« La véritable amitié résiste au temps qui passe »
« 'Cause baby, you're a firework. Come on show 'em what you're worth. Make 'em go, "Aah, aah, aah". As you shoot across the sky. Baby, you're a firework Come on let your colors burst. Make 'em go, "Aah, aah, aah"You're gonna leave them all in awe, awe, awe »
Gwen’ était heureuse ce matin, elle chantait. Elle profitait de ne pas avoir cour, pour ranger la maison et faire de l’ordre. Mais du ménage sans musique, c’était comme s’assoir pour dîner … bah sans le dîner. Gwen aimait la musique et ça se voyait. Elle chantonnait toujours un petit air. Et ce matin-là, quand à la radio, il mire la chanson de Katy Perry – Firework , et bien la jeune femme se mit à chanter et à danser avec son adorable balai. Oui Gwen’ était d’humeur joyeuse ce matin. Pourquoi ? Peut-être parce que ce soir elle avait rendez-vous avec son amie d’enfance, la jolie Bérénice. Le temps était passé et les deux jeunes filles n’avaient pas rajeunit mais pourtant là à Perth elles s’étaient retrouvées. Le monde était vraiment petit. Gwen’ habitait sur les côtes bretonne et Bérénice à Paris, le destin avait vraiment voulue qu’elles se retrouvent toutes les deux ici. Rien n’avait changée. Tout était resté intact. Comme à leurs huit ans. Même si les années avaient eu raison de leurs contact et leurs vie avait filé, leurs caractère s’était forgé. Malgré tout ça, quand elles s’étaient retrouvées, rien n’avait vraiment changé. Elles avaient retrouvées leur lien d’autre fois. Comme quoi l’amitié, la vraie amitié, résiste à tout même au temps qui passe.
Alors que la belle était toujours en train de danser avec son balai et que la bombe dépoussiérante lui servait de micro. Sur un air de MJ – Smooth Criminal. Ce fut à ce moment-là qu’Ethan se décida à rentrer. Car oui il était déjà bien midi. Et la belle n’avait pas vue le temps passer. Elle entendit :
« Et bien la puce, quel concert que tu me fais là ! »
Elle s’approcha de lui avec sa bombe dépoussiérante à moitié morte de rire. Et le pria de chanter avec elle. Il se prit au jeu et le fis. L’entraînant dans une danse. Un duo rapide. Ils éclatèrent de rire. Puis Gwen partit faire à manger. Ils mangèrent. Et Ethan repartit au boulot. Et Gwen’ entreprit de faire ses devoirs. Un peu de sérieux. Sur les coups de dix-neuf heures. Elle rangea les bouquins et se hâta dans sa chambre. Alors que le petit chaton qu’elle avait trouvé tous récemment la suivait avec ses petites pattes. Gwen’ se mit à sourire. Elle s’habilla, d’une robe rouge arrivant à mi- genoux, avec des dessins blancs. Elle avait une façon de s’habiller qui était assez original, enfantin et adulte à la fois. Elle se tressa sa chevelure brune sur le côté. Se maquilla très légèrement les yeux. Mis une toute petite touche de gloss sur ses lèvres. Enfila une paire de ballerine rouge. Elle adorait les ballerines, elle en avait de toutes les couleurs, de toutes les formes. Et elle alla vers le Brass Monkey. Elle appréciait ce lieu et y aller avec la belle Bérénice. En se retrouvant elles s’étaient découverte leur passion pour les arts. La musique spécialement. Un univers qui les avait encouragés à les rapprochés un petit peu plus. Elle arriva finalement sur leur lieu de rendez-vous, légèrement en retard. Comme toujours. Elle entra. Elle arriva à un moment où il n’y avait que deux personnes dans l’attente pour prendre un verre. Elle attendit, comme elle le faisait souvent. Et quand fut son tour deux minutes plus tard, elle prit un petit verre de vodka orange, légère. Ce qui voulait dire beaucoup plus de jus d’orange que de vodka. Elle rejoignit Bérénice qui était assisse à cette table. Une table que Gwen’ appréciait, tous comme Bérénice. Gwen’ arriva toute souriante. Posa son verre sur la table. Et s’approcha de Bérénice elle lui fit la bise et dit toute pétillante :
« Salut la belle ! Désolé je suis un peu en retard ! Tu vas bien ? »
Elle s’assit en face de la belle Bérénice. Et commença bu une petite gorgée de son breuvage.
