen de le prendre en aparté et de lui expliquer rapidement la situation. « Si tu veux, je vais acheter des bières » proposai-je. « Camille n'a qu'à venir avec moi, il m'aiderai à porter les packs » fini-je en regardant Camille. Je fis de mon mieux pour lui faire comprendre que c'était une diversion pour pouvoir lui parler. Dis oui, Camille ! T'as pas intérêt à me jouer un mauvais coup.
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Camille Ferguson ♔ HABITANT DE PERTH
POSTS : 242 PSEUDO : serah AVATAR : Joseph Morgan CREDITS : Me & Tumblr QUARTIER : Résidence Universitaire
| Sujet: Re: WTF dudes ! ϟ Echtach and Samuel Dim 11 Mar - 11:00 | |
| Je comprenais vraiment pas pourquoi il me faisait un coup pareil ? C'était si honteux de me connaître ? C'est pas comme si j'étais une grande folle ? Et, même si je l'avais été, il était où le problème ? Je me mordis avec fougue l'intérieur de ma bouche. J'étais à ce moment plus que content de n'avoir jamais cédé à ses avances, j'avais la preuve devant mes yeux de mon importance dans la vie de Sam'. Je n'étais donc qu'un nom de plus à ajouter à sa longue liste des coups d'un soir. Il méritait en faite même plus que je lui adresse un regard. Je me renfermai sur les petites aguicheuses sur le papier glacé. « Tu t'gares comme un connard dans mon garage et t’amènes des putains de gâteaux ? DE LA PUTAIN DE BIÈRE, mec. » Je levai même pas la tête, pas que les parties intimes de miss august 2006 me donnait envie de vraiment m'attarder. C'était plutôt les taches sur le bas des pages que j'essayais d'identifier. Cela collait au touché, cela puait. Bref, super j'étais entrain de feuilleter un magazine avec lequel le vieux blond c'était paluché ! Je lâchai le magazine avec un profond sentiment de dégout. J'adorai mon pote de beuverie, cependant il y a des choses que je pouvais pas imaginer sans avoir envie de vomir. Non, s'il y avait un mec sur terre où je n'avais aucun désir et aucune pulsion sexuelle c'était bien : Echtatch Oshenn. Heureusement, la voix de Samuel me ramena à la douce réalité. « Va te faire foutre avec ta bière » Dans, une autre situation, j'aurais surement félicité celui que je considérais encore comme mon meilleur ami – mais plus pour longtemps. Ici pour moi, il venait d'entamer une guerre et il allait avoir des morts. J'étais toujours le gentil garçon, celui qui aime tout le monde, cependant s'il y a bien une chose que je ne pouvais supporter ici : C'est que Samuel m'ignore de cette manière si grossière.
Je m'avançai pour faire ma fausse présentation, mais surtout cherchant comme j'allais pouvoir faire souffrir le jeune blond face à moi. Je m’attendais vraiment pas à que notre mécano intervienne et m'empêche de lui serrer la main. « Wowowowowo ! » Je me suis reculé et j'ai attendu comme le parfait petit toutou que j'étais l'explication de cette attitude. « Tu crois que j'vais te laisser lui transmettre ta tarlouzittude, mec ? Il est pas très futé, mais c'est pas encore un suceur de bite, comme toi. Alors pas touche ! » Je plongeai mon regard incendiaire dans celui de mon alcoolo préféré, l'air de dire : Ah, c'est la guerre que tu cherches, enculeur de poney !? Je passai ma langue avec malice sur mes incisives tout en le quittant pas de mes yeux qui lancèrent les premiers couteaux. « Ah! Ouais ! Tu le prends comme ça ? Donc, je vais être obligé d'avouer un truc devant ton petit protégé...Tu savais qu'à chaque fois que tu allais pisser lors de nos sorties, j'intervertissais nos bières ? » Je m'arrêtai un instant, croisant mes bras contre mon torse, le temps que cela remonter à son cerveau un peu lent. « Et, oui...Si tu savais combien de fois tu m'as roulé une pelle sans le savoir...Ouais, tu as bu ma bave aussi, mec...Ma bave de sale tarlouze...Tu aimes l'image, ma pute ? » Je le laissai méditer sur cela et je revenais sur Samuel qui se faisait tenir en respect par notre troisième larron. « Echtach » C'est clair que Samuel pouvait rire. Bizarrement, moi je rigolais pas. « Tu me vois sucer des bites ? » J'étais aussi joyeux qu'une porte de prison. « Franchement » La vision suivante me donna des hauts le cœur. Le pauvre Sam' devoir supporter cette odeur de vieux dingo entrain de pourrir au soleil ? Beurk ! Je laissais se défaire de l'emprise de notre ours mal léché, c'était son problème. « Laisse moi lui dire bonjour, quand même » Hein ? Il m'ignore et maintenant il veut me faire la bise ? Strange ! Je me pliai à cette convention, même si je continuai à faire du boudin. « Ils font la bise, les tarlouzes ? » Cela ne loupa pas, je répondis du tac-au-tac tout en m'approchant avec un grand sourire mauvais. « Normalement, non ! On préfère sucer pour s'annoncer ! », tonnai-je tout en serrant les dents. Je compris vite que c'était pour essayer de me glisser des choses à l'oreille. Je lui répondis tout aussi rapidement. « Tu