Gwen’ c’est le genre de fille à ce mettre toujours dans le pétrin, ou dans des situations incongrus. Se prendre un poteau dans la rue c’était son quotidien, renverser son café sur elle, idem, rester bloquer dans la bibliothèque, idem. D’ailleurs ça venait de lui arriver. La poisse. Il n’y avait qu’elle pour se retrouver bloqué dans une bibliothèque. Dans le noir. Elle qui avait si peur du noir. Et qui avait une imagination débordante. Elle était réellement dans la merde. Elle envoya un message à Knox. Elle savait parfaitement que s’il pouvait venir il viendrait. D’ailleurs en lisant son message, elle était sûre qu’il avait dû bien rire. Qui n’aurait pas ri d’ailleurs. Il lui répondit un petit moment après qu’il était sur le chemin. Pour elle s’était déjà une chose rassurante. Et le pire c’est qu’elle ne pouvait même pas lire ni faire quoi que ce soit, il faisait tout noir. Et à ce rythme-là elle n’aura plus de batterie sur son téléphone. Elle était là assisse. A se demander pourquoi ? Pourquoi elle ? Pourquoi fallait-il toujours qu’elle se mette dans des situations pareilles. Soudain dans le silence de la noirceur elle entendit toquer à la fenêtre. Elle fit un bond majestueux. Se prit le coin de table dans le pied. Mais arriva quand même une légère angoisse à la fenêtre. Elle se doutait que c’était lui. Et elle le vit. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle le vit remuer des lèvres mais elle n’entendait pas vraiment. Foutu vitre. Elle essaya de lire sur ses lèvres. Chose qu’elle arrivait plus ou moins à faire. Elle vit la brique par terre. Dans cette fichue bibliothèque il y avait quoi de si important pour la barricader ainsi. Elle prit son Iphone 78%. Ça devrait le faire. Elle alla dans ses favoris et appela Knox. Il décrocha de suite et elle dit :
« C’est gentil d’être venu ! Crois-moi j’ai essayé de faire ce que je pouvais de l’intérieur. Mais c’est à croire qu’il cache la huitième merveille du monde ou je ne sais quoi ! Attend je vais réessayer à la porte ! Mais avec ma force de pingouins je te dis pas le résultat ! Ce qui est sûr c’est que la fenêtre est bloquée ! J’ai essayée en attendant ! »
C’était du Gwen’ tout crachais. Elle débitait les choses comme ça. A une sacrée vitesse. En mêlant humour et agitation. D’autre aurait dit force de fourmis elle c’était de pingouins. C’était du Gwen’. Et ce qui la connaissait, savait parfaitement comment elle était. Et cette forme d’humour permettait de camoufler la peur qu’elle ressentait. L’angoisse qui était au fond d’elle presque quotidiennement. Alors qu’elle se déplaçait vers la porte d’entrée. Fermée à quatre tours certainement. Elle poussa et poussa encore. S’acharna comme elle pouvait dessus. Mais rien. Soudain elle sentit quelque chose marcher sur sa main, elle cria et lâcha le téléphone qui tomba – indemne par je ne sais quelle chance – par terre. Elle écrasa une pauvre araignée sur le sol. Elle ramassa le téléphone et dit :
« Il y avait une super grosse araignée je te jure ! Super flippant ! Je déteste les araignées j’ai peur qu’elle me transforme en spider-woman … Je déconne ! Bref je déteste dorénavant la bibliothèque ! »
Elle émit un petit rire mi- humoriste mi- nerveux. Elle retourna prêt de la fenêtre. A travers, offrit un jolie sourire à Knox. Un sourire qui le remercié et lui disait qu’elle était désolée. Et elle rajouta en s’asseyant sur le rebord de la fenêtre. Et poursuivit :
« Tu vas bien sinon toi ? »
Elle en avait même oublié de prendre des nouvelles du deuxième homme qui comptait le plus pour elle. C’est pourquoi elle le fit maintenant. Elle était apparemment condamné à rester ici jusqu’à l’ouverture du matin. La galère. La loose.