n'es qu'un enfoiré ! », bise joue droite. « Tu vas me le payer », bise joue gauche. « Il sent bon lui au moins » Je me tournais à mon tour vers Echtach, jouant mon rôle à merveille. « Et, ouais ! Certains ont découverts l'usage du déodorant et d'autres non.» Pour le reste, par contre, je n'étais prêt à rien accorder à Samuel, mon regard plus brûlant que jamais. Je le dévisageai sans gêne devant sa soudaine invitation. « Camille n'a qu'à venir avec moi, il m'aiderai à porter les packs » J'avais dans l'intention d'offrir un doigt d'honneur à mon Sam', mais, devant toute sa gestuelle j'ai craqué. J'avais besoin d'extérioriser ma colère. Je passai devant et disparu à l'extérieur du garage. De l'air, vite ! Je n'ai pas attendu longtemps. J'ai attrapé Samuel par le tee-shirt dés qu'il a pointé son petit cul dehors. Je l'ai poussé contre un petit muret, me moquant complétement de l'absence de protection des regards et des oreilles indiscrètes. J'aimerais vous dire que je lui ai foutu une droite, mais au lieu de cela, je me suis jeté sur les lèvres pour lui offrir un baiser qu'il n'oublierait pas de si tôt. Et, ouais, j'étais entrain de subir les affres de : Ignore-moi et je t'aime, Aime-moi et je t'ignorais ! Je terminai de faire le tour de la bouche voisine et je me détachai encore le corps tout fiévreux. « Je t'interdis de m'ignorer ! Personne, ne m'ignore ! », ajoutai-je en le poussant avec plus de virulence contre ce muret à l'aide de mon corps pas si maigre que cela. |
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Echtach Oshenn A D M I N I S T R A T E U R
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| Sujet: Re: WTF dudes ! ϟ Echtach and Samuel Dim 25 Mar - 15:16 | |
| Je retenais une profonde envie de vomir. Comme si toute la bière que je venais d’ingurgiter souhaitait se faire la malle et recouvrir sa liberté. Je me tenais face à Camille et mon protégé toujours sous mon aile. Suite aux révélations de ce traitre. « Tu savais qu'à chaque fois que tu allais pisser lors de nos sorties, j'intervertissais nos bières ? » Je fis une grimace. Instantanément. Ce qui expliquait ma soudaine envie de gerber. Et pour m’achever, comme s’il m’enfonçait une épée dans le cœur, il m’illustrait ce que j’étais déjà, malheureusement, entrain de m’imaginer dans mon pauvre esprit. « Et, oui...Si tu savais combien de fois tu m'as roulé une pelle sans le savoir...Ouais, tu as bu ma bave aussi, mec...Ma bave de sale tarlouze...Tu aimes l'image, ma pute ? » Par pur reflexe, je tirais la langue, crachais par terre, le tout accompagné d’un « Bwaaargh » qui traduisait parfaitement mon état actuel. Bien sûr, ça n’allait pas changer grand-chose de rejeter ma salive maintenant, mais c’était par principe. Dire que j’avais roulé des galoches à ce mec. Je le voyais, son regard provocateur et satisfait. Il osait me malmener de la sorte devant mon poulain. Je retenais mon poing. Le frapper à l’instant serait trop simple. J’allais la garder au chaud, cette grosse claque. N’importe quand, n’importe où, sans savoir pourquoi, il allait se la prendre. C’est plus drôle. Alors que Camille et moi faisions la guerre des regards, en s’envoyant des couteaux, des grenades, des bombes nucléaires et autres objets guère sympathiques, Samuel se mit à rire, réagissant certainement à mon interdiction d’il y quelques secondes. « Echtach » Je pivotais la tête sur la droite, pour regarder l’irlandais. « Tu me vois sucer des bites ? » Je levais les yeux en l’air, faisant mine de réfléchir quelques secondes, oui parce que, contre toute attente, ça m’arrivait souvent, de réfléchir. Et non. Je n’arrivais pas à imaginer mon apprenti faire des gâteries à tout va. Mais mon regard retournait sur ce traitre d’homosexuel à deux balles. Parce que je savais comment il fonctionnait à force. Je savais qu’il pouvait faire succomber aux côtés obscurs les âmes fragiles, les idiots et autres proies facile. Est-ce que Samuel était une âme fragile, un idiot et une proie facile ? Définitivement. Ce dernier me poussait légèrement, se dégageant de mon étreinte pourtant si chaleureuse. « Laisse-moi lui dire bonjour, quand même » Soit, qu’il lui serre la main et qu’on en parle plus. « Ils font la bise, les tarlouzes ? » What is the fuque ? Je regardais, sans pouvoir intervenir, les deux mecs s’embrasser mutuellement la joue. Mais non. Non. « J’ai envie de vous vomir dessus maintenant. Vous êtes dégueulasses les mecs. » Je foutais ma main devant ma bouche, pour l’essuyer, comme si j’étais celui qui venait de faire la bise à la tarlouze d’en face. C’était quoi cette manière totalement pas hétéro de dire bonjour, sérieusement ? Entre mecs virils, on se serre la main jusqu’à faire exploser les veines de l’autre. Je devais tout apprendre à Samuel ou quoi ? Il commençait sérieusement à me les casser, encore plus que d’habitude.
Je ricanais, après que les deux énergumènes me faisaient un petit compliment sur mon odeur corporelle. « ‘Scusez moi de pas puer la tarlouze qui s’en ait pris plein dans l’fion. » Je me grattais le biceps gauche, puis remis le col de ma chemise sans manche correctement. Au passage, je marquais mon bras d’une trace noire, mes mains étant toujours aussi propres. J’en avais marre. Et même si Samuel était revenu à mes côtés, le petite folle d’en face, j’avais envie de lui foutre mon pied au cul. « Si tu veux, je vais acheter des bières » Après un soupire las, un vague sourire apparût sur ma face. C’était bien mon petit Irlandais. Je lui adressais une petite tape sur le dos, en m’accrochant à son épaule, histoire de le secouer un peu. « Bah voilà ! J’savais que t’étais pas trop con, dans l’fond ! T’as tout compris, ma jolie ! » Je le lâchais, fier de lui et de son initiative. Même si ma joie était de courte de durée. « Camille n'a qu'à venir avec moi, il m’aidera à porter les packs » Je tirais une sale gueule. Je n’avais absolument pas confiance. Je haussais un sourcil tout en regardant Camille, apparemment d’aplomb pour accompagner Samuel. Suspect. « Putain, vous êtes vraiment chiants, les gonzesses. » Comme pour donner mon consentement à cette petite balade amicale, je m’écartais, me collant au pick-up de Sam, histoire de laisser passer la Duchesse Camille. Je me disais qu’à deux, ils pourraient emporter plus de bières. C’était là, ma seule motivation à laisser ces deux-là seuls. Je sortis mon paquet de clopes qui dormait paisiblement dans la poche de mon jean troué alors que les deux sous-fifres sortaient du garage. Un bâton de nicotine en bouche, j’allais pas les laisser partir comme ça « Camille ! Garde ta putain de queue dans ton putain de slip dégueu ! » Je criais assez fort pour qu’ils m’entendent, sachant qu’ils n’étaient plus dans mon champ de vision. J’allumais ma cigarette et tirais une taffe, pour me relaxer et empêcher des images d’arriver à mon cerveau. Camille en train de faire sa fête à Samuel, par exemple. Bwark. Cette idée me fit frissonner.
Je tapotais frénétiquement sur la carrosserie du pick-up de Sam. J’avais pas envie que l’irlandais se fasse violer. Alors je fumais. Je fumais pour essayer de patienter. Mais putain, ce que j’aimais pas rester sans rien foutre à un endroit alors que je pourrais être utile quelque part. Genre, protéger les fesses de ce connard. Mes petites tapes devenaient de plus en plus forte, au fer et à mesure que les secondes s’écoulaient. Trop. Trop long. Je donnais un dernier coup, un coup déterminé, sur le toit du camion poubelle de Samuel et je me mis en direction de la sortie du garage. Une fois sortit, ma clope presque morte au coin des lèvres, je tournais la tête de droite à gauche, afin de guetter les deux cons. Finalement, mon regard se stoppa sur le cul de Camille. Je ne voyais que son dos, vers un petit muret sur la gauche. Je ne voyais pas bien. Même s’il n’était pas très loin de moi. Je supposais que la silhouette de derrière devait être Samuel. La seule chose qui me venait à l’esprit, c’était une baston. Ils devaient être en train de se battre. Peut-être que mon cerveau voulait me protéger de la vérité. Brave cerveau. « J’parie trente dollars que Sam’ se fait exploser la gueule par la tantouze. » J’avançais vers eux, les mains dans les poches, un sourire au visage, la clope toujours au bec. Oui, parce que Camille était pas mal fort, même pour une lopette. On avait de l’entrainement les deux, en se foutant sur la gueule à longueur de journée, dans les bars. « Oubliez pas d'aller acheter mes bières, les filles. Si vous voulez, j'peux vous jeter de la boue, ça serait plus agréable à regarder pour moi. » Je blaguais, je ricanais. Mais au fond, je sentais qu'un truc horrible allait arriver. Oh god, s'il te plait, ça serait bien qu'ils se détestent. - Spoiler:
Woooouuuu, trente ans après ! désolé pour le retard o/
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